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Au cours de la dernière décennie, les institutions financières et les banques d'investissement ont déboursé plus de 40 milliards de dollars pour de nouvelles opérations du secteur de la pâte dans le Sud. Les analystes prévoient que 54 milliards supplémentaires iront financer des usines de pâte dans le Sud d'ici à 2015, et que la plupart seront au Brésil, en Uruguay, en Chine, dans la région du Mékong et dans les pays baltes.
Solo disponible en portugés  - Introdução O FSC-Brasil tomou a iniciativa para organizar um encontro em Belo Horizonte no dia 18 de outubro de 2005 com o objetivo de coletar contribuições para o processo global de revisão dos princípios e critérios de certificação para plantações de árvores pelo FSC.
Le WRM commence ce mois-ci la publication d’une nouvelle section périodique de son bulletin : « Pâte à Papier S.A ». Cette série est constituée par les profils des entreprises impliquées dans l’industrie de la pâte et du papier. Pour que la campagne sur cette industrie soit efficace (et sans attendre que les ONG commencent à parler de collaboration ou de coopération avec les entreprises), nous devons jeter un regard attentif à sa structure et au type d’entreprises qu’elle comprend : ce qu’elles sont et ce qu’elles ne sont pas.
Por Javier Baltodano - Grupo de Trabajo en la Revisión de las Políticas de Certificación a Grandes Plantaciones FSC . Introducción: Como parte del proceso de revisión de las políticas de certificación del FSC a las grandes plantaciones de árboles se decidió llevar a cabo una gira donde se ilustrara en el campo algunas de las problemáticas planteadas sobre el tema. Se escogió llevarla a cabo en Sudáfrica, básicamente por dos razones:
Les plantations d’eucalyptus, de pins, d’acacias, de gmelina, de teck ou de palmier à huile sont devenues un grand problème environnemental et social. Du point de vue de la diversité biologique, elles éliminent la plupart de la flore locale et ne fournissent presque pas d’aliments à la faune. Certaines essences s’avèrent envahissantes et gagnent du terrain sur les écosystèmes naturels.
Le jour international de la femme a été célébré d’une manière inhabituelle au Brésil. Le 8 mars dernier au petit matin, près de deux mille femmes agriculteurs appartenant à l’organisation Vía Campesina ont organisé une manifestation éclair dans les installations de l’entreprise de pâte Aracruz Celulose, dans la municipalité de Barra do Ribeiro, près de Porto Alegre. L’établissement Barba Negra est la principale unité de production de plants d’eucalyptus et de pin destinés à alimenter l’usine de Guaíba de l’entreprise, et il possède même un laboratoire de clonage de ces essences.
Le WRM publie ce mois-ci un nouveau rapport intitulé "The death of the forest: A report on Wuzhishan's and Green Rich's tree plantation activities in Cambodia", qui montre les effets des plantations d’arbres de deux entreprises, Wuzhishan et Green Rich, sur les communautés locales et sur leur subsistance. Pour des raisons de sécurité, les auteurs du rapport souhaitent garder l’anonymat.
Dans le Sud-Est du Nicaragua, sur une étendue de 3 180 km2, se trouve la Réserve biologique d’Indio Maíz, qui tire son nom des fleuves Indio et Maíz. Il s’agit d’une des réserves de biosphère les plus importantes du pays ; elle contient une forêt tropicale humide, des marais et des étangs habités par une faune variée : des jaguars, l’aigle dénommé « águila mayor », l’ara vert, le lamantin, le requin marteau et des crocodiles. Les forêts sont peuplées d’essences comme le cèdre, l’acajou, l’amandier, le néflier, le manu et le maria, parmi bien d’autres.
Papouasie-Nouvelle-Guinée : des ONG locales s’opposent à un prêt de la Banque mondiale pour un projet de palmier à huile Grâce au système foncier communal de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui leur permet d’accéder facilement et librement à la terre, à de l’eau propre et à des ressources naturelles abondantes, la plupart des communautés rurales pouvaient gagner correctement leur vie. Néanmoins, l’introduction des plantations de cultures de rente est en train de détériorer leurs structures et systèmes coutumiers et d’avoir des effets négatifs sur l’environnement et la société.
Depuis plus d’une décennie, un réseau d’intérêts pousse pour l’établissement de plantations industrielles d’arbres au Laos. L’organisation la plus impliquée dans cette avancée est la Banque asiatique de développement. En 1993, le gouvernement du Laos a approuvé un ‘Plan d’action pour les forêts tropicales’ (PAFT), avec le financement de la BAsD et de la Banque mondiale, parmi d’autres. Le PAFT recommandait de couper les forêts et d’établir des plantations industrielles d’arbres dans les terres boisées dégradées.
Deux grandes entreprises nationales de plantation d’arbres (FYMNSA et COFUSA), une entreprise finlandaise (Botnia-UPM/Kymmene) et une autre espagnole (Ence-Eufores) ont reçu la certification du FSC (Forest Stewardship Council). Ce certificat les autorise à affirmer que leurs « forêts » (d’eucalyptus et de pins !) sont gérées d’une manière appropriée pour l’environnement, avantageuse pour la société et viable du point de vue économique. C’est du moins ce que dit le mandat du FSC. Pourtant, une étude récemment menée en Uruguay montre exactement le contraire.