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En novembre 2012, deux femmes ont été retrouvées mortes aux abords d'une plantation de palmiers à huile. Ces morts ont été perçues comme un avertissement clair à l'intention du village de Klong Sai Pattana, dans le Surat Thani, dans le sud de la Thaïlande. Les victimes avaient passé les quatre dernières années à se battre contre une entreprise d'huile de palme, Jiew Kang Jue Pattana Co. Ltd, dans un conflit foncier qui avait englouti cette petite communauté d'environ 70 familles.
C'est le titre d'un livre signé conjointement par Mordecai Ogada et John Mbaria. « Dans de nombreuses régions d'Afrique, la conservation s'accompagne d'un contrôle des terres d'une façon ou d'une autre. Elle se limite rarement au niveau de la seule observation des espèces et des problèmes, elle inclut toujours un contrôle des terres, pour le meilleur ou pour le pire », explique M. Ogada à l'occasion d'une présentation de son livre au Centre africain de l'Université de l'État du Colorado en mars 2017.
La mine d'Ambatovy, une énorme opération de huit milliards d'USD (en valeur actuelle), est destinée à extraire du nickel et du cobalt du riche sol de Madagascar. Ce projet a directement impacté une forêt de 2 500 hectares et certaines familles ont été déplacées du fait d'accords de compensation controversés qui ont divisé la communauté.
Ce rapport de l'organisation « War on Want » révèle l'ampleur du contrôle des entreprises britanniques sur les ressources minérales essentielles de l'Afrique, notamment l'or, le platine, les diamants, le cuivre, le pétrole, le gaz et le charbon. Il donne des informations détaillées sur la façon dont 101 entreprises cotées au London Stock Exchange (LSE) – pour la plupart britanniques – contrôlent les activités minières dans 37 pays d'Afrique subsaharienne.
L’organisation Biofuelwatch présente une nouvelle page web consacrée à ses analyses des divers aspects de la biotechnologie appliquée à la manipulation des produits agricoles, des arbres et des microbes pour la fabrication de biocombustibles et pour le développement de l’économie « biologique ».
Pour de nombreuses personnes, les projets REDD+ ont pour but de sauver les forêts. Or, ce système n’a jamais eu pour but de protéger les forêts et, d’ailleurs, il ne s’agit plus de projets mais de programmes qui couvrent des régions ou des provinces entières. Cependant, beaucoup de projets REDD+ continuent d’exister et de porter atteinte aux peuples autochtones et aux communautés forestières en fixant des restrictions à leur utilisation traditionnelle de la forêt. (1)
La Banque asiatique de développement (BAsD) est, depuis cinquante ans, la deuxième source de financement pour le développement de la région Asie-Pacifique, juste après le Groupe Banque mondiale. Focus on the Global South a publié un bulletin spécial qui met en lumière l’opposition de la population asiatique à la Banque.
Artigo 19 a présenté le rapport Vim Aqui Para Saber: O Que É O Carbono? (Je suis venu pour savoir ce qu’est le carbone. L’accès à l’information et à l’économie verte au Pará). Le rapport analyse et critique l’absence de moyens d’accéder à de l’information correcte sur les projets relatifs au marché du carbone et au système REDD+ (Réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts), et à la participation sociale aux projets de ce genre en cours au Pará.
Un rapport d’Oilwatch centré sur les dénommées « énergies extrêmes » réunit dix articles qui analysent les initiatives prises par des gouvernements et des entreprises pour maintenir la génération d’énergie d’origine fossile. Qu’il s’agisse de l’extraction de brut lourd et extra-lourd, de sables bitumineux, du forage en eau de plus en plus profonde ou de fracturation hydraulique, les énergies extrêmes ont besoin également d’une chaîne mondiale d’installations et de moyens de transport.
Présentée par l’organisation thaïlandaise TERRA, cette publication raconte l’histoire des communautés riveraines du Mékong dans 25 sous-districts de 7 provinces du nord-est de la Thaïlande (Isaan). Elle vise à donner vie aux connaissances particulières modelées par le fleuve international le plus long du Sud-est asiatique, le Mékong. Elle montre la délicate complexité de l’hydrologie et des écosystèmes secondaires du Mékong, qui sont la base de la vie et de la subsistance des peuples riverains.
L’organisation Biofuelwatch présente une nouvelle page web consacrée à ses analyses des divers aspects de la biotechnologie appliquée à la manipulation des produits agricoles, des arbres et des microbes pour la fabrication de biocombustibles et pour le développement de l’économie « biologique ». Le site comporte des recherches en profondeur concernant trois producteurs de biocombustibles (Algenol, Mascoma et Solazyme/TerraVia) ; il sera actualisé bientôt avec des rapports sur les algues et les biocombustibles cellulosiques, auxquels suivront
Un projet minier menace de détruire la presqu’île d’Ampasindava à tout jamais - une superficie qui compte environ 33 000 habitants, des communautés qui vivent essentiellement de la pêche et de l’agriculture. La société Tantalum Rare Earth Madagascar (TREM) y a obtenu de l’Etat malgache une concession de 300 km2, pour extraire des minerais faisant partis des terres rares -  la plus polluante au monde. Soutenez la pétition en français pour arrêter cette mine!