Articles de bulletin

La réserve de forêt d’Omo, située dans le Sud-Ouest du Nigeria, fut légalement instituée en 1925 par l’ordonnance nº 10, amendée par la suite en 1952. À l’époque, la forêt était pratiquement inexplorée. Elle avait été cédée au gouvernement le 8 octobre 1918 pour qu’il en fasse une réserve. L’accord avait été passé entre l’autorité du district d’Ijebu Ode, en représentation du gouvernement colonial britannique, et l’Awujale d’Ijebu Ode, en représentation de l’administration autochtone d’Ijebu.
Dans le cadre du processus de deux ans entrepris par le FSC pour réviser sa politique en matière de certification des plantations d’arbres, les membres du groupe de travail constitué à cette fin (GTP) se sont rendus en Afrique du Sud pour leur réunion finale. Ce qui suit est une série de citations extraites du rapport rédigé par Wally Menne (membre de la coalition locale Timberwatch) à propos de cette visite.
Aung Ngyeh, un Karenni de 31 ans, s’est enfui en Thaïlande en 2002, forcé de quitter son foyer de l’État Karenni par la guerre des militaires birmans contre les populations ethniques. Il vit maintenant dans un camp de réfugiés situé sur la frontière thaïlandaise, où il travaille avec le Groupe karenni de recherche sur le développement (KDRG) faisant campagne pour arrêter l’investissement étranger dans les projets de « développement » du régime birman.
Lorsque les Britanniques envahirent l’Inde il y a 250 ans, ils trouvèrent le sous-continent couvert d’une mosaïque de végétation incompréhensible pour eux. De grands arbres sombres, des plantes grimpantes tordues et nouées, des prairies sauvages... l’abondance purement tropicale des forêts de l’Inde les surprit et les bouleversa. Ces forêts finirent par signifier un certain nombre de choses plus simples : les vipères, les tigres, les barbares ou rebelles, les ravageurs, l’aventure.
Une nouvelle certification délivrée par le FSC à une grande opération forestière, cette fois en Indonésie, a déconcerté les observateurs des forêts.
En Malaisie, les plans du gouvernement pour éradiquer la pauvreté et améliorer la situation des femmes n’ont pas tenu compte des travailleuses des plantations. Les progrès accomplis à ce jour vers l’émancipation des femmes ont été inégaux. Les travailleuses des plantations restent reléguées, car elles ne peuvent pas sortir de la situation de pauvreté où elles se trouvent.
Le monde commence à prendre conscience du problème des peuples indigènes isolés de l’Amazonie. Pour incroyable que cela paraisse, certains animaux sont mieux protégés que les groupes humains qui cherchent à préserver leur isolement. Sans aucun doute, il s’agit là d’un droit fondamental de l’homme, que les peuples indigènes ont la faculté d’exercer et de défendre, et que nous devons respecter.
Le Ministère public fédéral, par l’intermédiaire du Procureur de la République à Ilhéus-Bahia, en application de la Recommandation nº 01 du 18 novembre 2005 exige le retrait des plantations d’eucalyptus dans un rayon de 10 (dix) kilomètres sur les zones tampon des Unités de Conservation des parcs nationaux « Do Descobrimento », « Monte Pascoal » et « Pau Brasil », comme prévu par la législation brésilienne.
Depois de a Lei Florestal ter sido aprovada no Congresso, foi enviada para aprovação presidencial em 13 de dezembro de 2005. O Presidente Álvaro Uribe objetou 12 artigos da Lei e o esperado era a volta do texto com as objeções para sua discussão no Congresso, conforme indica o trâmite formal. Mesmo que as objeções do governo – caso sejam aprovadas- não solucionem os problemas que tem a lei, que foi pensada para entregar as florestas do país às empresas madeireiras, era desejável que, pelo menos, existisse um espaço para os parlamentares discutirem essas objeções.
La certification par le FSC d’une grande opération forestière a de nouveau fait lever les sourcils aux forestiers, aux écologistes et aux militants des droits de l’homme. En Guyana, la société de certification suisse SGS Qualifor vient de délivrer un certificat FSC au géant malais-coréen de l’exploitation forestière, Barama Company Limited (BCL), qui exploite une concession de 1,69 million d’hectares dans le Nord-Ouest du pays.
L’appauvrissement de la diversité biologique est rapide et incessant. Au cours des 50 dernières années, les êtres humains ont changé les écosystèmes davantage et plus vite qu’à n’importe quelle période comparable de l’histoire de l’humanité. Les dimensions des forêts tropicales, de nombreuses zones humides et d’autres habitats naturels sont en train de diminuer. Le taux de disparition d’espèces est 1 000 fois plus élevé que le taux habituel dans le passé de la Terre.
La situation est presque la même dans bien des pays du Sud : les gens et les organisations de soutien essayent de protéger les forêts contre les alliances entre les gouvernements et les entreprises. En effet, on continue d’y promouvoir des initiatives dont on sait très bien qu’elles provoquent l’appauvrissement de la diversité biologique, telles que l’exploitation forestière industrielle, la prospection et l’exploitation des combustibles fossiles, les mines, les barrages hydroélectriques, les monocultures à grande échelle, la construction de routes ou l’élevage de crevettes.