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En 1999, le programme FACE de Forestación del Ecuador S.A., ou PROFAFOR, a chargé l’entreprise de vérification suisse SGS-Société Générale de Surveillance d’évaluer la gestion de ses 20 000 hectares de monocultures d’arbres dans la sierra équatorienne.
Une étude exhaustive menée en Afrique du Sud par John Blessing Karumbidza (“A Study of the Social and Economic Impacts of Industrial Tree Plantations in the KwaZulu-Natal Province of South Africa”, disponible sur http://www.wrm.org.uy/countries/SouthAfrica/book.pdf) a identifié toute une série d’effets dommageables, d’ordre économique, écologique et social, des monocultures d’arbres, qui affectent les communautés locales, les ressources hydriques et les écosystèmes.
Près de 9 % du Swaziland sont à présent couverts de plantations d’arbres (eucalyptus, pins et acacias). En décembre 2004, Wally Menne, membre de la coalition sud-africaine Timberwatch, a publié son rapport de recherche sur les incidences environnementales et sociales des grandes plantations d’arbres au Swaziland (“Timber Plantations in Swaziland: An investigation into the environmental and social impacts of large-scale timber plantations in Swaziland”, http://www.wrm.org.uy/countries/Swaziland/Plantations.pdf).
En 1987 fut approuvée en Uruguay une législation destinée à promouvoir, par des exonérations d’impôts et des subventions, les grandes monocultures d’arbres exotiques (surtout des pins et des eucalyptus) pour l’exportation. À partir de ce moment-là, ce pays surtout agricole commença à transformer une partie de ses prairies fertiles en « déserts verts ». Ceux-ci dépassent aujourd’hui les 700 000 hectares.
Solo disponible en inglés - By the Alert Against The Green Desert Movement/Brazil The harshness of capital against life but Aracruz Celulose lost the FSC-certificate!
Paulo Henrique de Oliveira et Antônio Carvalho ont voyagé en Europe en avril et mai 2006, afin de faire connaître leur lutte pour la démarcation des territoires tupinikim et guarani d’Espírito Santo. Le premier est un leader tupinikim de Caieiras Velhas et coordinateur de l’Articulation de Peuples indigènes et d’organisations du Nord-Est, de Minas Gerais et d’Espírito Santo (APOINME) ; le deuxième est un chef guarani.
L’incidence environnementale et sociale des plantations d’eucalyptus en régime de monoculture a été l’objet de bien des études dans de nombreux pays. Néanmoins, ces études ont souvent ignoré la dimension de genre, passant ainsi sous silence les effets spécifiques de ces plantations sur les femmes. Les passages suivants, extraits d’une recherche sur les plantations et les usines de pâte d’Aracruz Celulose au Brésil, sont donc très utiles pour éclairer le problème et pour promouvoir un examen plus attentif de ces conséquences moins bien connues.
La Colombie n’est pas étrangère à la situation que traversent divers pays latino-américains en raison de l’établissement de monocultures d’arbres de croissance rapide.
En mai 2003, nous disions que “dans presque tous les pays les grandes monocultures d’arbres ont été imposées et se sont développées une fois les lois nationales modifiées en faveur d’entrepreneurs nationaux et étrangers qui obtiennent toutes sortes de bénéfices, des subventions directes et indirectes, des exonérations d’impôts et même des crédits préférentiels et des remboursements » (voir l’article sur l’Équateur du bulletin nº 70).
Le 12 avril 2006, le rapport « The Kalimantan Border Oil Palm Mega-project » a été publié pour montrer les plans du gouvernement indonésien d’établir jusqu’à trois millions d’hectares de plantations de palmier à huile sur l’île de Bornéo : 2 millions d’hectares sur la frontière Kalimantan-Malaisie et 1 million d’hectares ailleurs, dans des zones qui sont encore densément boisées et habitées par des communautés indigènes.
En mai 2006, le ministère de l’agriculture du Mozambique a présenté le document de travail « Stratégie nationale de reboisement » (le texte complet est disponible ici). Dans ce document sont exposés les principes essentiels pour promouvoir dans le pays l’établissement de plantations d’arbres dont on annonce qu’il s’agira d’essences de croissance rapide.
En août de cette année, la Banque interaméricaine de développement (BID) rattrapera le peloton avec l'entrée en vigueur de sa première Politique opérationnelle sur les peuples indigènes (OP-765).