L’entreprise Palmeras del Ecuador s’est établie dans le canton Shushufindi de la province de Sucumbíos, dans l’Amazonie équatorienne, à la fin des années 70.
Ce qui était alors l’Institut de réforme agraire et de colonisation (IERAC) avait accordé à l’entreprise, sous forme de concession, une étendue de 10 000 hectares de terres considérées comme « inoccupées », ignorant délibérément qu’il s’agissait des territoires ancestraux des peuples et nationalités indigènes Siona et Secoya qui, du fait de cette occupation, ont été poussés au bord de l’extinction.
Articles de bulletin
Le commerce du carbone et la compensation d’émissions détournent l’attention des grands changements systémiques et des actions politiques collectives qu’il faudrait entreprendre pour parvenir graduellement à une économie à faible intensité de carbone. La promotion d’approches plus efficaces du changement climatique implique de laisser de côté le réductionnisme borné du dogme du libre échange, la fausse économie des solutions de fortune, l’intérêt à court terme des grandes entreprises.
Les pesticides ont des effets négatifs sur la santé et la vie de millions de travailleurs agricoles qui les utilisent, sur leurs communautés et sur les consommateurs du monde entier ; en outre, ils endommagent gravement la diversité biologique et l’environnement. Les pesticides employés dans les plantations de palmier à huile portent atteinte à la santé humaine et à l’environnement. Les travailleurs de ces plantations y sont très exposés et ils en subissent de nombreux effets, aigus ou chroniques, sur leur santé, bien que beaucoup d’entre eux en ignorent tragiquement la cause.
Dans ce monde de plus en plus privatisé, parler d’eau équivaut presque à parler de sa transformation en marchandise et en source de profits pour les entreprises qui s’en emparent. La gravité de la situation a été perçue par de nombreuses personnes et elle a donné lieu à des combats importants, tantôt pacifiques, tantôt violents, pour éviter que l’eau devienne la propriété des transnationales.
Les rapports entre la forêt et l’eau existent depuis bien avant l’arrivée des humains dans la planète. Là où il tombe de l’eau du ciel avec une certaine régularité, il y a une forêt. Pour les scientifiques, la forêt est un écosystème qui contient une grande diversité biologique, qu’il s’agisse d’espèces différentes ou de gènes à l’intérieur d’une même espèce. C’est un endroit où dominent les arbres mais qui contient en outre d’autres espèces végétales de tailles, de manières de vivre et d’âges différents.
Dans les rapports symbiotiques de l’eau et la forêt dont parle l’article précédent, il faut considérer un autre élément qui entre en jeu : le climat. Le climat est un facteur déterminant de la forêt, de sa flore et de sa faune. C’est à cause du climat qu’une forêt est boréale ou tropicale humide, et que sa diversité est de telle ou telle sorte. À leur tour, les forêts ont joué un rôle crucial dans le développement du climat du globe à cause de leur capacité de capter du dioxyde de carbone et de libérer de l’oxygène.
« La surface du sol n’était pas apparue. Il n’y avait que la mer calme et l’immensité du ciel... Tout n’était que calme et silence ; tout était immobile, tout était tranquille et le ciel était vide... Seuls le Créateur, le Fabricant, Tepeu, Gucumatz, les Grands Ancêtres étaient dans les eaux, entourés de lumière. » (Extraits du Popol Vuh, le livre sacré des Mayas, qui raconte la genèse du monde.)
Lorsque les plantations industrielles d’arbres arrivent, l’eau s’en va. Le problème touche toute la population des environs mais plus particulièrement les femmes, qui en subissent des effets différenciés. Ce sont elles qui en parlent avec leurs propres mots.
La Journée internationale de la Femme n’est pas loin, et nous aimerions rendre hommage aux innombrables femmes qui luttent pour leurs droits en publiant des extraits d’une étude récemment menée au Brésil par deux femmes qui, d’une part, passent en revue les combats des femmes brésiliennes contre les plantations et, d’autre part, présentent des témoignages sur les répercussions que ces plantations ont eues sur la vie et la subsistance de ces femmes. (1)
Dans son article « Les peuples cachés dans la selva. Leur droit de vivre leur propre Amazonie » (*), l’écrivain argentin Elina Malamud se penche avec beaucoup de sensibilité sur les conditions qui ont poussé de nombreux peuples amazoniens à décider de vivre isolés. L’auteur reprend les paroles du Brésilien Sydney Possuelo, champion de la lutte pour la défense du droit des groupes indigènes à maintenir leur style de vie : « Si nous étions plus décents, il n’y aurait pas de peuples isolés ; c’est notre conduite qui les a poussés à se protéger de nous.
Vers la fin de l’année dernière, l’Institut de Flandres pour la biotechnologie (VIB), une institution de recherche en sciences de la vie, a demandé l’autorisation de faire en Belgique un essai en plein champ de peupliers génétiquement modifiés. Ces arbres GM auraient un taux de lignine modifié pour rendre plus facile la production d’éthanol.
De l’Amazonie à la Finlande, de la Nouvelle-Zélande au Chili, des peuples autochtones aux ONG européennes, des organisations de femmes à celles de jeunes, en une semaine seulement, près de 140 personnes se sont mises en contact et ont entrepris de réunir des signatures pour une lettre ouverte réclamant l’interdiction de l’introduction commerciale des arbres génétiquement modifiés.
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