Articles de bulletin

Des communautés indigènes du bassin Amazonien péruvien ont créé un réseau pour défendre les droits relatifs à leurs territoires et à leur autodétermination. Ils s’opposent à la déforestation, mais également aux projets conservationnistes et aux marchés de carbone – tels que les projets REDD – qui engendrent de nombreuses injustices et conflits internes.
La décision du peuple équatorien de mettre fin à l'extraction pétrolière dans le parc national Yasuní implique dorénavant de nouveaux défis : comment récupérer un territoire sacrifié et rendre justice aux zones affectées avec la solidarité de l'ensemble du pays.
Mocoa se situe entre les montagnes andines et l’Amazonie colombienne, au milieu d’un des bassins hydriques les plus importants du pays, territoire où cohabitent des communautés indigènes, afro-descendantes, des paysans et des colons. La demande croissante de minéraux pour la « décarbonation » dans le monde met à mal cette région, puisque les entreprises minières tentent d’avancer dans l’extraction du cuivre qui se trouve dans ses sous-sols.
Les Ka’apor est un peuple autochtone qui vit dans la région d’Alto Turiacu, dans le nord-est de Maranhão, au Brésil. Il s’agit du territoire autochtone le plus grand de l’Amazonie Orientale et de la portion préservée de forêt la plus importante dans cette région. C’est justement dans ces localités que les sociétés étrangères se sont installées pour proposer des projets REDD. Ces projets engendrent des conflits et suscitent le rejet d’une partie de la communauté qui s’organise pour leur résister.
In recent years, one of the biggest threats to the Venezuelan Amazon and to the Indigenous Peoples who inhabit it has been mining, especially gold mining.
Près de 30 ans de négociations des Nations Unies sur le climat ont abouti à la mise en place de politiques et de pratiques qui facilitent l'expansion constante de l'économie fondée sur les combustibles fossiles (et de ses profits) tout en dissimulant ses impacts négatifs inexorables sur les territoires où elle s'étend.
Le président Jokowi qualifie le parc industriel KIPI (Kalimantan Industrial Park Indonesia) de « plus grande zone industrielle verte du monde ». Mais en réalité, le projet KIPI n'est rien de tout cela. Il va occasionner une utilisation massive de combustibles fossiles, un accaparement des terres et de l'eau, tout en menaçant d'expulsion forcée des milliers de personnes vivant dans les communautés côtières. (Disponible en indonésien)
Au cours des deux dernières années, les initiatives de plantation d’arbres destinées aux marchés du carbone ont doublé. Mais qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs et séduisants avec des communautés , les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés rurales du Sud global.
Les projets de compensation de carbone mettent en péril la culture d'agriculture itinerante, la coupe d'arbres pour la survie et d'autres pratiques millénaires des peuples indigènes et des communautés traditionnelles de l'Amazonie. Les contrats sapent les stratégies locales de soins et de créativité des travailleurs, hommes et femmes, en les sous-évaluant, voire, en les niant complètement.
Une compilation d’articles du Bulletin du WRM vise à souligner le rôle néfaste joué par les entreprises et les organisations impliquées dans les systèmes de certification. Après trois décennies, force est de constater que la seule « durabilité » qu’ils assurent est celle de l’activité lucrative des grandes entreprises et de l´industrie même de certification.
L’association de femmes Afrise a lancé une pétition internationale pour arrêter la replantation de palmiers à huile près de leurs cases et des tombes de leurs ancêtres. Les femmes dénoncent des décennies d’abus sexuels, de spoliation de terres et de misère. Elles exigent qu’on leur restitue leur territoire pour mener une vie digne.
Les communautés mapuches résistent depuis des décennies aux effets du modèle forestier basé sur les monocultures à grande échelle. Dans la présente entrevue, Pablo Reyes Huenchumán, porte-parole de la communauté de Paillakawe, explique comment les communautés s’organisent et quels sont leurs principaux défis dans la lutte pour récupérer leurs territoires et maintenir leur culture.