Articles de bulletin

Le terme « durabilité », qui concerne autant la possibilité de renouvellement que le maintien dans le temps, est utilisé à toutes les sauces en ce moment, et il est souvent cité comme la « parole magique » des politiciens et hommes d’affaires lorsqu’ils souhaitent faciliter l’acceptation de projets ou programmes de développement.
Le Kenya est un pays semi-aride, et il est classé parmi ceux qui subissent une pénurie chronique d’eau, autant dans les régions urbaines que rurales. Dans ce contexte, la plantation d’eucalyptus apparaît comme une conduite suicidaire, et elle l’est en effet.
Le délégué du Ministère des forêts, Deo Byarugaba, a dit qu’une étude récente menée par ce service a révélé que des milliers d’hectares carrés de forêt ont été détruits par la coupe non sélective et la production de charbon.
En juillet 2003, des menaces proférées contre des membres du Mouvement environnementaliste de Olancho (MAO), ainsi que des manœuvres d'intimidation, ont été dénoncées devant l'opinion publique hondurienne et internationale. Mais le tragique dénouement a été l'assassinat de Carlos Arturo Reyes, membre de la communauté El Rosario, municipalité de Salamá, Olancho, le 18 juillet 2003 (voir bulletin du WRM Nº 72.)
La commune de Bonanza appartient à la région autonome de l'Atlantique Nord. Déjà en 1880, lorsque des gisements d'or y ont été découverts, la région a commencé à subir les conséquences de la "ruée vers l'or". Ceci a été à l'origine de forts courants migratoires provenant de nombreuses régions du monde à la recherche du métal convoité. Aujourd'hui, les principales activités économiques de la région restent toujours l'exploitation et le traitement industriel et artisanal du métal aurifère, ainsi que l'agriculture de subsistance.
Chiapas est une zone très riche en ressources naturelles, il y a de l'eau et des forêts en abondance et, qui dit forêts, dit diversité, fruits, graines, fleurs, animaux sylvestres, poissons, plantes médicinales, matières premières aptes à différentes usages : bois de chauffage, construction, artisanat, fabrications d'ustensiles, etc.
Lors d'un processus de participation publique par moments très discutable et suscitant souvent des réactions d'opposition fermes, le projet de loi des Aires protégées a été mis en délibération. L'opposition est généralisée quant à légaliser l'installation d'exploitants pétroliers et miniers dans des aires protégées telles que la Réserve de la Biosphère et le Territoire indigène Pilón Lajas, les Parcs Amboró et Madidi.
Dans beaucoup de régions du Brésil, les forêts et les terres destinées auparavant à l’agriculture sont maintenant remplacées par de larges monocultures d’arbres, qui embauchent des hommes, des femmes et des enfants. Dans le cas de Minas Gerais, la plantation implique une série d’activités effectuées indifféremment par des hommes ou des femmes, à l’exception de l’abattage qui est une activité masculine par excellence.
En 1980, la société Shell, des exploitants forestiers et des missionnaires évangéliques ont établi par la force des contacts avec le peuple autochtone Yora ce qui a entraîné la mort de près de 50% de cette population autochtone, décédée des suites d'épidémies. Les organisations autochtones ont alors sollicité au gouvernement la création d'une réserve et l'ont obtenue en 1990.
Le boisement – promu par la loi forestière de 1987 et relatif à la plantation à grande échelle de monocultures exotiques – avait promis d'innombrables bénéfices pour le pays : des exportations, du développement industriel, des milliers de nouveaux postes de travail.
Tadao Chino, président de la Banque asiatique de développement (BAsD), sait très bien ce que la société civile attend de sa banque. Au cours de l’assemblée générale annuelle de la BAsD en 2001, effectuée à Hawaii, le président Chino a accepté une déclaration signée par 68 ONG, intitulée « Les peuples défient la BAsD ».
Depuis les années 60, le Cambodge a entrepris de réhabiliter les plantations de caoutchouc existantes et d’en établir de nouvelles. Puisque ces plantations requièrent l’utilisation de vastes étendues de terre, elles ont impliqué l’expulsion de nombreuses personnes de leur territoire traditionnel, et la perte des moyens de subsistance de beaucoup d’autres (cf. Bulletin Nº 59 du WRM).