Le 27 avril 2007, après s’être rendu en Amazonie, le président de la république Rafael Correa a décrété l’interdiction d’extraction de bois dans la région en raison de la disparition imminente des forêts indigènes du pays. Or, malgré cette disposition, l’exploitation du cèdre à l’intérieur du Parc national Yasuní (PNY) et de la Zone intangible (ZI) se poursuit sans relâche.
Articles de bulletin
En 2002, dans le cadre du Dixième Plan, le gouvernement de l’Inde s’est fixé pour objectif national que 33 % du territoire géographique du pays se retrouvent sous une « couverture verte » en 2012. Ce plan a même été présenté comme faisant partie de l’engagement de l’Inde d’atteindre l’objectif pour le millénaire en matière de durabilité écologique. Pourtant, il concerne bien davantage l’objectif de l’industrie de s’emparer des terres boisées pour y établir des plantations d’arbres.
Depuis l’an 2000, le 26 juillet est la date où l’on célèbre la journée mondiale des mangroves. La campagne de cette année s’intitule « Pour les peuples ancestraux et la souveraineté alimentaire ».
L’objectif principal de la Convention sur la diversité biologique (CDB) est la conservation et l’usage durable de la diversité biologique du monde. Il semble donc évident que ses signataires devraient s’occuper avec soin de tout ce qui menace la diversité biologique.
En mai de cette année, un groupe d’indigènes vivant jusqu’alors en isolement volontaire s’est mis en contact avec le monde extérieur. Cela s’est passé dans le Nord de l’État de Pará. Les indigènes ont marché pendant cinq jours et parcouru plus de cent kilomètres à travers la dense forêt amazonienne ; ils ont traversé la frontière de Mato Grosso et sont arrivés à l’improviste dans un village des indiens Kayapó.
Les agrocarburants ont été inscrits avec tambours et trompettes sur les agendas des gouvernements du Nord... et du Sud. Ils promettent l’indépendance énergétique, des affaires, la solution du réchauffement planétaire, davantage de devises, des affaires et encore des affaires.
À la déception de quelques-uns et au soulagement de certains autres, les projets de plantation d’arbres et, en particulier, ceux qui se caractérisent par la monoculture à grande échelle, s’efforcent maintenant d’obtenir une nouvelle subvention dans le cadre du mécanisme pour un développement propre du Protocole de Kyoto : dans les trois années écoulées depuis l’adoption des normes à appliquer aux projets de boisement et de reboisement et après douze séries de candidatures, une seule plantation, située en Chine, a été enregistrée en tant que projet MDP.
Le 22 janvier dernier, Vallourec & Mannesmann (V&M) a présenté au Mécanisme de développement propre le projet intitulé « 0143 UTE Barreiro S.A Renewable Electricity Generation Project ». Il s’agit de la troisième fois que cette entreprise, le plus grand fabricant du monde de tubes sans soudure en acier, essaie d’obtenir des fonds dans le cadre du MDP. Le projet enregistré apportera à V&M 67 954 crédits de carbone qui pourront être vendus à des entreprises du Nord qui préfèrent les acheter plutôt que d’avoir à réduire leurs émissions chez elles.
De plus en plus, la ruée vers l’utilisation de la biomasse comme source alternative d’énergie censée réduire les émissions de CO2 dissimule ce qui se cache derrière le réchauffement planétaire et le changement climatique : un mode de consommation inviable.
Les approches réductionnistes font appel à des solutions plus nuisibles que le problème : tel est le cas d’un grand projet européen, qui considère avec beaucoup d’enthousiasme que les plantations industrielles d’eucalyptus vont rendre moins polluante la fabrication de l’acier.
Les cueilleurs chasseurs autochtones des forêts d’Afrique centrale, les dénommés Pygmées, comprennent au mois 15 groupes ethnolinguistiques différents, dont les Gyéli, les Kola, les Baka, les Aka, les Bongo, les Efe, les Mbuti, les Twa de l’Ouest et les Twa de l’Est, qui habitent dans dix pays centrafricains : Angola, Cameroun, Guinée Équatoriale, République centrafricaine, Gabon, République du Congo (le Congo), République démocratique du Congo, Ouganda, Rwanda et Burundi. On estime que leur population totale est de 300 000 à 500 000 personnes.
Les communautés équatoriennes affectées par l’industrie minière ont convoqué une mobilisation le 5 juin, date de la journée mondiale de l’environnement. Divers points de résistance ont été désignés dans tout le pays, à Imbabura, Quito, Chimborazo, Cañar, Azuay, El Oro, Zamora et Morona.
La forêt tropicale de l’Indonésie est la troisième du monde en ordre de grandeur, après celles du Brésil et de la République démocratique du Congo. Bien qu’elles ne représentent que 1,3 pour cent de la surface boisée mondiale, les forêts indonésiennes abritent 10 pour cent des espèces végétales, 12 pour cent des mammifères, 17 pour cent des reptiles et amphibiens, et 17 pour cent des oiseaux. De par la richesse de sa faune, l’Indonésie est le deuxième pays du monde.
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