Nous assistons à un processus mondial d’expansion de l’agro-industrie et de l’accaparement de terres dans le Sud. Au moyen du bail, de la concession et même de l’achat, des entreprises ou des États étrangers s’emparent de grandes étendues de terres agricoles pour produire des aliments de base ou des agrocarburants pour l’exportation. On estime qu’un millier d’investisseurs ont pris pour cible plus de cinquante pays d’Asie, d’Océanie, d’Afrique et d’Amérique latine [1].
Articles de bulletin
Un groupe d’organisations sociales latino-américaines [1] s’est réuni à Montevideo pour analyser les accords de libre-échange (ALE) que l’Union européenne (UE) a signés en mai dernier avec l’Amérique centrale, la Colombie et le Pérou. En plus de comporter un grave danger pour la souveraineté alimentaire des peuples, les forêts, les principaux écosystèmes de la région et la pêche artisanale, ces ALE vont aggraver le changement climatique.
En tant que président de l’European Climate Exchange, Patrick Birley doit savoir de quoi il parle quand il dit que près de 95 pour cent des échanges de carbone du monde se font par l’intermédiaire de cette entité. Donc, quand il parle des marchés du carbone, nous ferions bien de l’écouter.
The International Work Group for Indigenous Affairs (IWGIA) has issued a report on the indigenous Ayoreo people in Paraguay and the injustices they have been experiencing due to the expansion of ranching, illegal sale of land and extractive industries (1).
More than a report, it is an urgent wakeup call that Director of Iniciativa Amotocodie Benno Glauser introduces as follows:
Non-indigenous society began to invade the vast territory of the Ayoreo only 50 years ago, with the goal of taking possession of the land.
L’Afrique est en train de devenir très vite la Terre promise pour les pouvoirs émergents – tels que le Brésil, la Chine et l’Inde – qui essaient de dépasser les vieux pouvoirs coloniaux dans la course pour les richesses de ce continent.
Avec la Conférence des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Mère-Terre, le gouvernement plurinational de Bolivie a rendu possible que se produisît un fait politique très important : les mouvements sociaux, avec une représentativité réellement importante, ont élaboré leur propre programme unifié, assorti d’une position radicale face au changement climatique – radicale car elle vise la racine du problème.
L’analyse de la Déclaration des Peuples [1] issue de la Conférence des peuples sur le changement climatique et les droits de la Mère-Terre, qui a eu lieu du 20 au 22 avril à Cochabamba, Bolivie, peut nous faire penser que le thème de l’égalité entre les sexes n’y a pas été abordé.
Lettre de l’écrivain Eduardo Galeano, lue lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la
Mère Terre.
Aujourd’hui commence à Cochabamba, en Bolivie, la Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la Mère-Terre, convoquée par le président bolivien Evo Morales.
En 2009, la creciente preocupación en Kenia acerca del gran consumo de agua por parte de los eucaliptos llevó al Ministro de Medio Ambiente, John Michuki, a ordenar arrancar estos árboles de los humedales y a prohibir que se los plantara a lo largo de ríos y cuencas hídricas. El WRM celebró estas medidas y aportó una visión de conjunto sobre el tema en su Boletín Nº 147 (octubre de 2009).
Asia Pulp and Paper (APP) es una de las compañías papeleras más controvertidas y destructivas del planeta. La empresa ha talado vastas áreas de selva tropical para alimentar su planta de Sumatra, Indonesia, productora de dos millones de toneladas de celulosa por año.
El gobierno de Mozambique está expandiendo las plantaciones a gran escala de monocultivos de especies exóticas de árboles de crecimiento rápido, principalmente eucalipto, pino y teca, en la región norte del país.
En août 2009, la Société financière internationale (SFI) et, peu après, le Groupe
Banque mondiale (GBM) dont elle fait partie, ont suspendu les prêts au secteur de
l’huile de palme, par suite des plaintes formulées par des ONG indonésiennes, des
organisations de peuples autochtones et des ONG internationales, qui avaient
déclenché une inspection du Bureau du Conseiller-médiateur de la SFI, dont le
rapport a été accablant.
Néanmoins, la Banque mondiale semble déterminée à continuer de financer
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