Articles de bulletin

La date du 26 septembre 2007 ne sera pas facilement oubliée en Intag, la zone subtropicale anti-minière du Nord-Ouest de l’Équateur. Après des mois d’attente, le ministère des Mines et du Pétrole a finalement annoncé la suspension des activités minières de la société canadienne Ascendant Copper, titulaire de concessions dans la région. La décision du ministre Galo Chiriboga est fondée sur le fait que l’entreprise a enfreint la loi en commençant ses activités sans avoir demandé les autorisations et les rapports correspondants de la municipalité de Cotacachi.
Au Honduras, entre 80 000 et 120 000 hectares de forêt sont déboisés chaque année. Nos forêts sont très diverses : des forêts de pins, peuplées de sept espèces différentes ; des forêts de feuillus, avec 200 espèces d’arbres et une riche diversité biologique, surtout dans les terres basses ; des forêts brumeuses de feuillus ; des pinèdes ou des forêts mixtes dans les montagnes ; des feuillus dans des zones au climat sec ; des mangroves.
Il est prévu de construire une série de grands barrages dans le bassin du fleuve Sekong, dans le Sud du Laos. Ces projets vont affecter des dizaines de milliers de personnes et menacé les moyens d’existence des 30 000 Laotiens qui habitent en aval le long du Sekong. Or, les plans de ces barrages sont établis sans considérer du tout les effets qu’ils auront sur les habitants et l’environnement du Cambodge.
En mars 2007, un appel national et international a été lancé devant l’imminence du déboisement et de la destruction totale de 24 000 ha (240 km2) de forêt vierge par l’entreprise UMBU S.A. Cette étendue se trouve au cœur de la zone dénommée « Amotocodie », dans le Nord du Chaco paraguayen. L’Amotocodie fait partie du territoire ancestral du peuple indigène ayoreo, dont deux groupes isolés l’habitent encore en permanence.
Les organisations de pêcheurs, de cueilleurs artisanaux, d’écologistes et d’universitaires de dix pays d’Amérique latine, réunies dans le réseau Redmanglar Internacional, se sont donné rendez-vous dans la localité de Cuyutlán, État de Colima, au Mexique, du 8 au 13 octobre.
Les peuples indigènes ont remporté une grande victoire : au terme de plus de vingt ans de négociations, le 13 septembre dernier l’Assemblée générale des Nations unies a finalement adopté la Déclaration des droits des peuples autochtones.
Introduction Le 27 août 2007, le ministre de la Justice, Tarso Genro, a signé les résolutions ministérielles sur la démarcation des terres indigènes des Tupinikim (14 227 ha) et des Comboios (3 800 ha), qui totalisent 18 027 ha. Dans ces résolutions, le gouvernement brésilien reconnaît que les terres en question ont été traditionnellement occupées par les Tupinikim et les Guarani et que pendant les 40 dernières années elles ont été illégalement occupées par Aracruz Celulose.
Il y a trois ans, en réponse à un article que j’avais écrit sur la participation de l’industrie de la pâte dans la recherche en manipulation génétique des arbres, j’ai reçu un courrier électronique du secrétariat du FSC, situé à Oaxaca, au Mexique.
Djagwareté, coordinateur de la Commission des Caciques tupinikim et guarani, a déclaré avec émotion, pendant la célébration de la reconnaissance des terres indigènes : « Il y a deux ans nous nous sommes réunis ici même, dans le village de Pau Brasil, pour fêter la conclusion des travaux d’auto-démarcation de nos terres.
Si la lutte pour les 11 009 hectares de terre des Tupinikim et des Guaranis contre Aracruz Celulose, premier exportateur de pâte d’eucalyptus du monde, a été dure, la réoccupation de ce territoire et la réaffectation à d’autres usages des terres plantées d’eucalyptus seront peut-être encore plus difficiles.
Le WRM a passé plus de dix ans à réunir, produire et divulguer des informations et des analyses sur les effets écologiques et sociaux des plantations de « fast wood », qui se caractérisent par la monoculture sur de grandes surfaces d’arbres de croissance rapide. Ce faisant, nous avons insisté sur le fait que les plantations de ce genre ne devraient pas être certifiées, et nous avons visé surtout le Forest Stewardship Council (FSC), la plupart de ces plantations étant certifiées par ce procédé.
L’entreprise Veracel Celulose (qui appartient à Stora Enso, suédo-finnoise, et à Aracruz Celulose, norvégienne-brésilienne) a commencé les démarches pour obtenir la certification FSC des plantations d’eucalyptus qu’elle possède dans le Sud de l’État de Bahia, et elle a engagé pour ce faire la société conseil SGS.