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Le 25 août 2015, des travailleurs de la société Fibria située à Três Lagoas, au Mato Grosso do Sul, ont divulgué que cette entreprise – l’une des principales productrices de pâte à papier du Brésil – avait congédié 18 personnes au cours des dernières semaines, et que le plus grave est que «certains travailleurs atteints de maladies professionnelles ont été renvoyés également». Ils estiment que ces licenciements sont une mesure de représailles due à la mobilisation des travailleurs pour former un nouveau syndicat.
L’organisation RCC (Rivers Coalition in Cambodia), accompagnée d’autres organisations nationales et internationales, réclame l’arrêt immédiat de toutes les activités associées à la construction du barrage Don Sahong, après que, début septembre le gouvernement du Laos a approuvé officiellement et de façon unilatérale le contrat de concession correspondant.
Un article du journal El País parle de la violence que subissent les populations de la vallée du Bajo Aguán, au Honduras, qui luttent pour récupérer les terres que la société Dinant s’est appropriées pour ses immenses plantations de palmiers à huile. Le conflit a attiré l’attention mondiale parce que l’entreprise était financée en partie par la Société financière internationale (SFI), l’agence du conglomérat de la Banque mondiale qui accorde des prêts aux entreprises privées.
En septembre 2015, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) organisera le Congrès forestier mondial à Durban, en Afrique du Sud, sur l'« avenir durable » des forêts du monde. Les décideurs politiques assisteront également à cette réunion, dominée par l'industrie du bois.
Une enquête centrée sur le port fluvial de Pucallpa, dans la région d'Ucayali, en Amazonie péruvienne, révèle que les femmes qui servent dans les bars autour du port et celles qui travaillent dans les cuisines des camps d'exploitation forestière (légaux et illégaux) sont soumises à une exploitation sexuelle constante et beaucoup d'entre elles sont aussi victimes d'un trafic sexuel.
Un rapport de la Rainforest Foundation UK montre comment les tentatives de gestion communautaire des forêts dans le bassin du Congo n'ont jusqu'à présent pas été en mesure d'apporter des droits ou des avantages significatifs aux communautés locales. Seulement environ 1 % du total du Bassin du Congo est sous le contrôle ou la gestion formels des communautés locales tandis que l'exploitation forestière industrielle représente de loin la plus grande utilisation des terres dans la région.
Les forêts anciennes disparaissent à un rythme « sans précédent » dans les zones protégées au Cambodge, selon un nouveau rapport du groupe Forest Trends. Ces dernières années, le gouvernement cambodgien a accordé ce qu'on appelle des concessions foncières économiques (Economic Land Concessions - ELC) à de grandes entreprises agro-industrielles qui veulent mettre des terres en exploitation. Sous le couvert de la création d'une plantation d'hévéas, par exemple, les arbres sont abattus et exportés.
Les forêts anciennes disparaissent à un rythme « sans précédent » dans les zones protégées au Cambodge, selon un nouveau rapport du groupe Forest Trends. Ces dernières années, le gouvernement cambodgien a accordé ce qu'on appelle des concessions foncières économiques (Economic Land Concessions - ELC) à de grandes entreprises agro-industrielles qui veulent mettre des terres en exploitation. Sous le couvert de la création d'une plantation d'hévéas, par exemple, les arbres sont abattus et exportés.
La plupart des forêts du Bassin du Congo ont été divisées en concessions, en zones de conservation et en zones destinées à un usage communautaire, la plupart des forêts d'Afrique centrale relevant de concessions forestières industrielles. Les communautés dépendantes des forêts ont été totalement exclues des processus de prise de décision.
En 2013, la République centrafricaine a été plongée dans un conflit qui a coûté la vie à plus de 5 000 personnes et conduit au déplacement de plus d'un million de personnes. Lorsque le groupe de rebelles de la Séléka a pris le pouvoir à la faveur d'un coup d'État sanglant, il a dépêché des troupes dans les forêts tropicales du pays. Là, ils ont conclu des contrats lucratifs avec des entreprises forestières qui ont aidé au financement d'une campagne acharnée de violence contre la population du pays.
Une vidéo de l'ONG Global Witness, qui a rendu visite à de nombreuses communautés en RDC directement affectées par l'industrie forestière, montre la réalité de ces concessions sur le terrain. Et surtout, on constate que la même histoire se répète. Les communautés n'ont obtenu aucune retombée positive depuis que les entreprises forestières ont démarré leurs activités, les ressources dont ils dépendent sont devenues rares et les rivières se tarissent, tandis que les promesses de projets de développement et d'emploi ont disparu.
Des centaines de personnes sont détenues en Indonésie pour avoir revendiqué leurs droits sur leurs terres, leurs forêts et d'autres ressources alors qu'elles résistaient à l'expulsion et à l'accaparement des terres. La réalité est que la Loi indonésienne sur la prévention et l'éradication de la destruction des forêts, apparemment destinée à protéger les forêts contre le crime organisé et l'exploitation forestière illégale, est plutôt utilisée pour criminaliser les peuples autochtones et les communautés locales.