Des milliers d’autochtones sont déplacés de leurs terres, militarisés et expropriés, dans des génocides sans fin. L’exploitation pétrolière a lieu en produisant des dommages qui ne sont pas compensés par des indemnités, sans consulter les communautés et avec la connivence des gouvernements du moment. Des entreprises transnationales comme Shell, Repsol ou Maxus s’approprient des territoires sous le prétexte de « l’utilité publique » ; elles contaminent des réserves d’eau et des bassins hydrographiques, déboisent la forêt vierge et produisent des effets destructeurs de l’avenir.
Les autres informations
En 1999, l’équipe de recherche de la Banque mondiale chargée des aspects économiques du contrôle de la pollution industrielle a publié un rapport intitulé « Greening Industry ». Ce rapport, résultat de « six années de recherches, d’expériences en matière de politiques et d’observations de première main », décrit l’entreprise papetière Indah Kiat de la société Asia Pulp and Paper comme « une réussite ».
Le glyphosate a été identifié en 1974 par John Franz, un scientifique qui travaillait pour Monsanto, la multinationale agro-industrielle nord-américaine. Aujourd’hui, Monsanto se vante que ses produits au glyphosate, dont le Roundup, figurent « parmi les herbicides les plus utilisés dans le monde ».
Le 23 juin 2005, l’Association pour la défense de la Ria de Galice a remis à la délégation du FSC en Espagne une lettre demandant « l’annulation urgente de la certification de bonne gestion forestière octroyée à NORFOR, du fait que le rapport de certification comporte des déficiences profondes et que le système de gestion de NORFOR ne répond évidemment pas aux principes et critères du FSC ».
L’entreprise NORFOR est une filiale de la société espagnole Ence, productrice de pâte à papier ; elle a été certifiée en avril 2005.
Que personne ne s’y trompe : lorsque le FMI parle d’un « environnement favorable », il parle du monde des affaires, d’un environnement favorable à l’investissement étranger direct, au moyen des opérations de bourse, ou indirect, à travers les opérations des sociétés transnationales.
Nouvelles politiques, vieux problèmes. Depuis les années 1970, la Banque mondiale s’est efforcée de définir une démarche à l’égard des forêts qui puisse réconcilier son engagement déclaré à l’égard de l’atténuation de la pauvreté et son système de promotion du « développement » par la croissance et la commercialisation directives. Les modèles de développement de l’économie de marché, fondés sur le droit à la propriété privée, ne s’entendent pas bien avec la foresterie conventionnelle.
Depuis sa création en 1956, la Société financière internationale (SFI) a engagé plus de 44 milliards de dollars de ses fonds propres et arrangé des prêts pour 23 milliards de supplémentaires pour 3 143 entreprises de 140 pays. D’après sa déclaration de mission, la SFI existe pour « encourager le secteur privé à investir de manière durable dans les pays en développement afin de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations ».
La mondialisation, dont les entreprises ont été le moteur, a eu d’immenses conséquences négatives sur l’environnement et sur la société, en particulier au Tiers Monde.
« La pire des immoralités est l’ignorance étudiée, le refus délibéré de voir ou de savoir » (Andrea Dworkin)
Le ‘développement’ et les Institutions financières internationales (IFI), et les principaux décideurs de celles-ci, essaient de justifier les politiques et les projets destructeurs en affirmant que la politique économique néolibérale est la seule voie vers l’atténuation de la pauvreté et la protection de l’environnement. Le recueil d’articles ici présentés démontre que le fait de persister dans cette affirmation équivaut à un « refus délibéré de voir ou de savoir ».
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3 June 2005 - Montreal, QC, Canada
Today at a press conference on genetically engineered trees held during the Second meeting of the Parties to the Cartagena Protocol on Biosafety (COP-MOP 2), participants called for the UN Convention on Biological Diversity (CBD) to enact a moratorium on the release of genetically engineered trees into the environment, including the removal of any outdoor test plots currently in
existence.
Por Raúl Zibechi
Tomado de: Programa de las Américas - www.ircamericas.org
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