Les autres informations

Dans une étude sur le climat et le développement récemment publiée en Allemagne on peut lire les affirmations suivantes : « La pauvreté touche beaucoup, trop de personnes, et elle touche les hommes et les femmes de façon différente et en nombre différent. La plupart des pauvres sont des femmes, comme la recherche l’a montré, et cela est lié au fait que dans la plupart des pays les femmes et les jeunes sont victimes de discrimination juridique et sociale.
Vivre ne doit pas forcément être une lutte contre des pouvoirs meurtriers. La vie des femmes et des hommes ayoreo des groupes isolés (sans contact avec notre civilisation) n’était pas une lutte, c’était vivre dans leurs territoires et avec eux, depuis des siècles. Aujourd’hui cependant, et malgré eux, leur vie devient résistance, endurance et obligation de lutter, depuis qu’un autre monde est venu envahir le leur et le dominer…
Sicilia Snal (25 ans) est une femme garo du village de Sataria, situé dans la forêt de sals de Modhupur. Cette forêt de 62 000 acres seulement est pourtant la troisième du Bangladesh, un pays dont le taux de boisement par personne est parmi les plus faibles du monde. Sicilia doit se rendre dans la forêt voisine pour ramasser du bois de feu. Elle et les autres villageois ont toujours joui de ce droit.
Qu’est-ce que le bonheur ? Les réponses pourraient être nombreuses ; nous pourrions même considérer que le bonheur est une question strictement personnelle. Pourtant, au moins deux aspects du bonheur sont universels : d’une part, nous voulons tous l’obtenir ; d’autre part, il est difficile que quelqu’un puisse se déclarer heureux s’il a faim ou froid, s’il n’a pas de maison ou d’accès aux connaissances accumulées par l’humanité.
Plantar S.A. Reflorestamentos, une entreprise sidérurgique et de plantation en activité au Brésil, dans l’État de Minas Gerais, s’efforce depuis longtemps d’obtenir de l’argent par le biais du Mécanisme de développement propre (MDP).
Un article publié dans EU.observer.com [1] nous apprend que « dans un brouillon de communiqué de la Commission européenne qui donne aux États membres des orientations sur l’utilisation des biocarburants, les plantations de palmier à huile, une des sources de biocarburant les plus destructrices, sont classées parmi les forêts. En essence, le document allègue que ces plantations sont suffisamment hautes et ombragées pour compter comme des forêts ».
Un projet de recherche a été mis en œuvre au Laos pour évaluer les conséquences économiques, écologiques et sociales des grandes concessions pour la plantation d’hévéas et pour faire des recommandations sur l’aménagement futur du territoire. Les recherches ont duré une année, de juillet 2007 à juillet 2008, et elles ont porté sur deux provinces du Sud du Laos (Champassak et Salavane) choisies à cet effet.
Le communiqué suivant a été publié par le Réseau latino-américain contre la monoculture d’arbres (RECOMA). Il dénonce la situation de violence que vivent aujourd’hui les communautés et les peuples autochtones de la Selva Lacandona, au Chiapas. « Appel à la solidarité internationale pour protéger la Selva Lacandona du Chiapas, au Mexique. Février 2010.
D’après le géographe Carlos Walter Porto-Gonçalves, les modèles économiques fondés sur la monoculture seront toujours incompatibles avec un environnement sain et équilibré. Toute plantation industrielle, et en particulier celle de millions d’eucalyptus clonés, est incompatible avec le développement durable.
Deux réalités différentes coexistent dans le secteur forestier de l’Indonésie. Dans l’une, on continue de détruire la forêt, de drainer les tourbières, d’abattre et de brûler les forêts et de les remplacer par des plantations industrielles d’arbres. Les droits des peuples autochtones et des communautés locales sont également rasés au bulldozer. Dans l’autre réalité, on plante des arbres, on restaure les forêts et les émissions de gaz à effet de serre seront bientôt de l’histoire ancienne.
Dans plusieurs provinces du Nord du Mozambique, les plantations de pins et d’eucalyptus avancent sur des terres qui appartiennent à des communautés de familles paysannes. Il s’agit d’un processus relativement récent, encouragé par le gouvernement mozambicain qui voit dans la monoculture d’arbres un moyen d’accélérer le développement et le progrès, surtout dans les régions les plus éloignées, comme la province de Niassa.
Les forêts naturelles ne sont pas les seuls paysages que les plantations d’arbres sont en train d’envahir. Les prairies indigènes de l’Afrique du Sud, riches en diversité biologique, sont maintenant remplacées à toute vitesse par la monoculture d’espèces très consommatrices d’eau, comme l’eucalyptus et le pin, utilisées pour l’exportation de pâte à papier.