Articles de bulletin

L’Amazonie est convoitée et pénalisée par des mégaprojets d’infrastructure insérés dans le PAC (Programme d’Accélération de la Croissance du gouvernement brésilien) et l’IIRSA (Initiative d’Intégration de l’Infrastructure Régionale Sud-Américaine), qui favorisent l’exploitation et l’exportation des ressources naturelles au profit des grandes entreprises transnationales.
L’Amazonie péruvienne et les zones voisines qui s’étendent sur d’autres pays sont habitées par différents peuples ou groupes de peuples en isolement volontaire. Leurs langues ont surtout été classées dans deux familles linguistiques : aruaque et pano. D’autre part, il existe un grand nombre de groupes pas encore identifiés dans la vaste région où se trouvent les sources des fleuves Tahuamanu, Yaco, Chandless, Las Piedras, Mishagua, Inuya, Sepahua et Mapuya, au sud-est.
En 1999, un décret présidentiel a donné naissance à ladite Zone Intangible [Zona Intangível] TagaeriTaromenane (ZITT) dans le Parc National Yasuni. Une action significative, qui interdirait pour toujours des opérations extractivistes, y compris l’exploration pétrolière. Selon le décret, les zones intangibles sont des « espaces protégés d’une grande importance culturelle et biologique, où il est interdit de réaliser tout type d’activité d’extraction en raison de leur valeur élevée pour l’Amazonie, l’Équateur, le monde, les générations actuelles et futures ».
Une autre grande menace plane sur certains groupes isolés : le tourisme de masse pratiqué par les agents touristiques privés et les guides locaux, qui n’hésitent pas à survoler les territoires identifiés pour satisfaire les touristes.
Vivant sur leur propre île d’à peine 72 km2, les Sentinelles sont probablement la tribu la plus isolée dans le monde. On pense qu’ils sont les descendants directs des premières populations humaines venues d’Afrique et qu’ils vivent sur l’île de North Sentinel (l’une des Îles Andaman) depuis 55 000 ans. Ils ont attiré l’attention internationale après le tsunami asiatique de 2004, quand un membre de la tribu a été photographié en train de lancer des flèches contre un hélicoptère des gardes-côtes venus voir s’ils avaient survécu.
1. Une vision des Jarawas, avec qui le contact a été établi récemment
Quel est le sens d’une nouvelle Journée Internationale de Lutte contre la Monoculture d’Arbres, qui aura lieu le 21 septembre prochain ? Certains peuvent questionner le pourquoi de cette Journée, et pourtant ces monocultures ne cessent de croître à travers le monde. Existe-t-il un moyen de stopper l’expansion des monocultures de palmiers à huile, pins, acacias, hévéas, eucalyptus ?
    Ici en Indonésie, dès son entrée à l’école l’enfant découvre la ville de Merauke par le biais de la chanson patriotique Dari Sabang Sampai Merauke [littéralement, « De Sabang à Merauke », de la ville la plus à l’ouest à la ville la plus à l’est du pays]. La chanson parle de l’unité et de la gloire de l’Indonésie sur toutes ses îles, grandes et petites, qui vont de la ville occidentale de Sabang à la ville orientale de Merauke.
Dans le sud-est asiatique, peu d’endroits sont capables de surpasser Palawan, aux Philippines. En 1990, l’UNESCO a déclaré l’ensemble de la province « Réserve de l’Homme et de la Biosphère ».
« L’entreprise avait promis d’augmenter la couverture forestière, mais elle a planté des maniocs ; le manioc n’est pas un arbre ; une plantation de maniocs n’est pas une forêt ». (Habitant d’Ansar Chambor, Pursat, Cambodge)
  Dans son livre “Le palmier à huile en Afrique: le passé, le présent et le futur ” publié en décembre 2010, notre cher collègue Ricardo Carrere a présenté un panorama historique et actuel des monocultures du palmier à huile en Afrique(voir, en anglais, http://wrm.org.uy/oldsite/countries/Africa/Oil_Palm_in_Africa.pdf).