Articles de bulletin

En 1992, les gouvernements ont reconnu que le changement climatique était une réalité et qu’il fallait faire quelque chose pour éviter une catastrophe de grandes proportions. Ainsi, ils ont signé et ratifié la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Quinze années sont passées ; à présent, la Conférence des Parties à la Convention se réunira pour la treizième fois à Bali, en Indonésie, du 3 au 14 décembre 2007.
L’expansion actuelle de la monoculture d’arbres n’est pas le fruit du hasard ni l’initiative de quelques gouvernements. Au contraire, c’est le résultat de l’action d’un ensemble d’organismes qui ont décidé de les promouvoir. Dans les années 1950, la FAO est devenue l’idéologue de la monoculture d’eucalyptus à grande échelle (dans le cadre de sa ‘Révolution Verte’) dans les pays du Sud, en réponse aux besoins des grandes entreprises industrielles qui étaient en train d’épuiser leurs sources habituelles de matière première.
En analysant l’évolution de la législation indonésienne en matière de plantations, il est possible d’identifier cinq étapes en ce qui concerne l’huile de palme. Nous les appellerons l’étape PIR-Trans (jusqu’en octobre 1995), l’étape de la déréglementation (1995-1996), l’étape de la privatisation (1996-1998), l’étape des coopératives (1998-2002) et l’actuelle étape de décentralisation (2002-2006). Il convient de signaler que ces étapes n’ont pas été entièrement discrètes et que le début d’une nouvelle étape n’a pas impliqué la fin des processus antérieurs.
Durant les deux dernières années, le Laos a vu augmenter de façon spectaculaire l’investissement étranger direct dans les plantations commerciales d’arbres. D’après la Commission de la Planification et l’Investissement du pays, 21 projets pour un total de 18,3 millions USD ont été approuvés en 2005, tandis qu’en 2006 il y en a eu 39 pour un total de 458,5 millions et qu’en février 2007 il y avait 9 projets approuvés et 16 autres en attente, pour un total de 342 millions de dollars.
Les politiques économiques du Cameroun depuis son indépendance se sont caractérisées surtout par la promotion institutionnelle des grandes plantations industrielles. Entre 1971 et 1981, l’État y a consacré non moins de 60 % des fonds publics réservés au développement agricole. Le plus important est que ces grandes plantations ont toujours été dominées, et le sont encore, par une poignée de sociétés agro-industrielles, très protégées, oligopolistiques et dépendantes de technologies à grande intensité capitalistique.
La forêt doit disparaître, voilà ce que semblent dire les différents instruments créés en Colombie pour le secteur forestier. Pourtant, la plupart d’entre eux fixent des objectifs de conservation et de protection.
Tout récemment, la Tasmanie a été élue deuxième parmi les endroits les plus beaux du monde à visiter par le tourisme international. En effet, elle possède des montagnes spectaculaires, des forêts anciennes, des plages intactes, une faune abondante et unique, un climat frais tempéré et une faible population.
Chaque fois que l’expression « forêts plantées » est utilisée, on peut la suivre à la trace jusqu’à l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dont le siège est à Rome. Plus cette notion est combattue par les peuples et les ONG qui luttent contre les plantations, plus la FAO s’acharne à la maintenir.
Une vague de froid intense a traversé l’Argentine pendant la première quinzaine de juillet. Dans les terres chaudes de la province du Chaco, où la moyenne annuelle est d’environ 20º C, des températures au-dessous de zéro ont été enregistrées. Cette brusque diminution a mis tragiquement en lumière les dimensions de l’urgence sanitaire et alimentaire que traversent les peuples indigènes toba, mocoví et wichí dans ce district du Nord-Est du pays, dont la santé est minée par la malnutrition, la tuberculose et la maladie de Chagas.
En août 2007, ArborGen a passé un accord par lequel cette entreprise se rapproche dangereusement de son objectif de « jouer un rôle prééminent dans la production mondiale et la vente à l’industrie forestière d’arbres modifiés par bio-ingénierie ».
L’Institut forestier européen (EFI) vient d’annoncer une déclaration en faveur de la recherche en arbres génétiquement modifiés à laquelle participent plusieurs de ses 131 organisations membres (instituts de recherche, universités et entreprises).
J’ai visité le Cameroun en décembre 2006, et je m’y suis rendu encore en septembre 2007. Les deux fois j’ai été choqué par la quantité de camions chargés de grands troncs d’arbres tropicaux qu’on pouvait voir sur presque toutes les routes. La plupart étaient acheminés vers les ports d’où ils allaient être exportés, sans traitement aucun, surtout vers les pays du Nord.