Articles de bulletin

La forêt doit disparaître, voilà ce que semblent dire les différents instruments créés en Colombie pour le secteur forestier. Pourtant, la plupart d’entre eux fixent des objectifs de conservation et de protection.
Tout récemment, la Tasmanie a été élue deuxième parmi les endroits les plus beaux du monde à visiter par le tourisme international. En effet, elle possède des montagnes spectaculaires, des forêts anciennes, des plages intactes, une faune abondante et unique, un climat frais tempéré et une faible population.
Chaque fois que l’expression « forêts plantées » est utilisée, on peut la suivre à la trace jusqu’à l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dont le siège est à Rome. Plus cette notion est combattue par les peuples et les ONG qui luttent contre les plantations, plus la FAO s’acharne à la maintenir.
Une vague de froid intense a traversé l’Argentine pendant la première quinzaine de juillet. Dans les terres chaudes de la province du Chaco, où la moyenne annuelle est d’environ 20º C, des températures au-dessous de zéro ont été enregistrées. Cette brusque diminution a mis tragiquement en lumière les dimensions de l’urgence sanitaire et alimentaire que traversent les peuples indigènes toba, mocoví et wichí dans ce district du Nord-Est du pays, dont la santé est minée par la malnutrition, la tuberculose et la maladie de Chagas.
En août 2007, ArborGen a passé un accord par lequel cette entreprise se rapproche dangereusement de son objectif de « jouer un rôle prééminent dans la production mondiale et la vente à l’industrie forestière d’arbres modifiés par bio-ingénierie ».
L’Institut forestier européen (EFI) vient d’annoncer une déclaration en faveur de la recherche en arbres génétiquement modifiés à laquelle participent plusieurs de ses 131 organisations membres (instituts de recherche, universités et entreprises).
J’ai visité le Cameroun en décembre 2006, et je m’y suis rendu encore en septembre 2007. Les deux fois j’ai été choqué par la quantité de camions chargés de grands troncs d’arbres tropicaux qu’on pouvait voir sur presque toutes les routes. La plupart étaient acheminés vers les ports d’où ils allaient être exportés, sans traitement aucun, surtout vers les pays du Nord.
La date du 26 septembre 2007 ne sera pas facilement oubliée en Intag, la zone subtropicale anti-minière du Nord-Ouest de l’Équateur. Après des mois d’attente, le ministère des Mines et du Pétrole a finalement annoncé la suspension des activités minières de la société canadienne Ascendant Copper, titulaire de concessions dans la région. La décision du ministre Galo Chiriboga est fondée sur le fait que l’entreprise a enfreint la loi en commençant ses activités sans avoir demandé les autorisations et les rapports correspondants de la municipalité de Cotacachi.
Au Honduras, entre 80 000 et 120 000 hectares de forêt sont déboisés chaque année. Nos forêts sont très diverses : des forêts de pins, peuplées de sept espèces différentes ; des forêts de feuillus, avec 200 espèces d’arbres et une riche diversité biologique, surtout dans les terres basses ; des forêts brumeuses de feuillus ; des pinèdes ou des forêts mixtes dans les montagnes ; des feuillus dans des zones au climat sec ; des mangroves.
Il est prévu de construire une série de grands barrages dans le bassin du fleuve Sekong, dans le Sud du Laos. Ces projets vont affecter des dizaines de milliers de personnes et menacé les moyens d’existence des 30 000 Laotiens qui habitent en aval le long du Sekong. Or, les plans de ces barrages sont établis sans considérer du tout les effets qu’ils auront sur les habitants et l’environnement du Cambodge.
En mars 2007, un appel national et international a été lancé devant l’imminence du déboisement et de la destruction totale de 24 000 ha (240 km2) de forêt vierge par l’entreprise UMBU S.A. Cette étendue se trouve au cœur de la zone dénommée « Amotocodie », dans le Nord du Chaco paraguayen. L’Amotocodie fait partie du territoire ancestral du peuple indigène ayoreo, dont deux groupes isolés l’habitent encore en permanence.
Les organisations de pêcheurs, de cueilleurs artisanaux, d’écologistes et d’universitaires de dix pays d’Amérique latine, réunies dans le réseau Redmanglar Internacional, se sont donné rendez-vous dans la localité de Cuyutlán, État de Colima, au Mexique, du 8 au 13 octobre.