Articles de bulletin

Le Nigeria possède les mangroves les plus étendues de l'Afrique, dont la plupart dans le delta du Niger, où 11 700 kilomètres carrés de forêts marécageuses abritent plusieurs espèces végétales et animales uniques.Pourtant, cette richesse inestimable est menacée par l'industrie pétrolière contrôlée par des transnationales telles que Shell, Agip, Mobil, Texaco et Chevron.
La société civile de Mpumalanga s'est réunie le 5 mars 2005 dans une grange de la ferme de truites de Tim Brewer, à Katrinasrus, près de Machadodorp. Ce lieu de rencontre inhabituel a fourni à la plupart des participants l'occasion d'explorer des routes peu fréquentées. Ils étaient une cinquantaine, venus d'aussi loin que Gauteng et KwaZulu Natal.La réunion, convoquée par Philip Owen de Geasphere, « visait à permettre aux diverses organisations de partager leurs informations, de connaître... leurs points communs et de travailler en réseau de manière plus efficace ».
Les Mro (ou Mru) sont un des peuples autochtones qui habitent depuis longtemps les monts Chittagong. Ils sont absolument dépendants de la forêt, où ils pratiquent non seulement la chasse mais l'agriculture avec des variétés locales, dans des fermes et des jardins collectifs.
Le 31 mars 2005, le conseil d'administration de la Banque mondiale décidera s'il approuve une série de prêts et de garanties pour le barrage hydroélectrique Nam Theun 2 au Laos.
Le 18 octobre 2004, l'entreprise malaise Samling Plywood s'est vu octroyer par le Conseil malais de certification du bois (MTCC) un certificat de gestion forestière pour son exploitation censément durable de l'une des dernières régions de forêt tropicale primaire du Sarawak. Environ 80 % de la concession certifiée se trouvent dans le territoire traditionnel des Penan, où ils ont vécu comme nomades avant de devenir sédentaires, sous l'influence britannique, au milieu du XX e siècle. À présent, la région possède au moins 410 foyers et une population estimée de 2 000 personnes.
La coupe illégale sévit au Vietnam. Les journaux vietnamiens rapportent souvent de nouveaux scandales à ce sujet, et il suffit d'une poignée d'exemples de l'année dernière pour le prouver. En janvier, le Journal de l'Armée du Peuple a publié un article sur l'arrestation du « commerçant en bois bien connu » Nguyen Van Hung. En juin, le Labour Newspaper a informé que les gardes du chemin de fer avaient arrêté un train qui transportait du bois illicitement récolté. En novembre, l'affaire de coupe illégale la plus grande des plateaux centraux est arrivée à sa fin.
Dans la province de Misiones, située dans le Nord-Est de l'Argentine, les autorités de l'ancien village Mbya Guarani (voir bulletin nº 87 du WRM) sont allés au tribunal pour accuser de génocide le gouverneur de la province, Carlos Rovira.
Le premier producteur mondial de pâte d'eucalyptus blanchie projette de s'agrandir encore plus. L'année dernière, Aracruz Celulose a produit 2,5 millions de tonnes de pâte. L'entreprise examine maintenant cinq endroits possibles pour la construction d'une nouvelle usine, d'une capacité de production d'un million de tonnes par an. Au cours des deux prochaines années, Aracruz dépensera 600 millions de dollars à l'actualisation de ses usines de pâte actuelles et à l'élargissement de la surface de ses plantations, qui couvrent 305 600 hectares.
Le 13 décembre 2004 le Congrès paraguayen a approuvé la Loi nº 2524 « interdisant dans la Région orientale les activités de transformation et de réaffectation des surfaces à couvert boisé ». Cette loi, plus tard appelée Loi de Déforestation Zéro, mentionne que son objectif principal est de « veiller à la protection, la récupération et l'amélioration de la forêt indigène de la Région orientale ».
Dans les départements où l'industrie minière est dominante le taux de pauvreté est le plus élevé du pays. Tel est le cas de Cajamarca, où se trouve Minera Yanacocha, dont 51,35 % des actions appartiennent à la transnationale nord-américaine Newmont Mining Corporation, 43,65 % au groupe national Benavides et 5 % à la Société financière internationale de la Banque mondiale.
Le Forum social mondial n'est pas un espace pour rêver, mais pour échanger des idées sur la manière de faire réalité une aspiration commune. Le message est clair : un autre monde EST possible. Quel monde ? Un monde où la justice sociale prévaudra, où la paix existera vraiment, où la nature sera respectée, où chacun sera l'égal de l'autre.
A number of participants at the World Social Forum 2004 met in Mumbai and believing that forest issues are in essence social and political and that forest communities are increasingly affected by globalization --and new forms of trade and economic liberalization that comes in its way-- agreed on the need to create a global movement to ensure forest conservation and peoples' rights over forests. The principles on which the movement would be based were agreed upon and circulated by the groups as the Mumbai Forest Initiative - Statement of Principles.