Les Bari sont un peuple minoritaire de la famille des Arawak, dénommée Les Enfants de la Forêt. Ils habitent le bassin du Catatumbo, dans le département du Nord de Santander. Les Motilón Bari parlent le bari-ara et possèdent leur propre organisation politique et sociale intérieure et extérieure. Leur autorité suprême est le Conseil autonome des Caciques, constitué par les vingt-trois caciques de leurs vingt-trois communautés. Leur économie étant axée sur l’autosuffisance, la défense de leur territoire équivaut à la préservation des biens naturels qui sont la base de leur subsistance.
Articles de bulletin
Le 26 juillet a été choisi en 2000 comme journée internationale pour la protection des mangroves en raison de la grande importance de cette date pour le mouvement latino-américain dirigé par Red Manglar (Réseau Mangrove). En effet, le 26 juillet 1998, Hayhow Daniel Nanoto, un activiste de Greenpeace originaire de la Micronésie, est mort d’une crise cardiaque alors qu’il participait à une manifestation géante organisée par FUNDECOL et Greenpeace International.
Dans bien des cas, les systèmes culturels de ceux qui habitent à l’intérieur ou en lisière de la forêt (y compris les citadins et les chercheurs qui étudient la culture) sont intimement liés au milieu forestier. Ces civilisations ont évolué au sein de la forêt, et leur survie requiert que leur environnement se maintienne.
En matière de certification des plantations, le FSC se retrouve dans une impasse où ce qui est en jeu n’est autre que sa crédibilité. Le processus intérieur de révision des normes pour la certification des plantations est très avancé et, en septembre de cette année, le Groupe de Travail constitué à cet effet présentera ses recommandations.
En novembre 2002, l’Assemblée générale du Forest Stewardship Council a approuvé une motion en faveur d’une révision de ses normes en matière de plantations. À l’époque, les plantations certifiées et générées suivant le système FSC couvraient 3,3 millions d’hectares.
Presque deux années plus tard, le FSC a lancé sa révision des normes sur les plantations lors d’une réunion à Bonn, en Allemagne. À ce moment-là, la superficie des plantations certifiées par le FSC était déjà de 4,9 millions d’hectares.
Les principales entreprises de plantation qui fonctionnent actuellement en Australie et qui ont été certifiées par le FSC sont Albany Plantation Forest Company Pty Ltd (23 509 ha), Timbercorp Forestry Pty Ltd (97 000 ha), Integrated Tree Cropping Limited (166 636 ha) et Hancock Victorian Plantations Pty Limited (246 117 ha).
Le WRM a organisé en 2003 une visite en Colombie pour connaître les populations affectées par les plantations de l’entreprise Smurfit et recueillir des témoignages sur le terrain. L’article rédigé à ce moment-là disait :
« Les gens nous ont dit que ‘les plantations ont épuisé l’eau’, que ‘les fumigations ont liquidé tout ce qu’il y avait au sol’, que ‘la faune a pratiquement disparu’, qu’il y avait auparavant ‘des nuées d’oiseaux’ mais que ‘maintenant, en été seulement quelques oiseaux apparaissent, mais pas en hiver’, et qu’il n’y a plus de poisson non plus ».
En avril 2006, la société de certification allemande GFA Consulting Group a décerné le label du FSC aux opérations forestières de la société Endesa-Botrosa et à ses plantations d’arbres de Río Pitzará, un établissement de 8 380 hectares situé sur la côte de l’Équateur (GFA-FM/CC-1267). La certification FSC d’Endesa-Botrosa (qui appartient au groupe forestier Durini) est un rude coup porté sur les communautés locales paysannes, indigènes et afro-équatoriennes, dont les forêts et les styles de vie ont été dévastés par ces entreprises pendant des décennies.
Les forêts irlandaises ont subi un défrichage massif au cours des derniers siècles. Là où les arbres enlevés ont été remplacés on a planté, dans la majorité des cas, des conifères exotiques en régime de monoculture ou presque ; la plupart de ces plantations ont été effectuées par une seule entreprise, Coillte, propriétaire de 438 000 hectares de plantations certifiées.
En 2002, Coillte Teorante a obtenu un certificat du Forest Stewardship Council par l’intermédiaire de Soil Association/Woodmark. Auparavant, elle avait été certifiée par la SGS.
Des organisations espagnoles réclament depuis plus d’un an, sans résultat, l’annulation de la certification de « gestion forestière responsable » délivrée par le FSC à la filiale de l’entreprise de pâte ENCE (Norfor). En juin 2005, l’« Asociación pola defensa da Ria », membre de la Fédération écologiste galicienne (FEG) a adressé à la délégation du FSC en Espagne une demande urgente d’annulation de la certification en question (http://www.wrm.org.uy/actores/FSC/cancelacionNORFOR.pdf), accompagnée d’un rapport critique à ce sujet (http://www.wrm.org.uy/actores/FSC/informeNORFOR.pdf.
Nous rapportons ci-dessous les conclusions présentées dans un rapport de voyage (disponible en espagnol, (http://www.wrm.org.uy/paises/Venezuela/Gira2006.pdf) concernant l’enquête récemment menée par quatre représentants du ‘Réseau latino-américain contre les monocultures d’arbres’ dans la région où se trouvent les plantations de pins d’Uverito, qui s’étendent sur 600 000 hectares dans les États de Monagas et d’Anzoátegui. En 2003, l’entreprise SmartWood en a certifié 12 parcelles, soit 139 650 hectares, appartenant à la société Terranova de Venezuela (TDV).
En tant que l’un de ses membres fondateurs, je suis responsable, du moins en partie, d’avoir permis l’existence d’une erreur néfaste dans le système du FSC lorsque celui-ci a été établi : pour le dire sans détours, les organes de certification censément « indépendants » accrédités par le FSC ne sont pas indépendants du tout.