Le monde a une Convention sur le changement climatique depuis 1992. La signature et la ratification de cette convention impliquent des obligations, autant légales que morales. La plupart des gouvernements l’ont déjà ratifiée. Et pourtant, après tant d’années ils ont très peu de chose à montrer, à part les tonnes de papier issues de négociations sans fin.
Articles de bulletin
Avec une population généralement estimée à environ 100 000 personnes au Cameroun, les ‘pygmées’ sont le peuple des forêts le mieux connu et le plus vulnérable de l’Afrique. Leur mode de vie est étroitement lié à la forêt, où ils trouvent leur nourriture (viande, fruits, miel, racines, etc.) et les produits médicinaux traditionnels dont ils sont des experts reconnus. La forêt est leur habitat naturel, où la plupart d’entre eux habitent en nomades.
Dans un continent qui est encore ravagé par plus de 20 conflits armés soutenus par des intérêts étrangers et financés par le pillage des ressources naturelles – le pétrole, les diamants, l’or, le bois, le cuivre, le cobalt et le coltan – le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) est pour certains un sujet d’incertitude.
Tandis que les Kenyans fêtent leurs quarante années d’indépendance, les Ogiek se rappellent leurs quarante années de destitution et de marginalisation institutionnelle, pendant lesquelles ils ont été systématiquement soumis à l’oppression et à la brutalité par l’application d’une politique d’assimilation qui les porte à l’extinction.
Un large éventail de défenseurs de l’environnement et de représentants de groupes communautaires, d’institutions de recherche et de décideurs du gouvernement et de l’industrie s’est réuni mi-novembre à Nelspruit, Afrique du Sud, pour discuter d’une question brûlante : l’impact des plantations d’arbres à bois.
La Birmanie est célèbre à juste titre pour ces riches gisements de pierres précieuses, qui incluent les rubis, les saphirs et le jade. La ville de Mogok, située à l’extrémité Est de la division Mandalay, sur la frontière de l’état de Shan, a été le centre de l’extraction de rubis et de saphirs pendant huit cents ans.
Le réseau routier de Ladia Galaska, en construction depuis plus d’un an, va relier la côte occidentale d’Aceh avec la côte orientale du Nord de Sumatra. Il s’agit d’un projet de 1,2 millions de dollars US qui a soulevé beaucoup d’opposition. En effet, plus de 90 kilomètres de route, sur les 505 kilomètres prévus, traversent la forêt relativement intacte du parc national Leuser, ce qui risque d’avoir des impacts négatifs considérables et permanents sur l’environnement.
Il a été estimé qu’environ 40% du territoire des Philippines ont été donnés sous forme de concessions à des compagnies minières multinationales. Mais cela n’a pas été sans soulever des résistances. De la région de la cordillère, dans le Nord des Philippines, à la région Sud de l’île Palawan, les peuples autochtones Subanen, Tagbunau, Pala’wan, Tau’t bato et Batak ont lutté pour défendre leurs territoires contre les effets dévastateurs des mines (voir bulletins nº 11, 28 et 67 du WRM).
Le 1er décembre 2003, SmartWood a annulé les certificats du Forest Stewardship Council de deux plantations de teck appartenant à la Forest Industry Organisation (FIO). SmartWood est une société accréditée par le FSC pour évaluer si les opérations forestières sont conformes aux normes FSC de bonne gestion des forêts ou plantations.
Le soir du 26 novembre 2003, le journaliste Germán Antonio Rivas a été tué d’une balle dans la tête. Il était directeur général de la chaîne de télévision Corporación Maya Visión, qui émet depuis la ville de Santa Rosa de Copán, sur la frontière du Guatemala.
Le 4 décembre, des milliers de personnes venues des villes et localités des provinces de Chubut et Río Negro ont à nouveau rejoint les résidents d’Esquel pour dire NON à la mine. Cette réaffirmation populaire a eu lieu au moment d’une nouvelle avancée minière, puisque des personnels de ces entreprises parcourent en ce moment les environs de Cholila (Chubut, à quelques kilomètres du parc national Los Alerces). Si les activités minières se poursuivent, plusieurs bassins lacustres et la forêt andine patagonienne seront en danger.
L’entreprise forestière Plantar, basée à l’État de Minas Gerais, possède de grandes plantations d’eucalyptus dans la zone, établies au prix de l’expulsion des populations locales, et aux dépens de la forêt typique de la région, le ‘cerrado’, dont les arbres ont été transformés en charbon pour alimenter l’industrie sidérurgique, puis remplacés par des eucalyptus plantés dans le même but.