Articles de bulletin

La Haute Cour administrative (PTTUN) de Medan a statué en faveur de l'organisation WALHI, annulant les décisions administratives qui avaient abouti à délivrer à la PT Kalista Alam le permis de faire une plantation de palmiers à huile d'une superficie de 1 605 hectares dans la forêt de tourbière de Rawa Tripa, district de Nagan Raya, Aceh.
La deuxième « Commercial Farm Asia », une foire qui rassemble des investisseurs et des représentants du gouvernement du Myanmar et d'autres pays du Sud-Est asiatique, s'est tenue à Yangon, Myanmar, les 11 et 12 octobre. L'objectif était de discuter sur la manière de faciliter et d'élargir les investissements en agriculture industrielle et en industries extractives.
La lutte dans le district de Geragai Jusqu'en 2011, 18 compagnies avaient au total 663 809 ha de concessions dans des zones boisées réparties sur 8 régences de la province de Jambi, Sumatra. Près de 50 % de cette surface – 293 812 ha – sont contrôlés par une seule grande société, la PT WiraKaryaSakti (PT WKS), filiale du groupe Sinar Mas. La concession de la PT WKS est répartie sur 5 régences : Tebo, Batanghari, Muaro Jambi, TanjungJabung Barat, et TanjungJabung Timur.
Le 21 septembre dernier, les organisations écologistes portugaises Liga para a Proteção da Natureza(Ligue pour la protection de la nature) et Quercus ont commémoré la Journée internationale contre la monoculture d'arbres en lançant une pétition contre le projet d'un nouveau régime de boisement et de reboisement, récemment présenté par le gouvernement.
Une fois de plus nous sommes au mois de septembre. Depuis plusieurs années, nous rendons hommage en ce mois aux femmes et aux hommes qui luttent, dans le monde entier et de diverses manières, contre les plantations industrielles d’arbres, pour défendre leurs territoires et leurs forêts, à la différence des grandes entreprises et des investisseurs voraces qui convoitent ces mêmes terres par l’appât du gain.
Scandales autour des aliments pour bébés en Afrique, destruction des forêts tropicales pour faire des confiseries en barre : certaines entreprises, comme Nestlé, attirent le scandale comme la lumière attire les mouches. D’autres, que le magazine nord-américain Newsweek a appelées une fois les « entreprises Téflon », font presque exactement la même chose que leurs concurrents, mais les critiques n’y collent pas. Unilever en est le prototype : son engagement à l’égard de l’environnement est même loué par de grandes organisations écologistes internationales comme le WWF.
Sappi Ltd, producteur sud-africain de pâte et de papier, prévoit de construire une centrale électrique fonctionnant à la biomasse, à Ngodwana Mill, Mpumalanga. Elle aurait une capacité de production d’environ 50 mégawatts, et alimenterait le réseau électrique public. Cet investissement porte le nom trompeur de « Projet d’énergie électrique verte » (GEPP d’après l’anglais). En fait, l’électricité produite sera aussi verte que l’intérieur de la chaudière de Sappi.
Le Libéria est un petit pays d’Afrique occidentale peuplé par près de 3,5 millions de personnes ; son économie est surtout agricole et dépend fortement de la terre et de ses ressources. La majorité de la population habite les zones rurales et pratique l’agriculture de subsistance et le commerce de produits forestiers pour obtenir des revenus. Les installations de santé sont médiocres et, à certains endroits, inexistantes ; la plupart des enfants n’ont pas accès à de l’eau potable ni à une éducation décente.
Par suite de la demande croissante de latex naturel qui a eu lieu ces dernières années, les grandes plantations d’hévéas sont en train de s’élargir au Laos, provoquant des conflits avec les communautés locales dans un pays où, au début des années 1990, il était accepté par tout le monde et reconnu par les érudits et par tous ceux qui étudient le pays que près de 80 % des habitants dépendaient directement des forêts et des fleuves pour leur bien-être physique, spirituel et culturel.