Articles de bulletin

La "Stratégie forestière révisée" du Groupe Banque mondiale, approuvée le 31 octobre 2002, comporte certaines déclarations significatives, telles que "Il existe un rapport étroit entre les moyens de vie des pauvres et les forêts, et l'idée que les pauvres sont la cause de la déforestation dans les pays en développement (est) fondamentalement fausse".
Le barrage Nam Theun 2 (NT2) projeté dans le plateau Nakai au centre de la République démocratique populaire du Laos aurait 48 m de haut, 320 m de long, et une capacité de production d'environ 1000 mégawatts. Il devrait créer une retenue de 450 km2 avec un volume de 3 milliards de mètres cubes. L'eau du réservoir serait conduite à travers des tunnels de 40 km de long jusqu'à l'usine hydroélectrique située à la base du plateau de Nakai, sur la rivière Xe Ban Fai. Les dimensions du projet et son emplacement auront un impact considérable sur la biodiversité et les habitants de la région.
Au cours de cette année, la direction de la Banque asiatique de développement (BAD) décidera si elle finance un projet appelé "Plantation d'arbres pour l'amélioration des moyens de vie au Laos", qu'une équipe de conseils est en train de préparer. Cependant, les préparatifs se font sans bénéficier d'une discussion publique ouverte. Suivant Akmal Siddiq, Economiste principal du Projet de la BAD, "Les rapports préalables présentés pour l'instant ne sont pas prêts pour la diffusion publique et ne seront disponibles qu'après leur approbation par la Direction".
Le 11 mars, la Commission plénière du Secrétariat technique national pour l'Environnement du Costa Rica (SETENA) a carrément rejeté l'Etude d'impact environnemental (EIE) présentée par l'entreprise Industrias Infinito S.A. (IISA) pour le Projet minier Crucitas, situé dans la zone de la Concession d'Exploitation minière accordée par le Ministère de l'Environnement et de l'énergie (MINAE) du gouvernement précédent.
A son retour de la Réserve intégrale de biosphère de Montes Azules au Chiapas, Mexique, une délégation d'urgence parrainée par Global Exchange a préparé la déclaration suivante:
Dans une lettre envoyée au président Lula le 20 mars dernier, de nombreuses institutions donnent l'alerte sur les risques sociaux et environnementaux que comporterait l'élargissement de la superficie de plantations forestières que le secteur a récemment réclamé, si une planification appropriée n'était pas établie.
Les Mapuche ont résisté aux incursions des Européens dans leur territoire pendant des siècles. Maintenant, relégués dans des réserves - qu'on appelle "réductions" - la plupart des Mapuche travaillent comme agriculteurs appauvris ou comme garçons de ferme, ou vivent dans les villes chiliennes comme une minorité marginale. Pourtant, ils sont en train de se battre. "Notre but est de récupérer le territoire du peuple Mapuche", a dit Ancalaf, 40 ans, lors d'une interview en prison faite par le journaliste Héctor Tobar, de Los Angeles Times.
Imaginez un déversement de pétrole deux fois plus grand que le désastre de l'Exxon Valdez: c'est justement ce qui est arrivé dans la région amazonienne de l'Equateur entre 1971 et 1991. Pendant cette période, Texaco a systématiquement déversé ses déchets toxiques dans les fleuves, les rivières forestières et les zones humides. Le résultat en a été la perte de 10 millions de kilomètres carrés de forêt tropicale (cf. www.amazonwatch.org/megaprojects/ec_chevtox/).
Le plan de promotion forestière mis en place par le gouvernement en 1988, et fondé sur la promotion des monocultures forestières à grande échelle, avait promis la génération d'emplois et l'entrée de devises par l'augmentation des exportations. Pour atteindre ces objectifs l'Etat uruguayen a fait un fort investissement qui inclut des subsides directs, des exonérations d'impôts, des crédits commodes et des investissements en infrastructure. En 2000 l'Etat avait déjà accordé à ce secteur 69,4 millions de dollars sous la forme de subsides directs.
L'année dernière j'ai assisté à une réunion qui s'est tenue au Cap au sujet du titre, et au cours de laquelle l'accent a été mis sur la participation du secteur privé dans la propriété et la gestion des plantations. En tant qu'indigène d'un pays où les monocultures d'arbres exotiques couvrent de très vastes régions, je ne m'étais jamais beaucoup soucié de leur appartenance. Dans mon pays elles ont toujours appartenu à l'Etat, bien que certaines aient été vendues à des époques récentes.
Plusieurs ONG et Groupes Pacifistes, ainsi que des groupes australiens et internationaux, ont publié une lettre ouverte adressée au Premier Ministre de la Papouasie-Nouvelle Guinée, Sir Michael Somare, dans laquelle ils expriment leur "profonde inquiétude et leur frustration croissante à propos de la situation actuelle de la gestion du secteur forestier en Papouasie-Nouvelle Guinée, et ses conséquences débilitantes sur l'économie et la sécurité de la nation". La lettre présente les faits qui sont à la base de leur inquiétude, et demande au gouvernement d'agir.
Le Forum social mondial a dépassé toutes les attentes. Alors qu'on escomptait la présence d'environ 50 000 personnes, 100 000 sont venues. La participation dans les innombrables activités organisées a été très active, et nous en sommes sortis fortifiés pour continuer notre travail vers cet "autre monde possible" annoncé par le Forum.