Pendant la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques tenue à Bali, en Indonésie, en décembre 2007, un certain nombre de mouvements et de groupes sociaux ont convenu de former une coalition dénommée Climate Justice Now! pour améliorer l’échange d’informations et la coopération entre eux et avec d’autres organisations, afin d’intensifier les actions destinées à prévenir le changement climatique et à résoudre ce problème.
Articles de bulletin
Le développement du secteur forestier du Chili se caractérise par la grande inégalité de la distribution de la richesse générée par cette industrie. Les groupes économiques propriétaires de ces entreprises que tous les Chiliens et Chiliennes subventionnent génèrent des fortunes, tandis que la population regarde comment sont méprisés ses efforts et ses ressources sans recevoir en retour des bénéfices réels.
La plupart des plantations des entreprises forestières chiliennes sont certifiées, certaines par le FSC et la plupart par CERTFOR (affiliée au PEFC). En chiffres ronds, le FSC a certifié près de 350 000 hectares, tandis que CERTFOR a certifié environ 1 600 000 ha. Vu l’importance de CERTFOR au Chili, il convient de l’analyser de façon plus détaillée.
Les 85 000 hectares du territoire de l’île Woodlark, située dans la province de Milne Bay en Papouasie-Nouvelle-Guinée, sont presque entièrement couverts d’une dense forêt tropicale de plaine où habitent plusieurs espèces endémiques.
La plupart des 6 000 habitants de l’île dépendent de l’environnement naturel et des ressources maritimes, pratiquent l’horticulture (ils plantent surtout des ignames, du taro, des patates douces et des bananes) ainsi que la pêche et la chasse, ces dernières jouant un rôle plus faible mais non moins important dans leur régime alimentaire.
Peter George est agriculteur. Ou, pour plus de précision, il l’était. Dans les années 1970, il acheta la ferme Elangeni située dans le haut veldt du Swaziland. Il plantait des légumes, et quelques eucalyptus et acacias. Deux fois par jour il se rendait au marché local pour vendre ses choux. Il avait quelques moutons, quelques poules, deux vaches et un chien berger presque aveugle. Après quelques années, il commença à élever des poissons qu’il vendait aux restaurants et hôtels des environs. Il bâtit sa propre maison, se maria et fonda une famille.
Les plantations de palmier à huile, de soja, de canne à sucre et d’autres produits continuent de s’élargir aux dépens des forêts tropicales et d’autres écosystèmes essentiels. Les populations autochtones, latino-américaines d’origine africaine et paysannes en sont gravement affectées, dépouillées de leurs terres et de leur mode de vie. L’Union européenne prétend justifier l’expansion accélérée des agrocarburants dans leurs territoires en établissant des critères de durabilité supposée.
Pour la première fois dans l’histoire de la Convention sur les changements climatiques des Nations unies, une coalition de femmes du monde entier a présenté des documents sur les questions les plus pressantes négociées à Bali, en Indonésie, du 3 au 14 décembre, en les examinant du point de vue des femmes et dans une perspective de genre. La coalition mondiale Genre et Changement climatique (Gender CC) a présenté ces documents de position lors d’une conférence de presse organisée pendant la Convention et en a distribué des centaines de copies aux délégués gouvernementaux.
L’industrie de la pâte et du papier essaie depuis de nombreuses années de « verdir » son image. On dirait que l’industrie la plus polluante de la planète se sent de taille à relever n’importe quel défi. Bien que la production de papier soit celle qui consomme le plus d’énergie et la cause principale des émissions de gaz à effet de serre, cette industrie prétend maintenant devenir « neutre en carbone ».
De manière générale, on associe automatiquement les arbres à des avantages pour l’environnement, et les consommateurs semblent demander des projets de compensation « doux », plutôt que les projets de réduction des émissions de type industriel qui ont dominé le marché du Mécanisme de développement propre (MDP). D’après les estimations, près de 40 % des crédits carbone du marché volontaire proviennent de projets concernant les arbres.
En 1992, les gouvernements ont reconnu que le changement climatique était une réalité et qu’il fallait faire quelque chose pour éviter une catastrophe de grandes proportions. Ainsi, ils ont signé et ratifié la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Quinze années sont passées ; à présent, la Conférence des Parties à la Convention se réunira pour la treizième fois à Bali, en Indonésie, du 3 au 14 décembre 2007.
L’expansion actuelle de la monoculture d’arbres n’est pas le fruit du hasard ni l’initiative de quelques gouvernements. Au contraire, c’est le résultat de l’action d’un ensemble d’organismes qui ont décidé de les promouvoir.
Dans les années 1950, la FAO est devenue l’idéologue de la monoculture d’eucalyptus à grande échelle (dans le cadre de sa ‘Révolution Verte’) dans les pays du Sud, en réponse aux besoins des grandes entreprises industrielles qui étaient en train d’épuiser leurs sources habituelles de matière première.
En analysant l’évolution de la législation indonésienne en matière de plantations, il est possible d’identifier cinq étapes en ce qui concerne l’huile de palme. Nous les appellerons l’étape PIR-Trans (jusqu’en octobre 1995), l’étape de la déréglementation (1995-1996), l’étape de la privatisation (1996-1998), l’étape des coopératives (1998-2002) et l’actuelle étape de décentralisation (2002-2006). Il convient de signaler que ces étapes n’ont pas été entièrement discrètes et que le début d’une nouvelle étape n’a pas impliqué la fin des processus antérieurs.
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