Le WRM publie ce mois-ci un nouveau rapport intitulé "The death of the forest: A report on Wuzhishan's and Green Rich's tree plantation activities in Cambodia", qui montre les effets des plantations d’arbres de deux entreprises, Wuzhishan et Green Rich, sur les communautés locales et sur leur subsistance. Pour des raisons de sécurité, les auteurs du rapport souhaitent garder l’anonymat.
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Dans le Sud-Est du Nicaragua, sur une étendue de 3 180 km2, se trouve la Réserve biologique d’Indio Maíz, qui tire son nom des fleuves Indio et Maíz. Il s’agit d’une des réserves de biosphère les plus importantes du pays ; elle contient une forêt tropicale humide, des marais et des étangs habités par une faune variée : des jaguars, l’aigle dénommé « águila mayor », l’ara vert, le lamantin, le requin marteau et des crocodiles. Les forêts sont peuplées d’essences comme le cèdre, l’acajou, l’amandier, le néflier, le manu et le maria, parmi bien d’autres.
Papouasie-Nouvelle-Guinée : des ONG locales s’opposent à un prêt de la Banque mondiale pour un projet de palmier à huile
Grâce au système foncier communal de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui leur permet d’accéder facilement et librement à la terre, à de l’eau propre et à des ressources naturelles abondantes, la plupart des communautés rurales pouvaient gagner correctement leur vie. Néanmoins, l’introduction des plantations de cultures de rente est en train de détériorer leurs structures et systèmes coutumiers et d’avoir des effets négatifs sur l’environnement et la société.
Depuis plus d’une décennie, un réseau d’intérêts pousse pour l’établissement de plantations industrielles d’arbres au Laos. L’organisation la plus impliquée dans cette avancée est la Banque asiatique de développement. En 1993, le gouvernement du Laos a approuvé un ‘Plan d’action pour les forêts tropicales’ (PAFT), avec le financement de la BAsD et de la Banque mondiale, parmi d’autres. Le PAFT recommandait de couper les forêts et d’établir des plantations industrielles d’arbres dans les terres boisées dégradées.
Deux grandes entreprises nationales de plantation d’arbres (FYMNSA et COFUSA), une entreprise finlandaise (Botnia-UPM/Kymmene) et une autre espagnole (Ence-Eufores) ont reçu la certification du FSC (Forest Stewardship Council). Ce certificat les autorise à affirmer que leurs « forêts » (d’eucalyptus et de pins !) sont gérées d’une manière appropriée pour l’environnement, avantageuse pour la société et viable du point de vue économique. C’est du moins ce que dit le mandat du FSC. Pourtant, une étude récemment menée en Uruguay montre exactement le contraire.
L’utilisation de plus en plus poussée de la biotechnologie dans le secteur forestier a abouti à la plantation d’arbres génétiquement modifiés dans au moins trente-cinq pays. Bien que, d’après la FAO, la plupart des recherches restent confinées dans les laboratoires, beaucoup de millions d’arbres GM ont déjà été plantés à ciel ouvert en Chine, en Amérique du Nord, en Australie, en Europe et en Inde et, à un degré moindre, en Amérique du Sud et en Afrique.
Les cygnes à col noir avaient leur habitat dans la réserve naturelle Carlos Anwandter du fleuve Cruces, un site Ramsar situé au nord de la ville de Valdivia, dans la région X. Ce cygne (Cygnus melancoryphus) est un oiseau migrateur originaire de l’Amérique du Sud. Il habite les zones humides du Sud du Brésil, de l’Uruguay, de presque toute l’Argentine et, au Chili, de la région IV à la région XI. Il se nourrit de végétaux et, dans le fleuve Cruces, d’une algue dénommée luchecillo.
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By Haris Retno Susmiyati
Les promoteurs des plantations industrielles d’arbres allèguent qu’il s’agit d’un « reboisement », qu’elles élargissent la superficie des forêts, fournissent du travail aux gens des lieux et diminuent la pression sur les forêts naturelles. La réalité de ce qui se passe au Cambodge met au clair que ces arguments ne sont que de la propagande.
La déclaration suivante a été émise le 24/11/05 à Vitória, Espírito Santo, Brésil, lors d’une rencontre internationale destinée à soutenir les communautés locales contre les plantations d’arbres à grande échelle et contre les arbres GM. La réunion a été co-organisée par le Mouvement mondial pour les forêts tropicales, FASE-ES et Global Justice Ecology Project.
Lumaco (« eau de luma ») est une commune de passage, dessinée au milieu d’une grande étendue de plantations forestières et de communautés appauvries. Elle n’a pas grand-chose à offrir pour qu’on y reste. Lumaco est l’une des communes que l’on appelle forestières au Chili.
En Équateur, les plantations d’arbres en régime de monoculture sont de trois types : celles que l’on appelle, à tort, des « puits de carbone », qui appartiennent à la fondation hollandaise FASE, les plantations de pins dans les communautés andines, promues par des organisations ayant des rapports avec l’église, et celles que l’on établit pour la fabrication de pâte à papier. C’est de ce dernier type de plantation que nous parlerons dans le présent article.