Articles de bulletin

Cela fait déjà de nombreuses années que l’expansion de l’industrie papetière se traduit par l’occupation de millions d’hectares de terres avec de grandes plantations d’arbres en régime de monoculture. Souvent déguisées en « forêts », ces « déserts verts » ont envahi de vastes territoires et de riches écosystèmes, surtout dans les pays du Sud.
El 26 de Julio se celebra a nivel internacional el Día de la Defensa del Ecosistema Manglar. Esta fecha conmemora el día de 1998 en que el activista Hayhow Daniel Nanoto murió de un paro cardíaco en Ecuador mientras participaba en una protesta masiva organizada por FUNDECOL y Greenpeace Internacional, junto con la comunidad de Muisne, para desmantelar un estanque de cría de camarones establecido ilegalmente, en un intento por volver esta zona de manglar a su estado anterior.
Los bosques de mangle son vitales para mantener los ecosistemas costeros sanos en muchas regiones del planeta. Son el respaldo de una enorme variedad de especies marinas en intricadas redes alimenticias que se asocian directamente con los propios árboles de mangle.
La plupart des Baka, des Bagyeli et des Bakola, que l’on appelle « les gens de la forêt », vivent toujours de la chasse et de la cueillette et, bien que certains fassent aussi des cultures annuelles, la majorité sont encore tributaires de la forêt. Pour eux, la forêt est leur foyer ancestral, leur épicerie, la racine de leur existence et leur droit coutumier [cf. Bulletin nº 87 du WRM].
Corría el año 1998 cuando los Pueblos Ancestrales del Ecosistema Manglar del Ecuador decidieron unir sus esfuerzos en una gran campaña denominada “¿Y si se Acaba el Manglar?” en la isla de Muisne, ubicada en la provincia de Esmeraldas en la costa norte del Ecuador, donde más del 85% de sus manglares se convirtieron en menos de 30 años en piscinas para la cría en cautiverio de camarón.
Si vemos un mapa de la cobertura forestal de la república de Guatemala, podremos observar que a lo largo de la línea costera del Pacífico se encuentran de manera interrumpida y dispersa los escasos bosques de manglar. Estos han quedado como islas rodeadas de una serie de actividades que comprometen su permanencia y los beneficios que aportan a las comunidades y a la conservación.
Tous les quatre ans, des millions de personnes du monde entier deviennent soudain des fans de football. Beaucoup d’entre nous savent bien que la FIFA est une organisation corrompue, une énorme machine à faire de l’argent. Nous savons aussi que le football est une grosse affaire pour de nombreuses sociétés transnationales très destructrices. Nous savons même que, dans bien des cas, les joueurs de football ne sont que des gladiateurs modernes, des marchandises humaines vendues sur le marché de la FIFA.
Pour l’instant, l’initiative pour réduire les émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts (REDD) n’est qu’un ensemble de propositions et de quelques projets pilote. Néanmoins, il existe de fortes pressions pour la mettre en œuvre le plus vite possible, à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du processus des Nations unies, dans le but d’inclure le carbone des forêts dans la série de mécanismes de permis d’émission et de compensation des émissions.
La 3e session du Tribunal permanent des peuples a eu lieu à Madrid, en Espagne, les 14 et 15 mai de cette année, à la demande du réseau Enlazando alternativas qui relie l’Europe, l’Amérique latine et les Caraïbes.
Comme nous l’avons rapporté en octobre 2009, en Inde comme en Uruguay l’entreprise sidérurgique coréenne POSCO a été autorisée à occuper dans les deux pays des territoires très prisés par leurs habitants.
Nous assistons à un processus mondial d’expansion de l’agro-industrie et de l’accaparement de terres dans le Sud. Au moyen du bail, de la concession et même de l’achat, des entreprises ou des États étrangers s’emparent de grandes étendues de terres agricoles pour produire des aliments de base ou des agrocarburants pour l’exportation. On estime qu’un millier d’investisseurs ont pris pour cible plus de cinquante pays d’Asie, d’Océanie, d’Afrique et d’Amérique latine [1].
Un groupe d’organisations sociales latino-américaines [1] s’est réuni à Montevideo pour analyser les accords de libre-échange (ALE) que l’Union européenne (UE) a signés en mai dernier avec l’Amérique centrale, la Colombie et le Pérou. En plus de comporter un grave danger pour la souveraineté alimentaire des peuples, les forêts, les principaux écosystèmes de la région et la pêche artisanale, ces ALE vont aggraver le changement climatique.