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Un rapport de l’atelier de formation de l’école d’agriculture écologique HEPA du Vietnam montre les différences qui existent entre les systèmes agricoles enracinés dans la culture, la loi coutumière et l’expérience sur le terrain accumulée des générations durant, et l’agriculture industrielle que plusieurs articles du présent bulletin décrivent comme une forme d’accaparement de terres et une menace pour les forêts et les peuples forestiers de la région du Mékong et d’ailleurs.
Les principaux groupes agro-industriels mondiaux sont en train de déployer un programme de partenariat public-privé destiné à prendre le contrôle de l’alimentation et de l’agriculture dans les pays du Sud.
SwissInfo a interviewé Kartini Samon, militante de GRAIN, sur les conséquences de la culture industrielle des palmiers à huile pour les communautés, et sur le rôle que jouent les banques suisses dans l’accaparement de terres en finançant l’expansion de ces plantations en Indonésie. Vous trouverez l’interview à l’adresse
Au cours de la dernière décennie, les Philippines ont beaucoup misé sur l’industrie minière ; 47 grandes mines étaient en activité et leurs conséquences environnementales et sociales étaient de plus en plus évidentes. Le rapport affirme que la possibilité de réglementer ou de fermer ces mines polluantes sera considérablement entravée par une série de traités d’investissement que le pays a signés et qui protègent en excès les investisseurs étrangers.
Le projet Montagne d’Or, prévu pour 2018, deviendrait la plus grande mine d’or du territoire français. Il aurait de graves impacts humains et environnementaux et ouvrirait la porte à d’autres multinationales minières qui veulent s’installer en Guyane, en plus de contribuer à l’expansion de l’extraction d’or uniquement pour le marché des bijoux de luxe. En effet, la demande industrielle ne représente que 8 % de l’or extrait, et la filière du recyclage en a fourni trois plus en 2015.
Dans le monde entier, les peuples indigènes subissent des arrestations, des harcèlements, la torture et la mort au nom de la conservation de la nature. Le parc national Kaziranga de l’Inde n’est qu’un exemple notoire de cette pratique inhumaine. Cinquante personnes ont été exécutées de façon extrajudiciaire par des gardes du tristement célèbre parc national au cours des trois dernières années.
Le 21 mars 2017, les ONG malaises The Consumers’ Association of Penang (CAP) et Sahabat Alam Malaysia (SAM) ont adhéré à l’action mondiale contre la définition de forêt de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU (FAO). Près de 200 organisations ont renouvelé l’appel adressé à la FAO pour qu’elle corrige sa définition trompeuse des forêts, qui a favorisé l’expansion des plantations industrielles d’arbres.
 « L’eau, c’est la vie. Si nous ne protégeons pas le fleuve Tanintharyi, la vie et la subsistance des habitants de la région qui dépendent du fleuve seront détruites »,  dit un habitant du bassin du Tanintharyi dans la présentation du film. « Nous devons éviter la destruction du fleuve pour le bien des générations futures.
Du 21 au 25 novembre 2016, une cinquantaine de personnes qui luttent pour défendre les territoires, les forêts et les moyens d’existence des communautés tributaires des forêts se sont rendues en Thaïlande pour une visite sur le terrain dans le nord-est du pays, suivie d’une réunion de trois jours à Bangkok. En plus d’une délégation thaïlandaise il y avait des participants du Myanmar, du Cambodge, du Vietnam, des Philippines, d’Indonésie, de Malaisie et de l’Inde.
En Indonésie, la résistance contre le complexe industriel de production de ciment de la société indonésienne Semen Indonesia, qui va détruire la forêt karstique de Kendeng, dans la zone montagneuse de Java, est croissante depuis quelque temps. Patmi, une femme d’un des villages du district de Tambakromo, a voyagé jusqu’à la capitale, Jakarta, pour se joindre aux protestations contre la destruction de la forêt.
Disponible uniquement en espagnol.  Convocatoria del COPINH (Consejo Cívico de Organizaciones Populares e Indígenas de Honduras):