Selon la FAO, l’arrêt du déboisement n’est pas un problème politique, ni social, ni même environnemental : c’est une question de définitions.
Articles de bulletin
Asia Pulp & Paper (APP) est une société papetière géante qui, depuis longtemps, déboise la province indonésienne de Riau, à Sumatra, en détruisant les forêts des tourbières de Krumutan et Bukit Tigapuluh. La plupart du déboisement (estimé à 25 %) du couvert forestier originel a eu lieu dans des zones au sol riche en carbone.
La Commission européenne affirme que l’Écolabel de l’UE n’est attribué qu’aux « meilleurs produits, les plus respectueux de l’environnement ». Pourtant, quand cet Écolabel a été accordé à Golden Plus et Lucky Boss, deux marques de papier à photocopier fabriquées par Pindo Deli, filiale d’Asia Pulp & Paper, cette affirmation a été fausse.
De par son étendue, Madagascar est la quatrième île du monde. Elle est souvent décrite comme l’un des pays les plus pauvres de l’Afrique ; plus des trois quarts de sa population dépendent surtout de l’agriculture pour leur subsistance.
Les zones humides sont des écosystèmes riches en diversité biologique, qui sont toujours ou temporairement inondées d’eau douce, salée, mixte ou marine et dont la profondeur maximale est de 6 mètres. Il peut s’agir de marécages, de marais salants, de tourbières, de lacs ou d’étangs, généralement peuplés d’herbes, d’algues marines, de palétuviers ou d’autres types de végétation.
Le mois dernier, un nouveau partenariat pour le carbone forestier de l’Australie et l’Indonésie a été annoncé dans le cadre de l’Initiative internationale sur le carbone forestier, une initiative gouvernementale gérée par l’AusAID et le Département du changement climatique.
Le concept de zone protégée, né au 19e siècle aux États-Unis pour désigner la conservation au moyen de l’établissement de « parcs nationaux », fit partie de la colonisation de « l’Ouest sauvage » et il a souvent servi depuis à s’approprier des territoires qui appartenaient aux autochtones pour les mettre sous le contrôle d’États, de centres de recherche ou d’entreprises.
El Pambilar est entré dans les annales de l’Équateur parce qu’il s’agit d’une forêt indigène de 3 123 hectares que les paysans et l’entreprise forestière Bosques Tropicales S.A. Botrosa, du groupe Peña Durini, se disputent depuis 1997.
Après l’échec fracassant et annoncé de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques qui s’est réunie à Copenhague en décembre 2009, le président de la Bolivie, Evo Morales, a pris l’initiative de convoquer un sommet d’un autre genre pour chercher des solutions.
Les solutions inefficaces et injustes au problème du changement climatique, par lesquelles ont prétend maintenir le statu quo au moyen des compensations et du commerce du carbone, sont de plus en plus critiquées par la société civile mondiale.
Il est évident pour tous que nous sommes embarqués dans un long et parfois résisté processus de prise de conscience des relations sociales entre les sexes, dans lesquelles, de façon générale, la femme a toujours été en situation d’inégalité et de subordination.
Les femmes jouent souvent un rôle crucial dans les conflits environnementaux liés à l’extraction du pétrole, aux activités minières, à l’exploitation forestière, à l’aquaculture de crevettes et aux plantations d’arbres. Ces femmes courageuses n’hésitent pas à défier les pouvoirs politiques, les tyrans locaux et la violence armée pour protéger les ressources naturelles dont elles et leurs familles dépendent. Elles protègent leur culture, leur façon de vivre, les lieux sacrés et leurs moyens de subsistance.
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