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Un article du livre récemment publié, “Gender and Land Tenure in the context of Disaster in Asia” (Le genre et la question foncière en Asie dans un contexte de désastre) analyse les effets que le changement d’affectation des sols et des systèmes de propriété foncière est en train d’avoir au Sarawak sur les droits de l’homme, les moyens d’existence et les coutumes locales en matière de rapports entre les sexes.
En 2013, le Rapporteur sur les droits de l’homme à l’environnement de la plateforme DHESCA conduisit une mission d’enquête dans l’État de l’Acre, sur le problème de l’économie verte et ses effets politiques et territoriaux. Plusieurs gouvernements étatiques, en particulier ceux de l’Amazonie, ont déjà mis en place ou sont en train de définir des politiques concernant les propositions de paiement pour services environnementaux et de REDD+, l’état de l’Acre faisant figure de pionnier dans ce domaine.
Depuis deux ans, les peuples indigènes ont empêché la réalisation des travaux pour la construction du barrage de Baram, au Sarawak, en Malaisie; à présent, ils ont remporté une victoire importante: le gouvernement a annoncé la suspension du projet et une évaluation de projets alternatifs à petite échelle pour la production d’énergie.
Un communiqué de presse de l’AIFFM (All India Forum of Forest Movements) dénonce que le gouvernement de l’Inde est en train d’accorder à des entreprises du secteur privé des «concessions forestières» qui, d’après cette organisation, se trouveraient dans des forêts domaniales. Quarante pour cent des forêts soi-disant «dégradées» pourraient être cédés en bail à des entreprises privées pour qu’elles élargissent leurs plantations.
L’Alliance mondiale contre REDD et le Réseau contre REDD en Afrique (No REDD in Africa Network, NRAN) ont présenté au Congrès forestier mondial qui eut lieu début septembre à Durban, Afrique du Sud une déclaration que de nombreuses organisations internationales ont acceptée et soutenue. La déclaration rejette «les formes de développement imposées par le haut, en particulier les fausses solutions au changement climatique et à la préservation des forêts et de la biodiversité, qui servent uniquement l’économie de marché dominante».
Le 25 août 2015, des travailleurs de la société Fibria située à Três Lagoas, au Mato Grosso do Sul, ont divulgué que cette entreprise – l’une des principales productrices de pâte à papier du Brésil – avait congédié 18 personnes au cours des dernières semaines, et que le plus grave est que «certains travailleurs atteints de maladies professionnelles ont été renvoyés également». Ils estiment que ces licenciements sont une mesure de représailles due à la mobilisation des travailleurs pour former un nouveau syndicat.
L’organisation RCC (Rivers Coalition in Cambodia), accompagnée d’autres organisations nationales et internationales, réclame l’arrêt immédiat de toutes les activités associées à la construction du barrage Don Sahong, après que, début septembre le gouvernement du Laos a approuvé officiellement et de façon unilatérale le contrat de concession correspondant.
Un article du journal El País parle de la violence que subissent les populations de la vallée du Bajo Aguán, au Honduras, qui luttent pour récupérer les terres que la société Dinant s’est appropriées pour ses immenses plantations de palmiers à huile. Le conflit a attiré l’attention mondiale parce que l’entreprise était financée en partie par la Société financière internationale (SFI), l’agence du conglomérat de la Banque mondiale qui accorde des prêts aux entreprises privées.
En septembre 2015, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) organisera le Congrès forestier mondial à Durban, en Afrique du Sud, sur l'« avenir durable » des forêts du monde. Les décideurs politiques assisteront également à cette réunion, dominée par l'industrie du bois.
Une enquête centrée sur le port fluvial de Pucallpa, dans la région d'Ucayali, en Amazonie péruvienne, révèle que les femmes qui servent dans les bars autour du port et celles qui travaillent dans les cuisines des camps d'exploitation forestière (légaux et illégaux) sont soumises à une exploitation sexuelle constante et beaucoup d'entre elles sont aussi victimes d'un trafic sexuel.
Un rapport de la Rainforest Foundation UK montre comment les tentatives de gestion communautaire des forêts dans le bassin du Congo n'ont jusqu'à présent pas été en mesure d'apporter des droits ou des avantages significatifs aux communautés locales. Seulement environ 1 % du total du Bassin du Congo est sous le contrôle ou la gestion formels des communautés locales tandis que l'exploitation forestière industrielle représente de loin la plus grande utilisation des terres dans la région.
Les forêts anciennes disparaissent à un rythme « sans précédent » dans les zones protégées au Cambodge, selon un nouveau rapport du groupe Forest Trends. Ces dernières années, le gouvernement cambodgien a accordé ce qu'on appelle des concessions foncières économiques (Economic Land Concessions - ELC) à de grandes entreprises agro-industrielles qui veulent mettre des terres en exploitation. Sous le couvert de la création d'une plantation d'hévéas, par exemple, les arbres sont abattus et exportés.