Les Ayoreo habitent une zone de leur territoire ancestral appelée Amotocodie. Sur notre carte moderne, elle figure comme une région de forêt vierge dont le centre est situé à 21º 07’ de latitude sud et 60º 08’ de longitude ouest, une cinquantaine de kilomètres au sud du Cerro León. Ils sont cinquante environ, partagés en plusieurs groupes. Ce n’est pas souvent qu’ils viennent boire l’eau d’un étang dans une estancia, où un travailleur les apercevra peut-être de loin.
Articles de bulletin
En 1990, l’État péruvien établit la réserve de Kugapakori Nahua pour protéger la vie, les droits et les territoires des peuples indigènes du sud-est du Pérou en évitant ou en limitant strictement leur contact avec la société nationale. Pourtant, ces territoires protégés (du moins sur le papier) ont toujours été, depuis la création de la réserve, constamment menacés par l’exploitation forestière illégale.
Des étrangers sont en train d’envahir la réserve de la tribu isolée des Jarawa, dans les îles Andaman de l’Inde, pour voler le gibier dont elle se nourrit. De plus en plus de rapports signalent en outre que les femmes Jarawa sont sexuellement exploitées. Bien que la Haute Cour ait donné à l’administration de l’île l’ordre de fermer l’autoroute qui traverse la réserve, cette route reste ouverte et permet l’entrée de la maladie et de la dépendance.
Il existe dans la région de Banten de Java orientale, en Indonésie, une petite communauté qui a réussi, pour une large mesure, à éviter l’avance de la mondialisation, la technologie moderne et autres influences du monde extérieur, ainsi que la dégradation environnementale. Les Baduy sont un groupe tribal isolé qui a mené son mode de vie traditionnel presque sans perturbation pendant plus de 400 ans, jusqu’à une époque récente où les pressions économiques et sociales de l’extérieur ont commencé à peser sur leur société fermée.
Lorsque les premiers conquistadors remontèrent l’Amazone au XVIe siècle, ils trouvèrent des villages populeux, des structures hiérarchiques et des systèmes agricoles complexes tout le long du fleuve. Ils rapportèrent que les ‘Indiens’ élevaient des tortues dans des bassins d’eau douce construits dans les lagunes, avaient d’abondantes réserves de poisson séché, fabriquaient des poteries vernissées sophistiquées et possédaient d’énormes jarres d’une capacité de cent gallons chacune.
Rede Alerta Contra o Deserto Verde (Réseau Alerte Désert Vert), qui réunit une centaine d’organisations non gouvernementales, de mouvements sociaux, d’associations, de syndicats et de fondations de quatre États brésiliens (Espirito Santo, Bahia, Rio de Janeiro et Minas Gerais) a convoqué les habitants de l’État d’Espirito Santo, la presse et les autorités politiques à participer aux manifestations prévues pour les 20 et 21 septembre.
Le Forest Stewardship Council (FSC) fut créé en 1993, avec la mission de promouvoir une gestion des forêts du monde appropriée pour l’environnement, bénéfique pour la société et viable du point de vue économique. Les normes de gestion forestière du FSC sont fondées sur les 10 « Principes et Critères du FSC pour une gestion responsable des forêts ».
Le projet de construire un barrage hydroélectrique sur le fleuve Lom, quelques kilomètres en aval de sa confluence avec le Pangar, qui avait été présenté il y a treize ans et suspendu en 1999, a été repris en octobre de l’année dernière. Le gouvernement du Cameroun a décidé de poursuivre le projet hydroélectrique de Lom-Pangar, qui inclut un barrage de 50 mètres de haut, une retenue de 610 km2 et une usine hydroélectrique produisant environ 50 MW. Le premier pas dans ce processus consiste à mener une nouvelle évaluation d’impact environnemental.
Les parcs nationaux ne jouent pas un rôle important dans le développement économique des pays de l’Afrique centrale. Pourtant, ils sont perçus comme la pierre angulaire des efforts de conservation du monde. C’est la raison pour laquelle le président du Gabon, El Hadj Omar Bongo Odimba, avait annoncé, lors du Sommet de la Terre qui s’est tenu en 2002 à Johannesburg, Afrique du Sud, la création de treize parcs nationaux.
Les forêts de Sakoantovo, dans le Sud de Madagascar, sont sacrées pour les gens qui les ont toujours habitées. En général, une forêt sacrée est un endroit vénéré et réservé à l’expression de la culture d’une communauté, et son aménagement est régi par les pouvoirs traditionnels. Les forêts sacrées couvrent une superficie de 60 000 hectares dans l’écorégion de forêt épineuse de Madagascar, l’une des régions sèches les plus riches du point de vue biologique.
Bien que les forêts du Nigeria ne soient plus qu’un dixième de ce qu’elles étaient il y a vingt ans, elles n’en restent pas moins un habitat incroyablement riche et varié, qui va des montagnes tropicales aux forêts pluvieuses des plaines, des prairies des plateaux à la savane, des marais à la mangrove.
La région de Sundarban, qui couvre environ 10 000 kilomètres carrés de terre et d’eau, contient la mangrove continue la plus étendue du monde et fait partie du plus grand delta du monde, où se déposent les sédiments de trois grands fleuves (le Gange, le Brahmaputra et le Meghna) qui convergent dans le golfe du Bengale.
En 1997, l’UNESCO a classé comme Site du Patrimoine mondial une partie du Sundarban du Bangladesh, et le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a financé des projets pour arrêter sa dégradation.