Les autres informations

La IIIe Conférence triangulaire des peuples organisée par la campagne No a ProSavana à Maputo, au Mozambique, en octobre 2017, a réuni des représentants et des organisations du Brésil, du Mozambique et du Japon. Cette Conférence s’inscrit dans un contexte où le gouvernement du Mozambique privilégie les partenariats publics-privés qui ont comme objectif principal de permettre l’arrivée d’investissements importants dans l’industrie agroalimentaire, les activités minières et les hydrocarbures.
Les Sengwer sont un peuple autochtone qui vit dans la forêt d'Embobut, dans les collines de Cherangani au Kenya. Depuis la domination coloniale britannique, les Sengwer ont été expulsés de leurs maisons. Maintenant, ces expulsions violentes ont lieu au nom de la conservation, pour protéger les forêts et pour répondre aux changements climatiques. L'Union européenne finance un nouveau projet de six ans : le Programme de protection des « châteaux d'eau » et d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques.
Près de cinquante ans après le début de sa mise en place, la monoculture de l'eucalyptus est devenue le facteur majeur de la détérioration des ressources hydriques dans la zone semi-aride du Minas, selon le technicien Walter Viana, responsable du Contrôle de l'environnement de la Direction générale de l'environnement et du développement durable du Nord du Minas et auteur d'une thèse sur la désertification dans la région.
Trois villages de Côte d'Ivoire ont appris en 2015 que le gouvernement avait accordé une concession couvrant un total de 11 000 hectares à la Compagnie hévéicole de Prikro (CHP), la filiale ivoirienne d'une société d'investissement belge, la Société d'investissement pour l'agriculture tropicale (SIAT), pour la création d'une plantation industrielle d'hévéas. Un rapport récent de l'ONG GRAIN relate la lutte menée actuellement par les communautés pour récupérer leurs terres.
Le dernier numéro du Bulletin du Réseau africain de la biodiversité (ABN) présente les processus suivis par les participants à la Réunion bisannuelle 2017 des partenaires à Nanyuki au Kenya pour analyser et réfléchir sur les actions du réseau au cours des deux dernières années.
Ce document d'information, compilé par le World Rainforest Movement (WRM) et la Timberwatch Coalition (TW), est maintenant disponible en swahili. Il s'intéresse à divers facteurs internes et externes influant sur les changements dans les surfaces de terres occupées par des plantations forestières industrielles dans 11 pays d'Afrique orientale et australe : le Malawi, le Mozambique, la Zambie et le Zimbabwe ; le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda ; l'Afrique du Sud, le Swaziland et le Lesotho et Madagascar.
(Disponible en anglais et en espagnol) Global Campaign to Reclaim Peoples Sovereignty, Dismantle Corporate Power and Stop Impunity press release:
Depuis 2003, le campement qui porte le nom de l’écologiste José Lutzenberger a concilié la production d’aliments sans produits agrotoxiques et la récupération de la forêt native de la région, la « Mata Atlántica. » C’est pourquoi ce campement a remporté le prix Juliana Santilli dans la catégorie expansion et conservation de l’agrobiodiversité. La zone, dégradée pendant des décennies par l’élevage pratiqué par les grands propriétaires terriens, a récupéré lentement.
Un nouveau rapport de Survival International documente des cas graves de violations généralisées et systématiques des droits humains commises entre 1989 et aujourd'hui au Cameroun, en République du Congo et en République centraficaine (RCA) par des agents de sécurité chargés de la protection de la faune sauvage, financés et équipés par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Wildlife Conservation Society (WCS), l'organisation dirigeante du zoo de Bronx à New York.
En octobre, le groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies s’est réuni pour développer un « instrument international juridiquement contraignant sur la régulation des activités des sociétés transnationales et d’autres sociétés en ce qui concerne les droits de l’homme. » La Campagne mondiale pour revendiquer la souveraineté des peuples, démanteler le pouvoir des transnationales et mettre fin à leur impunité a présenté son projet de Traité sur les sociétés transnationales et leur c
Les limites de la Réserve naturelle russe de Numto, en Sibérie occidentale, renferment un lac sacré, des grues menacées d'extinction et de précieuses zones humides pour les peuples autochtones des Nénètses et des Khantys. L'année dernière, les limites de la réserve naturelle ont été redéfinies par le gouvernement régional pour laisser la voie libre à de nouvelles activités de forage de la compagnie pétrolière Surgutneftegas qui conduisant ainsi à l'éviction des groupes autochtones.
Une entrevue de Dzodzi Tsikata, professeure de l’université du Ghana, explique clairement que « quiconque se déclare féministe doit obligatoirement reconnaître le lien entre les droits des femmes et le droit à la terre. » Par conséquent, ajoute-t-elle, « les droits des femmes touchent beaucoup de sphères reliées que l’on ne peut séparer. Si l’on se concentre uniquement sur un aspect et l’on ignore le reste, les droits des femmes ne se concrétiseront pas. »