Articles de bulletin

En 1994, un groupe de personnes de diverses ONG – dont le coordinateur actuel du WRM – avaient été invitées par les Masaï à visiter la forêt qu’ils essayaient de sauver du ‘développement’ du tourisme. Pour apporter à leur lutte le soutien international, un article avait été rédigé et diffusé en novembre de cette année-là dans le magazine du Réseau du Tiers Monde, Resurgence (disponible sur : http://nativenet.uthscsa.edu/archive/nl/9412/0140.html ). La lutte continue encore, mais un nouvel acteur est apparu sur scène : l’UICN.
Le réseau environnementaliste Geasphere a accusé le Conseil de bonne gestion des forêts (Forest Stewardship Council - FSC) d’agir de manière irresponsable en certifiant les plantations industrielles d’arbres qui prolifèrent en Afrique du Sud. Ces plantations industrielles ont un coût énorme pour l’environnement naturel et social, et ce coût n’a pas été quantifié, dit Philip Owen, membre de Geasphere, dans une lettre ouverte au président du FSC, David Nahwegabouw.
Le numéro mars-juin du magazine « Watershed » est centré sur le problème des plantations d’arbres au Cambodge, au Laos, en Thaïlande et au Vietnam, dans le cadre de la prolifération des plantations industrielle d’arbres dans le Sud en général. Ce numéro de Watershed est le résultat du travail en collaboration d’un grand nombre de personnes et d’organisations (de la région du Mékong mais aussi de l’extérieur) qui s’inquiètent des impacts de ces monocultures à grande échelle sur la société et sur l’environnement.
Dans une lettre adressée le 24 juin au Premier ministre de la République populaire de Chine, plus d’une douzaine d’organisations pour la conservation et une trentaine personnes de la communauté internationale universitaire et environnementale ont manifesté leur inquiétude au sujet de l’extraction forestière pratiquée par la Chine dans la région de N’Mai Hku, en Birmanie du Nord (la version intégrale de cette lettre est disponible sur : http://www.rainforestrelief.org/News_and_Events/ Rainforest_Relief_News/Burma_Forests_Letter/Letter.html ).
La péninsule de Leizhou est située à l’extrémité sud de la Chine sud-orientale, en face de l’île de Hainan. Elle compte 1 500 km de côtes et 12 500 km2 de terres au climat subtropical, avec des baies et des estuaires nombreux où l’on trouve de larges bandes de mangroves diverses et de vasières associées. Vingt-quatre espèces de palétuviers y ont été identifiées, dans une superficie totale de 3 300 ha de mangroves éparses le long de plusieurs bandes côtières isolées.
Aux entrées de la Réserve de Tigres de Pench, qui est à cheval sur les États de Maharashtra et Madhya Pradesh, il y a des panneaux qui annoncent : « bienvenue au pays de Mowgli ». Dans le livre pour enfants « Le livre de la jungle » que Rudyard Kipling écrivit au dix-neuvième siècle, Mowgli est un garçon qui grandit en parlant avec tous les autres habitants de la jungle, dont une mangouste et un éléphant. Il est indéniable que Mowgli et les siens vivaient dans la forêt dense en symbiose avec les animaux.
Le barrage Nam Leuk a causé des problèmes graves à la population locale, d’après un rapport récent du chercheur laotien Phetsavanh Sayboualavan. Ce rapport, fondé sur la visite de sept villages affectés par le barrage effectuée en mai 2003, décrit l’augmentation des troubles de santé, la pénurie de nourriture, les inondations, les pêcheries détruites, le bétail mort, l’abattage illégal et la corruption qui ont découlé du projet.
Le mot ‘écotourisme’ est peut-être le plus galvaudé qui soit. Autant l’industrie du tourisme que les projets gouvernementaux de ‘développement’ en usent et en abusent. Or, la plupart du temps il ne désigne que le simple tourisme, cette ‘industrie sans fumée’ vers laquelle se sont tournés tant de pays du Sud, dans l’espoir d’attirer des investissements et des devises étrangères leur permettant de faire face au fardeau de la dette et à des règles de marché de plus en plus mauvaises.
Environ 3 000 personnes ont parcouru deux cents kilomètres pour arriver à Tegucigalpa, dans le but de réclamer au gouvernement du président Ricardo Maduro la protection des ressources naturelles du pays. Elles venaient de quatre villes de l’intérieur du Honduras et ont mis sept jours, du 22 au 30 juin, pour arriver à la capitale.
Pendant longtemps, les mangroves ont été considérées, et parfois même officiellement désignées, comme des zones inutiles où il n’y avait que des moustiques et des marais malodorants. Heureusement, cette perception des forêts de marée est en train de changer, sous l’influence d’études scientifiques récentes et de campagnes de sensibilisation du public. À présent, on voit que les mangroves ont des caractéristiques uniques, et qu’elles abritent une grande diversité biologique d’une importance énorme pour la santé des pêcheries naturelles et de l’écologie marine.
Il semble important de savoir pourquoi la foresterie est depuis quelques années au centre des principaux débats et à l’ordre du jour du gouvernement. Le présent article essaie de répondre à cette question et de montrer certains éléments politiques qui nous permettent d’affirmer que les questions forestières et les services environnementaux associés ne sont qu’une affaire de plus, non seulement au plan national mais à l’échelon mondial.
La certification de crevettes ‘organiques’ en Équateur est une initiative de Naturland, entreprise de certification allemande qui, depuis 1996, certifie des entreprises crevettières du pays pour que les exportateurs puissent accéder aux marchés avec des prix et des standards de qualité meilleurs, grâce à un label vert. Les principaux marchés de la crevette ‘organique’ sont l’Allemagne, la Suisse, la France et le Royaume-Uni.