La Banque asiatique de développement (BAD) finance une évaluation et une étude de bonne diligence, pour un montant de 1,4 millions de dollars, au sujet du projet de barrage hydroélectrique de Nam Theun 2 au Laos. Malgré les impacts massifs du projet sur les forêts, suivant les termes de la nouvelle politique forestière proposée par la Banque la BAD n'est pas obligée de considérer si le projet de barrage de Nam Theun 2 est conforme ou non à la politique mentionnée.
Articles de bulletin
Les femmes représentent plus de la moitié de la force de travail dans les plantations malaises, où elles sont plus de 30 000. De tous temps, elles ont été embauchées comme travailleuses temporaires non qualifiées, pour effectuer les tâches les plus subalternes et les plus mal rémunérées.
Dans la région montagneuse du nord-ouest du Vietnam, le Comité populaire de Son La a déplacé les 52 premiers habitants d'un total de 91 000 qui seront obligés de quitter leurs foyers pour faire place à l'énorme barrage de Son La. En mars, les autorités ont déplacé huit familles du peuple indigène White Thai vers un nouvel emplacement, à 200 kilomètres de leurs foyers, dans le district de Muong La. Pas moins de 13 groupes indigènes habitent dans les 275 kilomètres carrés qui seront inondés par le réservoir du barrage.
En novembre 2001, un tribunal bélizien a statué en faveur de la construction d'un barrage hydroélectrique sur le Haut Macal. L'entreprise chargée de l'ouvrage est Belize Electricity Limited (BEL), qui appartient majoritairement à Fortis Inc. de St. John's, Terre-Neuve, Canada (Cf. Bulletins Nº 44 et 54 du WRM). Le gouvernement du Bélize a privatisé son industrie électrique, ne gardant qu'une part minoritaire dans BEL. Fortis Inc.
La commune de Chichicastenango est située dans le département de Quiché, l'un des plus peuplés du pays et celui où l'on parle le plus grand nombre de langues mayas: l'Uspanteco, l'Ixil, le Sacapulteco, le Quekchi et le Quiché. Pour atteindre cette commune, il faut conduire sur une route avec des pentes très raides, des virages prononcés et de hauts ravins, certains d'entre eux encore couverts de forêts mixtes composées principalement de pins et de chênes verts. Elle se trouve sur le haut plateau occidental du pays et le climat y est alors tempéré et froid.
Le génie génétique avance à toute allure, pressé de fournir aux plantations commerciales des arbres fabriqués sur mesure avec des caractéristiques telles que la résistance aux herbicides, la production de pesticides, la croissance rapide et une faible teneur en lignine, de manière à les rendre aptes aux exigences du commerce.
Le plan forestier promu par le gouvernement -basé sur la plantation de grandes monocultures forestières d'eucalyptus et de pins- promettait de grands bénéfices pour le pays. Parmi ceux-ci, la création d'emplois. Non seulement le plan n'a pas rempli cet objectif mais, de plus, il a été constaté que le nombre réduit d'emplois qui ont été créés sont, la plupart d'entre eux, temporaires, et que les conditions de travail laissent beaucoup à désirer. Les faits qui ont eu lieu au début du mois en cours illustrent clairement ce que des organisations environnementalistes dénoncent depuis longtemps.
Les chiffres officiels de l'Autorité forestière de la Papouasie-Nouvelle Guinée (PNG) révèlent que le pays a exporté, entre 1993 et 2001, un total de 20 millions de mètres cubes de rondins. Si ces rondins étaient placés l'un contre l'autre, ils couvriraient une étendue de plus de 1 000 kilomètres. Placés bout à bout, ils auraient une longueur de plus de 7 000 kilomètres.
Dans le numéro du mois dernier du bulletin du WRM nous avons rapporté la lettre ouverte (attribuée par erreur à Jane Dewar) de l'activiste Karl Ammann au président de la Banque mondiale, M. Wolfensohn. Dans cette lettre, Ammann dénonçait que l'assistance de la Banque mondiale à la réactivation massive du secteur forestier entraînerait l'octroi de nouvelles concessions d'exploitation dans des forêts tropicales primaires, qui auraient des effets nuisibles sur l'environnement et sur les habitants.
Quoi que son titre puisse suggérer, cet éditorial n'est pas centré sur la guerre que le gouvernement des Etats-Unis a déclarée au peuple d'Irak. Il concerne la guerre interminable que les intérêts pétroliers ont déclarée à la planète et à ses habitants.
Chaque année, les mines font disparaître plus de 800 000 hectares de forêts au Ghana, et les concessions minières s'étendent sur plus de 70% du total des terres, ce qui entraîne, par voie de conséquence, une réduction considérable de la production d'aliments.
L'île de Bonny, située à la frontière sud de Rivers State dans le Delta du Niger, au Nigeria, ne connaît plus la paix depuis le début des années 90, lorsque le Gouvernement fédéral du Nigeria, en collaboration avec ses partenaires internationaux, a lancé le projet multimilliardaire de Nigeria Liquified Natural Gas Limited (NLNG). En raison de sa situation stratégique, l'île est le siège de plusieurs compagnies pétrolières telles que Shell, Mobil, Chevron, Agip, Elf et d'autres, mondialement connues pour la destruction sociale et environnementale qu'elles provoquent.