Articles de bulletin

Présenté comme une source d'énergie "propre" car celle-ci ne pollue pas l'atmosphère avec des gaz à effet de serre comme le font pétrole ou le gaz naturel, le projet d'obtention d'énergie hydroélectrique grâce à la construction d'un barrage progresse dans le fleuve Xingu, le dernier des grands fleuves amazoniens en bon état de conservation.
Même si en 1992, le gouvernement local de l'île de Palawan, dans un effort tendant à freiner la destruction et la dégradation des forêts du pays, a annulé les concessions octroyées à des exploitants forestiers (voir Bulletin du WRM Nº 38), il n'a pas neutralisé la menace qui pèse sur l'intégrité des terres des communautés indigènes des Philippines.
"Nous sommes nés dans la forêt et c'est là que nous faisons tout: cueillir, chasser et pêcher. Où veulent-ils que nous subvenions à nos besoins? Ils disent que nous ne pouvons pas aller dans la forêt, où devons-nous donc vivre alors?" s'est exclamé le membre d'une communauté Baka de la région de Lobéké et de Boumba.
Il y a quelques années, Karl Ammann, photographe et activiste contre l'exploitation de la viande de brousse, avait présenté au Président de la Banque mondiale, M. Wolfensohn, des évidences qui liaient l'exploitation industrielle du bois à la commercialisation de la viande de brousse dans presque toute l'Afrique centrale. Wolfensohn avait répondu que "la prévention d'abus du genre que vous décrivez est clairement la responsabilité de l'industrie, ainsi que des autorités gouvernementales compétentes".
Le nombre total des 'Pygmées' Mbuti, des chasseurs-cueilleurs habitant dans la forêt tropicale de l'Ituri, n'est pas connu, bien qu'il ait été estimé à 30 000 environ, occupant 50% des 37 860 km2 de la région de Mambasa. Leur existence est extrêmement fragile: leurs droits fonciers ne sont pas reconnus, ni par la loi ni par les systèmes de droit coutumier des peuples voisins, et les autorités de la Réserve naturelle d'Okapi ne leur permettent plus de chasser le grand gibier.
Deux ensembles d'écosystèmes naturels distincts composent la réserve naturelle de Popenguine-Guéréo, située à 45 kilomètres au sud de Dakar, capitale du Sénégal: une partie continentale, formée de collines découpées et constituant une forêt primaire, et une frange maritime principalement composée d'un habitat rocheux qui constitue une zone de frayère pour les poissons.
Pour le groupe papetier mondial Sappi, l'argent pousse dans les arbres. Et d'ailleurs, d'après le dernier rapport annuel de la société, ce serait en Afrique du Sud qu'il pousserait le mieux. Le rapport indique que les ventes de la direction sud-africaine de Sappi, Sappi Forest Products, représentent 15% des ventes totales du groupe, mais que sa contribution aux bénéfices d'exploitation a été de 36% pour l'année finie en septembre 2002.
Le barrage Bhumibol, construit avec le financement de la Banque mondiale dans la province de Tak, au Nord-ouest de la Thaïlande, et mis en service en 1964, n'a jamais fonctionné à plein. En mars 1994, les retenues des barrages Bhumibol et Sirikit (tous les deux financés par la Banque mondiale) n'étaient remplies qu'à 7 pour cent du volume total utilisable.
La réouverture de l'usine de production de pulpe et de rayonne, PT Inti Indorayon Utama à Porsea, Sumatra du Nord, a provoqué une fois de plus une forte opposition locale. L'usine, située au centre d'un district à forte densité de population et proche du lac Toba - l'une des réserves d'eau douce du Sud-est asiatique - libère des polluants de l'environnement, souvent non filtrés, pollue l'eau et l'air de la région et détruit la base de la subsistance de la communauté Batak.
Même si en 1992, le gouvernement local de l'île de Palawan, dans un effort tendant à freiner la destruction et la dégradation des forêts du pays, a annulé les concessions octroyées à des exploitants forestiers (voir Bulletin du WRM Nº 38), il n'a pas neutralisé la menace qui pèse sur l'intégrité des terres des communautés indigènes des Philippines.
Dans le cadre du Forum social mondial, un groupe de représentants d'ONG latino-américaines s'est réuni pour débattre sur la possibilité de coordonner les efforts concernant le problème de plus en plus grave des monocultures d'arbres. Au cours de la réunion, ont été analysés les facteurs qui sont à l'origine de l'occupation de territoires par les monocultures destinées à la production de bois, de cellulose et d'huile de palme ainsi que ceux qui limitent cette occupation.
Par décret du gouvernement Nº 123 du 4 décembre 2002, celui-ci a décidé "d'excuser le ministère des Travaux publics (MTP) de la réalisation d'une sélection d'entrepreneurs, condition normalement nécessaire à l'adjudication de ce genre de travaux, et de l'autoriser à passer un contrat directement avec CUSA (Constructora urbana S.A.) pour la conception, le financement et la construction du chemin écologique Boquete-Cerro Punta.