Articles de bulletin

Le premier producteur mondial de pâte d'eucalyptus blanchie projette de s'agrandir encore plus. L'année dernière, Aracruz Celulose a produit 2,5 millions de tonnes de pâte. L'entreprise examine maintenant cinq endroits possibles pour la construction d'une nouvelle usine, d'une capacité de production d'un million de tonnes par an. Au cours des deux prochaines années, Aracruz dépensera 600 millions de dollars à l'actualisation de ses usines de pâte actuelles et à l'élargissement de la surface de ses plantations, qui couvrent 305 600 hectares.
Le 13 décembre 2004 le Congrès paraguayen a approuvé la Loi nº 2524 « interdisant dans la Région orientale les activités de transformation et de réaffectation des surfaces à couvert boisé ». Cette loi, plus tard appelée Loi de Déforestation Zéro, mentionne que son objectif principal est de « veiller à la protection, la récupération et l'amélioration de la forêt indigène de la Région orientale ».
Dans les départements où l'industrie minière est dominante le taux de pauvreté est le plus élevé du pays. Tel est le cas de Cajamarca, où se trouve Minera Yanacocha, dont 51,35 % des actions appartiennent à la transnationale nord-américaine Newmont Mining Corporation, 43,65 % au groupe national Benavides et 5 % à la Société financière internationale de la Banque mondiale.
Le Forum social mondial n'est pas un espace pour rêver, mais pour échanger des idées sur la manière de faire réalité une aspiration commune. Le message est clair : un autre monde EST possible. Quel monde ? Un monde où la justice sociale prévaudra, où la paix existera vraiment, où la nature sera respectée, où chacun sera l'égal de l'autre.
A number of participants at the World Social Forum 2004 met in Mumbai and believing that forest issues are in essence social and political and that forest communities are increasingly affected by globalization --and new forms of trade and economic liberalization that comes in its way-- agreed on the need to create a global movement to ensure forest conservation and peoples' rights over forests. The principles on which the movement would be based were agreed upon and circulated by the groups as the Mumbai Forest Initiative - Statement of Principles.
Dans un monde de plus en plus fragmenté et spécialisé, il est fréquent que les réponses sociales et la résistance soient elles aussi forcément fragmentées et spécialisées. De nombreuses organisations sociales s'occupent d'un thème en particulier, s'éloignant souvent de l'ensemble de la question.
Le Groupe de Durban est une coalition d'ONG, de militants sociaux et environnementaux, de communautés, d'universitaires, de scientifiques et d'économistes du monde entier qui appellent à la création d'un mouvement mondial de base contre le changement climatique. Ce groupe dénonce l'actuelle approche erronée des négociations internationales et affirme qu'elle doit être contrée par la participation active d'un mouvement mondial des peuples du Nord et du Sud destiné à rendre à ceux-ci le contrôle du climat.
La foresterie scientifique qui eut son origine en Allemagne, vers la fin du dix-huitième siècle, est un exemple clair de la manière dont les forêts furent sorties des économies rurales locales et aménagées pour répondre aux besoins d'une économie étatique en voie d'industrialisation.
RECOMA (Red Latinoamericana contra los Monocultivos de Arboles) est un réseau décentralisé d'organisations de tous les pays d'Amérique latine. Son principal objectif est de coordonner les activités de résistance à l'expansion dans la région des grandes monocultures d'arbres, qu'elles soient destinées à la production de bois et de pâte, à la production d'huile de palmiste ou à jouer le rôle de « puits de carbone ».
Des milliers de personnes du monde entier s'apprêtent à voyager ce moi-ci vers Porto Alegre, Brésil, pour participer au Cinquième Forum social mondial (FSM). Si beaucoup d'entre eux ont des programmes spécifiques, ils partagent tous un objectif commun : travailler ensemble pour construire un autre monde possible.
Les communautés locales perçoivent en général la gestion des forêts comme une affaire publique. Pourtant, à l'intérieur du foyer les questions publiques et l'investissement reviennent à l'homme, tandis que les femmes sont responsables des affaires domestiques et ‘privées'. Du fait de leur rôle décisif dans la sécurité alimentaire du foyer, les femmes sont les plus affectées par les bouleversements dans la disponibilité des ressources.
Une alliance de nombreuses organisations pour l'environnement, le développement et les droits humains des autochtones a organisé un « Forum sur les Forêts » le 13 novembre 2004 à Kinshasa, dans le but de renforcer la lutte contre l'accroissement de l'abattage illégal dans les forêts tropicales de la RDC et pour le respect des droits des populations locales (voir bulletin nº 80 du WRM).