Articles de bulletin

Pour le Liberia, comme pour plusieurs autres pays du Sud qui ont subi des siècles de colonialisme, sa richesse a été aussi sa malédiction. Les forêts tropicales couvrent 47 pour cent du territoire du pays. Entre 1989 et 2003, les recettes de l’exploitation forestière permirent de financer un conflit brutal grâce au pillage des forêts, qui étaient une ressource vitale pour les factions armées du Liberia : le bois sortait, l’argent et les armes affluaient. Il y avait tant de concessions illégales que leur superficie dépassait celle du pays.
En 2004, le réseau brésilien qui fait campagne contre la propagation des plantations d’arbres eut l’idée d’instituer une Journée internationale contre les plantations d’arbres en régime de monoculture, coïncidant avec la Journée nationale de l’arbre que l’on célèbre le 21 septembre. Il est important de souligner qu’il ne s’agit certainement pas d’une journée contre la plantation d’arbres en général, mais contre un type de plantation en particulier : les grandes plantations d’arbres en régime de monoculture.
Dans le cadre de la campagne nationale et internationale « Plus de violence à la campagne ! Coupez ce mal à sa racine ! », organisée au Brésil par Rel-UITA et la Confédération nationale des travailleurs de l’agriculture (CONTAG) contre la violence en milieu rural, une équipe constituée par Alvaro Santos, Emiliano Camacho et l’auteur de cet article s’est rendu de Montevideo, Uruguay, à l’état de Pará, dans l’Amazonie brésilienne.
Le PEFC (système de certification forestière paneuropéen) fut lancé entre 1998 et 1999 par les groupes forestiers nationaux, composés surtout d’associations de petits propriétaires forestiers de plusieurs pays d’Europe. Il adopta son nom actuel (Programme de reconnaissance des certifications forestières) après avoir intégré d’autres systèmes non européens. Il est gouverné par le Conseil du PEFC, constitué par les représentants des systèmes de certification nationaux qui en sont membres.
La dernière Conférence des Parties (CoP 8) à la Convention sur la diversité biologique a adopté une décision très importante (la Décision VIII/19), où elle « Recommande aux Parties d’adopter une approche de précaution lorsqu’elles examinent la question des arbres génétiquement modifiés ».
Le programme brésilien de certification forestière CERFLOR, reconnu par le programme international PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes), fut lancé officiellement en 2002 par le ministère de l’Environnement, de l’Industrie et du Commerce, et commença à fonctionner en mars 2003.
Les industriels forestiers chiliens annoncèrent en 2000 le lancement de leur propre label de certification forestière, le CERTFOR, créé sous les auspices de la Fundación Chile et de l’institut forestier INFOR, et avec le soutien financier de CORFO (Corporación de Fomento de la Producción). Après avoir essayé en vain de rejoindre le FSC (pour être légitimé au plan international), le CERTFOR s’adressa à un autre système de certification international : le PEFC. C’est ainsi qu’en octobre 2004 le système de certification chilien CERTFOR reçut l’homologation internationale du PEFC.
En Afrique, les concessions forestières sont généralement considérées comme des unités d’aménagement forestier. Pourtant, elles ressemblent plutôt à une sorte de monnaie d’échange dans un système caractérisé par la politique du pouvoir et l’exploitation.
Lorsqu’une opération forestière est certifiée dans le cadre du système du Forest Stewardship Council, cela devrait signifier que nous pouvons être tranquilles que la forêt en question est raisonnablement bien gérée. Malheureusement, il paraît que ce n’est pas le cas. SmartWood, une entreprise de certification accréditée par le FSC, a dernièrement certifié des opérations forestières au Laos qui produisent du bois illégal selon le Code forestier du pays.
Le Nicaragua subit depuis longtemps les effets de l’industrie minière. Les nombreuses exploitations d’or et d’autres minéraux métalliques y ont laissé des séquelles : détérioration écologique, pollution des ressources hydriques par des taux élevés de cyanure, de plomb et d’arsenic, et atteintes irréparables à la santé de milliers de travailleuses et de travailleurs qui, de surcroît, ont souffert des violations de leurs droits du travail.
Il existe dans le monde actuel des millions de personnes dont le niveau de consommation est inférieur à celui de leurs besoins élémentaires. Autrement dit, il y a des millions de personnes – des enfants pour la plupart – qui souffrent la faim et la misère. En revanche, des millions d’autres personnes, bien moins nombreuses que les premières, consomment en excès, sans que cela signifie que leurs besoins élémentaires, en tant qu’êtres humains, soient satisfaits.
L’histoire sociale, économique et politique de la PNG a été façonnée par ses forêts tropicales. Ces forêts presque impénétrables qui couvrent 60 pour cent de la surface terrestre du pays ont limité le commerce, défini les lois coutumières et modelé la vie et la culture. Lorsque le monde pense à la PNG, il voit ses forêts. Or, l’exploitation de ces systèmes de vie incomparables corrode maintenant la société et la politique de la PNG ; si elle ne laisse que des bénéfices économiques négligeables, ses effets sur la région sont, par contre, alarmants.