Articles de bulletin

L’Amazonie péruvienne s’étend sur 61 % du territoire du pays et occupe la quatrième place mondiale quant aux dimensions de sa forêt tropicale. Grâce à cette grande superficie boisée, le Pérou est un pays extrêmement riche en biodiversité ; il est, par exemple, le cinquième au monde en ce qui concerne la diversité végétale, avec près de 25 000 espèces répertoriées.
La déforestation a toujours été un terrible fléau aux causes autant visibles qu’invisibles. En Afrique, une des principales causes occultes de la déforestation est la corruption qui sévit depuis longtemps dans le secteur forestier du continent. Beaucoup d’efforts et d’argent ont été consacrés à la réforme des règlements et au renforcement de la législation dans les pays producteurs, mais sans succès.
En février 2013, la Rainforest Foundation UK a lancé un nouveau rapport sur les effets déjà constatés, mais surtout sur les conséquences escomptées pour les forêts et pour la population locale des grandes plantations de palmier à huile dans le bassin du Congo. D’énormes projets auxquels participent des entreprises diverses et qui couvrent un demi-million d’hectares de plusieurs pays sont en cours d’exécution et aboutiront à quintupler ces plantations industrielles de la région.
Le 10 mai 2013 à Montevideo, Uruguay, a eu lieu la 4e Grande marche nationale pour la défense de la terre, de l’eau et de la vie, à laquelle ont participé près de 20 000 personnes sous la devise « Des gens de partout marchent. L’Uruguay est naturel ».
La Conférence internationale sur la biotechnologie des arbres a eu lieu du 26 mai au 1er juin à Asheville, Caroline du Nord. Elle a réuni des scientifiques et des partisans des arbres génétiquement modifiés. La campagne STOP GE Trees, accompagnée de Join Earth First! et du projet Global Justice Ecology, avait appelé à s’opposer à cette conférence et elle a organisé une semaine de résistance aux arbres génétiquement modifiés.
Le 2 mai, deux centaines de représentants de peuples autochtones, de communautés riveraines et de pêcheurs ont été les protagonistes d’une manifestation historique d’unité et de lutte pour l’Amazone et pour ses peuples, à Pimental, le site de la construction du barrage de Belo Monte, et ils continuent d’occuper la zone.
Parmi les nombreuses attaques brutales qu’a subies le mouvement contre l’acquisition forcée de terres pour une usine sidérurgique de POSCO à Odisha, en Inde, le cas de répression le plus récent a été l’arrestation arbitraire du leader du PPSS (POSCO Pratirodh Samgram Samiti), Abhay Sahoo, à l’aéroport de Bhubaneshwar, le 11 mai dernier.
Las comunidades y organizaciones miembro de Redmanglar Internacional expresan su solidaridad con las y los habitantes de la comunidad de Cumbe, Ceará, al mismo tiempo que expresan su total rechazo a las acciones de criminalización que vive la comunidad por los intereses particulares del empresario Rubens Gomes dos Santos, quien ha tratado por todos los medios de reactivar de manera ilegal una finca camaronera abandonada.
Le Département de l’agriculture des États-Unis, qui supervise l’approbation et la commercialisation des OGM, vient d’entreprendre le processus de légalisation du tout premier arbre forestier génétiquement modifié dans le pays : un eucalyptus hybride qui supporte le gel. Or, celui-ci aura des effets non seulement sur les forêts et les communautés des États-Unis mais sur celles du monde entier.
Pour certains peuples indigènes, les paroles sont sacrées et doivent être utilisées avec soin. En revanche, dans le monde numérisé, accéléré et mondialisé, les paroles n’ont rien de sacré ; n’importe quel type de mot est utilisé, généralement sans avoir conscience du sens de ce qu’on vient de prononcer ou de taper. Il arrive, souvent sans le vouloir, que l’on finisse par renforcer les idées et les valeurs impliquées dans les mots dont nous nous servons.
Selon plusieurs dictionnaires, l’accaparement désigne l’accumulation d’un bien en quantité supérieure à ce qu’il faut pour satisfaire les besoins ordinaires, au détriment des autres, dans un but lucratif ou par désir de possession.
L’Ouganda, comme n’importe quel autre pays africain, est en train de promouvoir les plantations sous prétexte de créer des revenus et d’autres avantages pour les Ougandais, et détruisant au passage de nombreuses ressources naturelles comme les forêts, les zones humides et pentes des montagnes. Au cours des dix dernières années, des milliers d’hectares de forêts ont été détruites et remplacées par des plantations industrielles.