Articles de bulletin

Un nombre croissant d'opérations de sécurité dans le monde entier concernent des ex-officiers d'intelligence et de l'armée, ainsi que des vétérans des escadrons de la mort. Ils s'en vont en guerre à la solde de leurs nouveaux patrons: les industries minières.
Alors que l'exploitation minière a des impacts négatifs sur tous ceux qui habitent des communautés minières en général et ceux qui sont concernés par l'opération des mines, des impacts et des contraintes distincts s'ajoutent dans le cas des femmes. Les impacts différenciés peuvent être mieux compris dans des situations concrètes, telles que celles auxquelles se voient confrontées les femmes Dayak en Indonésie, et qui découlent d'une mine appartenant à la société PT-IMK.
Les sociétés minières ont été choquées par une "Recommandation" approuvée par le Congrès mondial de la conservation à Amman en 2002, et qui appelait à en finir avec l'extraction pétrolière, minière et gazière dans les zones protégées comprises dans les catégories I, II, III et IV de l'UICN ('Réserve naturelle intégrale', 'Parc national', 'Monument naturel', 'Aire gérée pour l'habitat et les espèces').
Un nouveau rapport rédigé par Forest Peoples Programme et la Fondation TebTebba demande que la Banque mondiale arrête d'appuyer l'extraction pétrolière, gazière et minière. Ce rapport, intitulé "Extracting Promises: Indigenous Peoples, Extractive Industries and the World Bank", a été compilé comme une contribution à la Révision sur les Industries extractives (RIE) de la Banque mondiale (le rapport complet et les études de cas associées sont disponibles en anglais dans : http://www.forestpeoples.gn.apc.org/Briefings/Private%20sector/
L’industrie minière est une activité de courte durée mais dont les effets persistent longtemps. Personne ne peut (ne doit) douter que lorsqu’elle est effectuée dans des zones boisées elle constitue un facteur de déprédation des forêts. Il est estimé que l’extraction minière, jointe à la prospection du pétrole, met en péril 38% des dernières étendues de forêt primaire du monde.
Tandis que les bombes sautent toujours, que les tanks militaires avancent encore et que des milliers de personnes meurent, les probables vainqueurs se répartissent déjà le butin. Elle se réduisait à ça finalement, cette guerre. Saddam et ses mythiques armes de destruction massive n'ont été qu'une excuse peu crédible. Tout le monde le savait et le sait toujours. Aussi bien le pétrole que les contrats lucratifs de reconstruction sont déjà dans de "bonnes" mains.
Le Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF) se réunira à Genève du 26 mai au 6 juin. Des ONG et des Organisations des Peuples Autochtones (OPA) ont manifesté leurs inquiétudes au secrétariat du FNUF en avril de cette année (cf. http://www.wrm.org.uy/alerts/UNFF03french.rtf), et ont conclu que "si ces aspects ne sont pas envisagés dans les meilleurs délais, le FUNF perdra toute crédibilité auprès des organisations de la société civile et des peuples autochtones, et donc des gouvernements".
Les festivités auxquelles a donné lieu l'accablante victoire du NON retentissent encore dans les rues de la patagonique Esquel. Une victoire qui a obtenu 81% des voix lors du plébiscite non contraignant, réalisé le 23 mars dernier. L'appareil de propagande mis en œuvre par les entreprises et le gouvernement n'a pas pu convaincre la population de soutenir l'exploitation d'une mine d'or et d'argent, située à 6 kilomètres d'Esquel. La cité la plus importante de la vallée de la cordillère de Chubut et ses trente mille habitants environ a dit NON, et toute l'Argentine minière a tremblé.
Au cours du dernier week-end de mars, plus précisément le vendredi 28 au soir, à Minas Gerais, un réservoir de produits chimiques de l'usine papetière "Industria Cataguazes" s'est brisé. L'usine, proche de la ville de Cataguazes, se trouve sur le fleuve Pomba, sur lequel se sont alors déversés des millions de litres de soude caustique, de chlore et d'autres produits toxiques utilisés dans la production de papier.
Même si, étant l'une des zones les plus misérables du pays, la Vallée de Jequitinhonha de Minas Gerais, a été la destination principale et paradigmatique des "caravanes de la citoyenneté" du candidat Lula -au cours de plus d'une campagne présidentielle- et l'une des zones choisies pour faire partie du plat principal du nouveau gouvernement -le plan Zéro Faim-, il est étrange que rien n'ait été dit quand aux causes concrètes qui ont fait que cette partie du territoire de Minas Gerais vive une si mauvaise situation économique et si peu durable.
La Réserve de faune du Dja, dans la région Centre-Sud du Cameroun, a été créée en 1950 par la Haute Commission française pour le Cameroun. En 1981 elle a été désignée Réserve de biosphère par l'UNESCO, et en 1987 ce même organisme l'a classée comme Site du patrimoine mondial. Depuis 1992, la réserve est gérée par ECOFAC, un projet financé par l'Union européenne, qui appuie l'établissement d'un réseau d'aires protégées dans toute l'Afrique.
En 1925, le roi Albert 1er de Belgique avait créé une Zone de protection de volcans, qui s'étend sur ce que sont aujourd'hui le Rwanda et la République démocratique du Congo. Cette zone est devenue plus tard le Parc national Albert. En 1960, le Parc Albert a été divisé en deux: le Parc des Virunga, et le Parc des Volcans au Nord-Ouest du Rwanda. Les deux sont des sites très importants pour l'écotourisme en raison de leurs populations de gorilles des montagnes en danger d'extinction.