Articles de bulletin

Taïwan possède de nombreux écosystèmes différents. Du fait de la complexité de sa topographie et de son environnement, l’île est extrêmement riche en espèces animales et végétales. Elle possède des forêts tropicales littorales, des forêts de feuillus, des forêts de conifères, des forêts mixtes de feuillus et conifères, et des prairies. Le système hydrique inclut des rivières, des marais, des lacs, des estuaires, des côtes, des récifs de corail, des zones humides.
En 1979, lorsqu’ils occupaient l’une des dernières zones boisées de la Mata Atlântica (la forêt tropicale atlantique), que l’entreprise Aracruz Celulose – Aracruz Florestal à l’époque – n’avait pas encore coupée, les peuples autochtones Tupinikim et Guarani de l’État d’Espirito Santo commencèrent une longue lutte pour récupérer leurs terres. Cette lutte s’interrompit en 1998, quand les communautés Tupinikim et Guarani, isolées et soumises à de fortes pressions, durent signer un accord avec Aracruz Celulose.
Le 10 mai dernier, Zenén Díaz Necul, un Mapuche de 17 ans, a été écrasé par un camion quand il participait à une manifestation organisée pour protester contre un attentat commis par les gardes forestiers de l’entreprise Mininco contre les symboles et les éléments culturels, spirituels et religieux des Mapuche. La protestation a eu lieu dans la zone du viaduc de Malleco. Face au meurtre brutal du jeune Mapuche Díaz Necul, la Coordination Mapuche Arauco Malleco déclare :
Le Plan Colombie s’est avéré utile aux groupes économiques du palmier à huile (voir les bulletins nos 47 et 70 du WRM). Des opérations militaires et paramilitaires, de protection ou d’avancée du projet agro-industriel, ont eu lieu dans des territoires collectifs. Des routes ont été construites, des forêts coupées, des canaux artificiels creusés, en violant les droits de l’homme mais en toute impunité.
Le parlement du Paraguay a débattu en avril un projet de loi qui visait à protéger une partie du territoire où habite un groupe non contacté d’indiens Ayoreo-Totobiegosode. Les Ayoreo-Totobiegosode sont un des nombreux petits sous-groupes de la tribu Ayoreo à vivre en isolement volontaire dans divers endroits du Grand Chaco, du Paraguay et de la Bolivie.
L’Uruguay, qui jouit d’un système hydrologique abondant et dont le territoire s’étend sur une partie de l’aquifère Guarani – l’un des plus grands du monde – s’affiche comme un « pays naturel ». Il pourrait bien l’être, puisqu’il possède de vastes prairies, de riches sols productifs, de l’eau en abondance, un développement industriel peu étendu et une faible densité démographique.
Avant d’abattre des arbres, l’industrie du bois de la Tasmanie divise la forêt en « coupes ». Elle ouvre au bulldozer des pistes à travers la forêt. Lorsque tout est coupé, seuls les grands rondins sont emportés. On entasse ce qui reste, un grand volume de bois. Des hélicoptères déversent sur ces piles ce que l’industrie appelle gel de gasoil liquéfié (que nous appelons napalm), et on y met le feu. D’énormes nuages de fumée planent sur la Tasmanie pendant des semaines.
Le 27 avril dernier, une équipe internationale de représentants, dont ceux de l’association ghanéenne Wassa, des communautés affectées par les mines (WACAM) a demandé à Newmont Mining, le plus grand producteur d’or du monde, de réformer d’urgence ses pratiques en matière d’environnement et de droits de l’homme dans ses activités mondiales et de suspendre définitivement ses projets de nouvelles mines à ciel ouvert dans les terres agricoles densément peuplées des forêts du Ghana, de la Roumanie et d’une montagne du Pérou qui est la source d’eau potable de la population.
Le 10 mai dernier, Zenén Díaz Necul, un Mapuche de 17 ans, a été écrasé par un camion quand il participait à une manifestation organisée pour protester contre un attentat commis par les gardes forestiers de l’entreprise Mininco contre les symboles et les éléments culturels, spirituels et religieux des Mapuche. La protestation a eu lieu dans la zone du viaduc de Malleco. Face au meurtre brutal du jeune Mapuche Díaz Necul, la Coordination Mapuche Arauco Malleco déclare :
En octobre 2002, la Banque mondiale a adopté une nouvelle politique sur les forêts. Revenant sur la politique antérieure qui interdisait à la Banque de financer des projets susceptibles de détruire les forêts tropicales anciennes, la nouvelle politique, approuvée avec l’appui du WWF, visait à favoriser une participation plus poussée de l’institution dans le secteur forestier.
En 2004, le directeur du Projet pilote de gestion et de contrôle des concessions forestières (PPGCCF) de la Banque mondiale a décrit le système de concessions forestières du Cambodge comme « inapproprié sur le papier, dysfonctionnel dans la réalité ». Il aurait pu ajouter que tous les concessionnaires ont commis des infractions des lois ou des contrats et mis à sac ce que la Banque mondiale a dénommé « la ressource naturelle la plus importante du Cambodge du point de vue du développement ».
Malgré la controverse qui a entouré pendant des années les projets forestiers de la Banque mondiale en Inde, la Banque persiste à dresser des plans destinés à faciliter des prêts considérables pour de nouveaux projets forestiers dans plusieurs États du pays. En 2005, la Banque a lancé des projets pilotes de « gestion communautaire des forêts » (CFM) et de gestion participative des forêts (PFM) dans les États de Madhya Pradesh et de Jharkhand. Ces projets pilotes sont censés précéder des prêts importants visant des projets forestiers d’envergure à l’échelle étatique.