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L’utilisation de plus en plus poussée de la biotechnologie dans le secteur forestier a abouti à la plantation d’arbres génétiquement modifiés dans au moins trente-cinq pays. Bien que, d’après la FAO, la plupart des recherches restent confinées dans les laboratoires, beaucoup de millions d’arbres GM ont déjà été plantés à ciel ouvert en Chine, en Amérique du Nord, en Australie, en Europe et en Inde et, à un degré moindre, en Amérique du Sud et en Afrique.
Les cygnes à col noir avaient leur habitat dans la réserve naturelle Carlos Anwandter du fleuve Cruces, un site Ramsar situé au nord de la ville de Valdivia, dans la région X. Ce cygne (Cygnus melancoryphus) est un oiseau migrateur originaire de l’Amérique du Sud. Il habite les zones humides du Sud du Brésil, de l’Uruguay, de presque toute l’Argentine et, au Chili, de la région IV à la région XI. Il se nourrit de végétaux et, dans le fleuve Cruces, d’une algue dénommée luchecillo.
Solo disponible en inglés - By Haris Retno Susmiyati
Les promoteurs des plantations industrielles d’arbres allèguent qu’il s’agit d’un « reboisement », qu’elles élargissent la superficie des forêts, fournissent du travail aux gens des lieux et diminuent la pression sur les forêts naturelles. La réalité de ce qui se passe au Cambodge met au clair que ces arguments ne sont que de la propagande.
La déclaration suivante a été émise le 24/11/05 à Vitória, Espírito Santo, Brésil, lors d’une rencontre internationale destinée à soutenir les communautés locales contre les plantations d’arbres à grande échelle et contre les arbres GM. La réunion a été co-organisée par le Mouvement mondial pour les forêts tropicales, FASE-ES et Global Justice Ecology Project.
Lumaco (« eau de luma ») est une commune de passage, dessinée au milieu d’une grande étendue de plantations forestières et de communautés appauvries. Elle n’a pas grand-chose à offrir pour qu’on y reste. Lumaco est l’une des communes que l’on appelle forestières au Chili.
En Équateur, les plantations d’arbres en régime de monoculture sont de trois types : celles que l’on appelle, à tort, des « puits de carbone », qui appartiennent à la fondation hollandaise FASE, les plantations de pins dans les communautés andines, promues par des organisations ayant des rapports avec l’église, et celles que l’on établit pour la fabrication de pâte à papier. C’est de ce dernier type de plantation que nous parlerons dans le présent article.
Asia Pulp and Paper (APP), l’une des entreprises de la pâte et du papier les plus larges du monde, est responsable du défrichement à grande échelle des forêts de l’Indonésie. En outre, elle a donné naissance à une série de conflits encore non réglés avec les collectivités du pays. Les recherches menées par Rully Syumanda, militant des forêts des Amis de la Terre Indonésie / WALHI, et Rivani Noor, de la Community Alliance for Pulp Paper Advocacy (CAPPA) documentent le sombre dossier de l’entreprise à Sumatra.
« Les gens de la campagne sont très compétents, mais ils n’ont pas de diplômes. D’autre part, ils ne parlent pas le langage ‘correct’. Cette étude me permet de contribuer à l’émancipation de la communauté. Je parle pour ceux qui n’ont pas de voix, je suis engagé dans la lutte pour la dignité des nôtres », a dit John Blessing Karumbidza au début de sa présentation à Vitória. Né à Zimbabwe en milieu rural, Karumbidza est professeur d’histoire de l’économie à l’université de KwaZulu-Natal, à Durban.
En 1994, la fondation FACE signa un accord avec les autorités ougandaises pour planter des arbres sur 25 000 hectares à l’intérieur du parc national de Mount Elgon. FACE travaille avec l’autorité ougandaise de la faune (UWA), responsable de la gestion des parcs nationaux du pays.
La troisième rencontre de la ‘Table ronde sur l’huile de palme durable’ (en anglais RSPO), lancée par le WWF et soutenue par divers producteurs, détaillants et institutions financières, a eu lieu ce mois-ci à Singapour dans le but et défini 8 principes et 39 critères pour la production durable d’huile de palme.
Comme nous l’avons déjà signalé, le FSC (Forest Stewardship Council) a entrepris de réviser son système de certification des plantations (voir le bulletin nº 92 du WRM). Plusieurs organisations, dont le WRM, réclament depuis longtemps cette révision et elles y ont contribué par l’apport de documents et d’études portant sur les graves conséquences sociales et environnementales de la plantation industrielle d’arbres en régime de monoculture, telle qu’elle est pratiquée dans de nombreux pays.