Articles de bulletin

Fin 2013, un groupe de représentants d’ONG africaines, indonésiennes et internationales s’est réuni avec des membres de La Vía Campesina et du Réseau africain de biodiversité, à Calabar, Nigeria, pour parler de l’expansion massive des plantations industrielles de palmiers à huile sur le continent africain et pour discuter, en particulier, de la situation au Nigeria, en Sierra Leone, au Bénin, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo et au Gabon.
  Les plantations industrielles de palmiers à huile se multiplient dans de nombreux pays du Sud, et de plus en plus en Afrique et en Amérique latine, en envahissant les territoires des populations rurales, des peuples indigènes et des communautés traditionnelles afin de produire de l’huile de palme pour l’exportation ou des agrocarburants pour les marchés étrangers.
Le gouvernement de l’État du Sarawak a loué provisoirement à Woodijaya Sdn Bhd, filiale de Rimbunan Hijau Sdn Bhd, le Lot 197 Teraja LD et le Lot 1200 Puyut LD, qui totalisent 4 658 hectares. Cette concession d’une durée de 60 ans, qui a été accordée par le Département de l’Aménagement du Territoire, se superpose à des terres qui appartiennent aux Malays de Marudi et aux Ibans de Lubuk Amam.
De nos jours, beaucoup de grandes entreprises consacrent quelque espace ou une ligne d’action à mettre l’accent sur l’égalité des chances qu’elles offrent aux femmes. Ces entreprises se soucient de montrer qu’elles accordent de l’importance au fait d’intégrer des femmes dans leurs stratégies. Un tel souci semble être une position politiquement correcte en ce moment où, heureusement, se multiplient dans de nombreux pays les politiques qui visent spécifiquement les femmes, afin de réduire l’inégalité historique.
Aujourd’hui, nous sommes confrontées à une forte restructuration du système qui, pour maintenir l’ordre d’oppression et d’exploitation, met en évidence et élargit les mêmes mécanismes violents d’accumulation de richesse qui étaient à son origine.