Depuis la chute de la dictature de Suharto en 1998, une dure bataille a eu lieu au niveau national à propos de la reconnaissance des droits indigènes en Indonésie. L'Alianzi Masyarakat Adat Nusantara (AMAN - Alliance des peuples gouvernés par la tradition de l'archipel), est le mouvement qui revendique les droits des peuples indigènes sur leurs terres ainsi que le droit à un gouvernement autonome.
Articles de bulletin
En juillet 2002, la Banque mondiale a publié un "cadre de référence" sur sa participation dans le projet de construction du barrage de Nam Theun 2. Le document explique comment la Banque entend décider si elle va accorder ou non un prêt de 100 millions de dollars comme garantie de risque politique pour le barrage de 1000 MW qu'il est proposé de construire.
L'archipel des Philippines est extrêmement riche, autant en diversité culturelle qu'en diversité biologique. C'est un des douze pays du monde jouissant de méga-diversité biologique, et il héberge environ 127 groupes culturels principaux.
Les plateaux limités par les rivières Ienisseï et Lena sont une des dernières régions de forêt boréale (taïga) intacte en Eurasie. Cette région est l'habitat d'aborigènes chasseurs et pasteurs tels que les Evenki, les Ket, les Sel'kup, les Sakha et les Dolgan. Bien que les colonisateurs cosaques aient utilisé les rivières Ienisseï, Lena, et le cours inférieur de la Toungouska comme route principale pour dominer et intégrer l'Est sibérien à l'Empire russe au XVIIe.
La Coalition environnementale des Peuples indigènes du Pacifique (Pacific Indigenous People's Environment Coalition, PIPEC) a organisé les 21 et 22 septembre derniers un atelier de travail sur les causes sous-jacentes de la déforestation et la dégradation des forêts. L'atelier a été ouvert par le nouveau Ministre de la conservation de la Nouvelle-Zélande, Chris Carter. La plupart des communautés des nations du Pacifique d'Aotearoa (Nouvelle-Zélande), ainsi que les Maori, y ont été représentées.
Les résultats futurs du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD), et leurs rapports avec l'avenir des forêts du monde sont une source d'inquiétude pour de nombreuses organisations environnementalistes, sociales, et de peuples autochtones. Nous présentons ci-dessous un bref résumé des thèmes principaux qui préoccupent quelques-unes d'entre elles.
* Alliance mondiale des peuples autochtones des forêts tropicales
Il y a dix ans, à Rio de Janeiro, la Conférence des Nations unies sur l'Environnement et le Développement (Sommet de la Terre) a ouvert une instance internationale qui se prolongera à l'occasion du prochain Sommet mondial du Développement durable (SMDD), qui aura lieu à Johannesburg, Afrique du Sud, du 26 août au 7 septembre.
La forêt tropicale est l'un des écosystèmes le plus divers au monde, ainsi que le plus menacé. Quoique les gouvernements soient arrivés à un consensus concernant le diagnostic du problème, ils ont échoué quant à la mise en application de mesures internationales et nationales destinées à assurer la conservation des forêts. Dans ce contexte, il convient de souligner certains aspects fondamentaux qu'il faudrait tout d'abord accepter définitivement pour être à même d'aborder correctement le sujet.
La logique des profits des sociétés est en train de déterminer notre avenir et celui des générations futures, en façonnant le système international émergent, actuellement dominé par des institutions qui favorisent les intérêts des sociétés. Les résultats les plus évidents du processus actuel de globalisation (la privatisation et la déréglementation) ont permis aux sociétés d'usurper les bases naturelles dont la vie dépend.
Contrairement à ce qui s'est passé dans le cas de la Banque mondiale, les dénonciations des impacts sur les forêts causés par la politique forestière du FMI n'ont reçu qu'une faible attention. Pourtant, les crédits et les politiques du Fonds monétaire international (FMI) ont été à l'origine de sévères processus de déforestation dans des pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie.
La Banque mondiale a derrière soi une longue histoire de destruction de forêts. Depuis les années 60, elle finance des projets destructifs à grande échelle dans des pays tropicaux (qui vont des grands barrages hydroélectriques aux complexes systèmes autoroutiers) qui entraînent des processus de déforestation généralisés.
Pour mieux faire briller ses médailles vertes au Sommet mondial du développement durable, la Banque mondiale pense lancer à Johannesburg l'initiative d'un nouveau fonds destiné à la promotion du commerce Nord-Sud des crédits carbone, suivant les normes du dénommé "Mécanisme de développement propre" (1).