Articles de bulletin

La 10e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) aura lieu à Nagoya, Japon, du 18 au 29 octobre 2010. La CDB aura là une bonne occasion de répondre à la demande de plus en plus pressante de définir sérieusement un des écosystèmes les plus riches en diversité : la forêt.
En cette année 2010, nous sommes confrontés aux crises combinées de la biodiversité, de l’alimentation, des combustibles, de l’économie et du climat. La conservation et l’utilisation rationnelle de la biodiversité est fondamentale pour s’attaquer à ces crises et tracer un chemin réellement durable pour l’humanité.
Résumé Les forêts du monde sont menacées de beaucoup de manières. Les parties à la CDB doivent prendre des mesures immédiates et sérieuses contre le déboisement, en s’attaquant à ses causes profondes et en respectant les droits des peuples autochtones. Les parties ne doivent pas accepter aveuglément les termes du système REDD (réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts) fondé sur le marché, et doivent adopter une définition de forêt qui coïncide avec les principes et les objectifs de la CDB.
Un groupe de réseaux et d’organisations socio-environnementales, préoccupé par la possibilité que les Nations Unies avalisent finalement des politiques qui acceptent et promeuvent les arbres transgéniques, ont lancé une alerte sur les préjudices qui en découleraient, et qui se trouveraient aggravés dans le modèle de plantations à grande échelle en régime de monoculture.
Sólo disponible en inglés Endless rows of tree trunks pass before our eyes behind the car window. In the utmost south of the Brazilian state Bahia, eucalyptus plantations are a common sight. Sometimes we can see the remains of the Mata Atlântica, the majestic Atlantic Rainforest that used to cover the region. Now there is only four percent left. Logging companies and sawmills have made huge profits here.
Sólo disponible en inglés. Two previous WRM Bulletins (January and September 2009)  reported on the “biochar” concept – the idea of producing charcoal on a large scale and applying it to soils on the assumption that this will store carbon for thousands of years and slow down if not reverse climate change as well as making soils more fertile, producing ‘renewable energy’ and doing all sorts of other magical things.[1]
Recientemente se acaba de difundir un nuevo trabajo del Profesor Walter de Paula Lima (WPL) titulado “A silvicultura e a água: Ciência, Dogmas, Desafios”,  que parece cuestionar la experiencia de numerosas comunidades que han vistos afectados sus recursos hídricos por la instalación de grandes monocultivos de eucaliptos. Sin embargo, en realidad el trabajo de WPL aporta una serie de elementos que –a pesar de los objetivos del autor- de hecho confirman lo que las comunidades ya saben: que los grandes monocultivos de eucaliptos efectivamente afectan el agua.
Au milieu d’un désert vert de 60 000 hectares de plantations de palmiers à huile se trouvent 150 hectares de terres agricoles et boisées qui appartiennent au village d’Apouh A Ngog de la région d’Edéa, au Cameroun. Le village en question, comme tant d’autres, est encerclé par les plantations et, depuis des années, est en conflit avec Socapalm, filiale locale du groupe français Bolloré [1].
Comme les années précédentes, ce 21 septembre est la Journée internationale contre la monoculture d’arbres. Dans le but de soutenir la lutte contre l’expansion des « déserts verts », la journée est consacrée à dénoncer les effets de ce système sur la vie des millions de personnes concernées.
L’histoire des 500 dernières années du continent africain est celle du pillage de ses ressources et de l’exploitation violente de ses peuples par des pouvoirs étrangers (surtout européens) qui ont accumulé des richesses au prix de la souffrance (et la mort) de millions d’Africains et de la destruction de leurs ressources.