Articles de bulletin

En décembre 2000 la compagnie Pluspetrol basée en Argentine a obtenu la concession pour l'extraction de gaz naturel dans le bassin du Camisea, au Sud-est du Pérou. Cependant, l'intention de Pluspetrol d'effectuer des opérations séismiques et de forage à l'intérieur de la réserve des Nahua/Kugapakori a soulevé une controverse, en raison des répercussions potentielles que subiraient les habitants indigènes, qui résident dans cette zone dans un état d'isolement volontaire ou commencent seulement à être en interaction directe avec la société nationale.
Les compagnies forestières chinoises sont plutôt des nouvelles venues en Amérique du Sud. Au Surinam, au moins deux d'entre elles opèrent depuis 1997. L'interdiction tant vantée d'exploitation de bois en Chine, provoquée en partie par les inondations dévastatrices causées par la perte de forêts, est une des raisons évidentes de l'internationalisation de l'activité forestière chinoise.
Le fleuve Caura, au Venezuela, est le plus important affluent de l'Orinoco qui n'a pas encore été pollué, divisé, dévié par l'exploitation minière, la construction d'autoroutes, le bûcheronnage ou les projets de développement à grande échelle, et dans lequel aucun barrage n'a été construit. Au long des cours supérieurs habitent deux groupes ethniques d'Indiens de l'Amazone.
Depuis la chute de la dictature de Suharto en 1998, une dure bataille a eu lieu au niveau national à propos de la reconnaissance des droits indigènes en Indonésie. L'Alianzi Masyarakat Adat Nusantara (AMAN - Alliance des peuples gouvernés par la tradition de l'archipel), est le mouvement qui revendique les droits des peuples indigènes sur leurs terres ainsi que le droit à un gouvernement autonome.
En juillet 2002, la Banque mondiale a publié un "cadre de référence" sur sa participation dans le projet de construction du barrage de Nam Theun 2. Le document explique comment la Banque entend décider si elle va accorder ou non un prêt de 100 millions de dollars comme garantie de risque politique pour le barrage de 1000 MW qu'il est proposé de construire.
L'archipel des Philippines est extrêmement riche, autant en diversité culturelle qu'en diversité biologique. C'est un des douze pays du monde jouissant de méga-diversité biologique, et il héberge environ 127 groupes culturels principaux.
Les plateaux limités par les rivières Ienisseï et Lena sont une des dernières régions de forêt boréale (taïga) intacte en Eurasie. Cette région est l'habitat d'aborigènes chasseurs et pasteurs tels que les Evenki, les Ket, les Sel'kup, les Sakha et les Dolgan. Bien que les colonisateurs cosaques aient utilisé les rivières Ienisseï, Lena, et le cours inférieur de la Toungouska comme route principale pour dominer et intégrer l'Est sibérien à l'Empire russe au XVIIe.
La Coalition environnementale des Peuples indigènes du Pacifique (Pacific Indigenous People's Environment Coalition, PIPEC) a organisé les 21 et 22 septembre derniers un atelier de travail sur les causes sous-jacentes de la déforestation et la dégradation des forêts. L'atelier a été ouvert par le nouveau Ministre de la conservation de la Nouvelle-Zélande, Chris Carter. La plupart des communautés des nations du Pacifique d'Aotearoa (Nouvelle-Zélande), ainsi que les Maori, y ont été représentées.
Les résultats futurs du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD), et leurs rapports avec l'avenir des forêts du monde sont une source d'inquiétude pour de nombreuses organisations environnementalistes, sociales, et de peuples autochtones. Nous présentons ci-dessous un bref résumé des thèmes principaux qui préoccupent quelques-unes d'entre elles. * Alliance mondiale des peuples autochtones des forêts tropicales
Il y a dix ans, à Rio de Janeiro, la Conférence des Nations unies sur l'Environnement et le Développement (Sommet de la Terre) a ouvert une instance internationale qui se prolongera à l'occasion du prochain Sommet mondial du Développement durable (SMDD), qui aura lieu à Johannesburg, Afrique du Sud, du 26 août au 7 septembre.
La forêt tropicale est l'un des écosystèmes le plus divers au monde, ainsi que le plus menacé. Quoique les gouvernements soient arrivés à un consensus concernant le diagnostic du problème, ils ont échoué quant à la mise en application de mesures internationales et nationales destinées à assurer la conservation des forêts. Dans ce contexte, il convient de souligner certains aspects fondamentaux qu'il faudrait tout d'abord accepter définitivement pour être à même d'aborder correctement le sujet.
La logique des profits des sociétés est en train de déterminer notre avenir et celui des générations futures, en façonnant le système international émergent, actuellement dominé par des institutions qui favorisent les intérêts des sociétés. Les résultats les plus évidents du processus actuel de globalisation (la privatisation et la déréglementation) ont permis aux sociétés d'usurper les bases naturelles dont la vie dépend.