Articles de bulletin

En juillet dernier, la société Vietnam Laos Investment and Development Company a passé un accord de 232 millions de dollars avec le gouvernement du Laos pour construire et exploiter le barrage Sekaman 3, de 210 MW. Ce mois-ci, le gouvernement du Laos a annoncé qu’il avait approuvé les plans du consortium pour la construction de cinq autres barrages : Se Kong 4 (310 MW), Se Kong 5 (200 MW), Se Pian-Se Nam Noi (340 MW), Sekaman 1 (300 MW) et Sekaman 4 (55 MW).
Le 25 mai, Samnao Srisongkhram (1965 - 2003) est mort d’une balle dans la tête, assassiné par un tueur à gages. Samnao, de 38 ans, était agriculteur et un leader local très apprécié pour son travail en défense des agriculteurs de la région Nord-Est de la Thaïlande, qui est touchée par la pollution produite par une grande usine de pâte.
Sera-t-il possible de résoudre un jour en Australie les conflits entre les communautés et la gestion des ressources naturelles, en particulier dans le domaine de l’extraction forestière ?
Le palmier à huile est à présent la principale source agricole de devises étrangères, avant même le café. A l’heure actuelle, quatre grands projets de palmier à huile sont en cours, la plupart suivant le modèle de la « plantation mère », où la compagnie « mère » productrice d’huile de palmier est généralement étrangère. Dans ce type de projets, les cultivateurs sont organisés en Villages de palmier à huile (VPH) et en Locataires. Les VPH sont exploités par des propriétaires, dans leurs propres terres traditionnelles.
Le mois de septembre 2003 est crucial pour le mouvement environnementaliste mondial. En effet, c’est durant ce mois que de nouvelles négociations portant sur le commerce international seront entreprises à Cancun, Mexique, sous les auspices de l’Organisation mondiale du commerce. Des organisations sociales et environnementales prévoient de dures manifestations contre la manière dont les organisations de Bretton Woods continuent de pousser le monde sur la pente des marchés sans régulation, du commerce international sans équité et de la libéralisation sans limites.
Il s’agit sans doute d’une des évasions de la réalité les plus effrontées qui aient jamais été peintes. « Le champ de blé » de John Constable – terminé en 1826, et exhibé maintenant à la nouvelle exposition « Paradis » de la National Gallery – évoque, au plus fort du « mouvement des enclosures », une parfaite harmonie rurale. Juste au moment où les paysans étaient arrachés de leur terre, où leurs cultures étaient détruites, leurs maisons rasées, et les dissidents emmenés ou pendus, Constable fait apparaître l’Arcadie anglaise à son complet.
A l’occasion du Congrès mondial sur les parcs, le Mouvement mondial pour les forêts tropicales et le Forest Peoples Programme lancent un nouveau livre, « Nature sauvage, nature sauvée ? Peuples indigènes, aires protégées et conservation de la biodiversité ». Ce livre de Marcus Colchester, directeur du FPP, analyse dans le détail les relations des populations autochtones et des aires protégées, et formule de fortes recommandations sur la manière de surmonter les trop fréquents conflits qui les opposent à l’heure actuelle.
Le premier « Parc » du monde, celui de Yosemite dans la Sierra Nevada en Californie, était le foyer du peuple Miwok. Le paysage saisissant de Yosemite, résultat surtout des méthodes indigènes d’utilisation de la terre, fut proposé pour la conservation par les mêmes colons et miniers qui, douze années plus tôt, avaient mené la « Guerre de Mariposa » contre les habitants indigènes de la région, les Miwok.
La Résolution 1.49 : Les populations autochtones et l’UICN, appelle ses membres à « étudier les possibilités d’adopter et d’appliquer les objectifs de la Convention No 169 de l’Organisation internationale du travail et de la Convention sur la diversité biologique et de respecter l’esprit du Projet de Déclaration des Nations unies sur les droits des populations autochtones [...].
Il y a deux semaines, le WRM et Oilwatch ont diffusé une lettre ouverte à David Kaimowitz, Directeur du Centre pour la Recherche forestière internationale (CIFOR), lui manifestant leur inquiétude à propos d'une étude du CIFOR " qui paraît accorder des références vertes à deux activités qui sont au coeur de la déforestation et de la dégradation des forêts : les industries pétrolière et minière " (voir cette lettre à http://www.wrm.org.uy/deforestation/oil/Ciforfrench.htm).
A maintes reprises nous avons dénoncé les impacts de grande portée que l'oléoduc Tchad-Cameroun risque d'avoir, autant sur l'environnement que sur la société (cf. Bulletins 66, 45, 41, 35, 14 et 2 du WRM). Mais il y a déjà beaucoup à dire des conséquences actuelles de ce projet d'une durée de trois ans, patronné par la Banque mondiale, pour la construction d'un oléoduc de 670 miles. L'oléoduc va canaliser le pétrole depuis les chantiers du Tchad, à travers les denses forêts humides du Cameroun habitées par les Pygmées, jusqu'aux côtes camerounaises sur l'océan Atlantique.
Madagascar est bien connu comme l'un des pays les plus riches du monde du point de vue écologique, et il est le foyer d'espèces animales et végétales uniques. Cependant, le modèle de production orientée à l'exportation y a été introduit à l'époque de la colonisation française.