Articles de bulletin

Du 13 au 15 avril, pendant la célébration du Premier Centenaire de la République du Panama, les Kuna se sont réunis et ont conclu qu'une bonne partie de la société panaméenne n'a toujours pas accepté ni même considéré leurs droits ancestraux. Ils se sont exprimés comme suit:
Les arbres génétiquement modifiés représentent une menace mondiale pour les forêts indigènes et la diversité biologique dans son ensemble. Des caractéristiques telles que la résistance aux herbicides, la production d'insecticides, la croissance rapide et la faible teneur en lignine, jointes à l'incapacité d'assurer leur stérilité, garantissent pratiquement la dévastation des écosystèmes forestiers. L'objectif de la campagne d'Action pour la justice sociale et écologique (ASEJ) contre les arbres GM (cf.
Une lettre portant les signatures de plus de 50 membres d'ONG, d'églises, de mouvements et de syndicats brésiliens a été envoyée aux investisseurs du Fonds prototype du carbone (FPC) de la Banque mondiale le 26 mars 2003, leur demandant de ne pas acheter de crédits carbone du projet Plantar de Minas Gerais, Brésil, qui est l'objet de controverses. Dans cette lettre, disponible dans www.sinkswatch.org (cf.
A l'époque actuelle où les processus en général se font de plus en plus vite, stimulés par le développement technologique, les ressources naturelles se perdent, elles aussi, à un rythme vertigineux à cause de leur surexploitation destinée à faire possible un modèle de production, de consommation et de vie qui complète le cercle vicieux.
La région du Chocó (d'une superficie de 75 000 km2 sur la côte pacifique de la Colombie) est un écosystème stratégique en raison de sa diversité naturelle et culturelle. Elle renferme d'ailleurs la plus forte concentration de diversité biologique du monde quant au nombre d'espèces par hectare (cf. Bulletin Nº 44 du WRM). De l'étendue originelle en forêts hétérogènes il ne reste que 40%, par suite de la colonisation, de l'expansion de la frontière agricole, de l'élevage et de l'exploitation du bois.
Dans la plupart de pays, les monocultures d'arbres à grande échelle ont été imposées - et se sont développées - une fois les lois nationales modifiées en faveur des entrepreneurs nationaux et étrangers qui obtiennent toutes sortes de bénéfices, de subventions directes et indirectes, d'exonérations d'impôts, voire des crédits à taux privilégiés et des remboursements pour la réalisation de plantations à grande échelle. C'est ainsi que les entreprises ont transféré les coûts de leurs affaires aux peuples déjà très appauvris.
Les sociétés forestières ont été prévenues de l'existence de personnes qui présentent des documents semblant contenir l'approbation de tribus et de gouvernements provinciaux. L'alerte a été donnée par Ray Mano, ancien président du Conseil régional de West Big Ngela, lequel a affirmé que les titulaires de permis forestiers se sont vus à maintes reprises confrontés à cette situation.
Pourrait-on imaginer que les téléphones portables sont tachés de sang, de celui de 3,5 millions de morts depuis 1998? Et qu'il en arrive de même avec certain jeux vidéo pour enfants? Et que les mégatechnologies contribuent à la déprédation des forêts et à la spoliation des riches ressources naturelles des peuples paradoxalement appauvris?
Tiomin Kenya Limited, une subsidiaire de la société canadienne Tiomin Resources Inc., a commencé à prospecter les sables minéraux de la côte du Kenya à la recherche de titane (voir Bulletin du WRM Nº 38). Cette zone, qui s'étend sur 402 kilomètres, est une culture tropicale unique, riche d'ancienne architecture arabe, de récifs de corail et d'écosystèmes fragiles.
Le 31 mars, dans le port italien de Ravenna, les militants de Greenpeace ont dénoncé un chargement de "bois conflictuel" provenant de forêts tropicales. Le terme a été défini par l'ONG Global Witness basée en Grande Bretagne, en tant que "bois commercialisé à un moment ou autre de la chaîne de surveillance par des groupes armés, qu'ils soient des factions rebelles ou des soldats de l'armée régulière ou de l'administration civile, ou bien pour prolonger le conflit, ou bien pour profiter des situations conflictuelles dans le but de faire des profits personnels."
Récemment, un article sur le plus grand "danger" couru par les forêts natives sud-africaines et dû à l'existence de cueilleurs illégaux de plantes médicinales a été abondamment diffusé. Michael Peter, Directeur de l'aménagement des forêts natives du Département des eaux et de l'aménagement forestier d'Afrique du Sud, a affirmé que: "Le commerce de plantes médicinales est la principale cause de la dégradation des forêts en Afrique du Sud."
"Survivre: notre seule stratégie." Telle a été la réponse de la population du Timor à une délégation de Oilwatch présente dans le pays une semaine après l'indépendance. Echapper au massacre lancé et organisé par le président de l'Indonésie. Les habitants nous ont même dit que l'actuel président du Timor Oriental, Xanana Gusmão, a fait le magicien pour sauver sa vie grâce à un tour de passe-passe au cours de sa détention en 1992. Il doit sa vie à la magie.