Articles de bulletin

Timberwatch, une coalition d’ONG environnementalistes et de particuliers, a renouvelé l’appel fait en 2002 au cours du Sommet mondial pour le développement durable, demandant au gouvernement sud-africain et à l’industrie du bois d’arrêter la plantation industrielle d’arbres dans des zones de végétation naturelle et, en particulier, dans les prairies.
En août 2003, la compagnie productrice d’énergie AES Corp des Etats-Unis s’est retirée, pour des raisons économiques, du projet de barrage en Ouganda parrainé par la Banque mondiale. Cette décision, qui impliquait pour la compagnie la perte des soixante-quinze millions de dollars qu’elle avait investis dans le projet, a soulevé des questions au sujet de l’avenir de ce barrage controversé.
La plantation d’espèces exotiques – en particulier le caoutchouc, l’acacia et l’eucalyptus – est l’un des principaux facteurs qui ont changé pour toujours la forêt de sal (Shorea robusta) de Modhupur, avec des conséquences graves pour les communautés ethniques – Garos et Koch – qui ont habité cette forêt depuis des siècles.
Le mouvement pour sauver le Kali (Kali Bachao Andolan) a pris une initiative spectaculaire contre la grave pollution du fleuve Kali provoquée par la West Coast Paper Mills (WCPM), qui y déverse des effluents non traités. Les habitants de la région ont énormément souffert de cette pollution, et ce depuis longtemps, du fait qu’ils ont souvent été menacés de perdre leurs postes de travail si la WCPM faisait l’objet de pressions pour l’obliger à prendre des responsabilités environnementales.
Long Lunyim est une communauté Penan de Sungai Pelutan, Baram, située dans la Division Miri de l’état de Sarawak, Malaisie. Autrefois, elle faisait partie d’un autre village appelé Long Tepen. Il y a quelques années, les gens de Long Lunyim ont décidé de quitter le village de Long Tepen et de s’établir un peu plus loin comme une communauté séparée, en raison de désaccords avec le chef de Long Tepen au sujet de l’invasion des activités forestières dans leur territoire coutumier.
Des agences bilatérales et multilatérales – la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, le Fonds monétaire international, l’USAID et la Banque japonaise de coopération internationale – ont depuis toujours fourni aux pays du Sud des prêts et des subventions qui les ont criblés de dettes.
Le gouvernement a qualifié de plaisanterie l’intention de la société pétrolière Harken Energy d’exiger au Costa Rica, moyennant un arbitrage, le paiement de 57 millions de dollars. La société a sollicité un arbitrage au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, organisme adjoint à la Banque mondiale dont le siège est à Washington, aux Etats-Unis.
La communauté Hoktek T’oi du peuple Wichi (qui habite dans le département de Salta, en Argentine) vient de remporter une victoire retentissante sur le gouvernement provincial concernant l’autorisation accordée en 1996 par le ministère de l’Environnement à la société Los Cordobeses s.a. pour abattre 1 838 hectares de forêt situés dans le territoire traditionnel de cette communauté (voir bulletin du WRM Nº 49).
Pendant la deuxième quinzaine du mois de septembre de l’année en cours, l’ONG équatorienne Action écologique a organisé, à Quito, une rencontre nationale autour du thème « Les plantations ne sont pas des forêts ». Le 20 et le 21 septembre, environ quarante organisations représentant des mouvements autochtones, des paysans, des associations afro-équatoriennes, des ONG et des parlementaires de l’Equateur, ainsi que des représentants du Brésil, du Chili, et de l’Uruguay, ont analysé le problème des plantations et ont partagé leurs expériences à ce sujet.
Ainsi que tant d’autres pays du Sud, l’Uruguay a été entraîné (par la FAO, la Banque mondiale et l’Agence de coopération internationale du Japon, entre autres) dans la plantation d’arbres à grande échelle et leur promotion. Dès le départ, l’objectif a été clairement établi : produire suffisamment de matière première destinée à la production de cellulose. C’est pourquoi ce sont les plantations d’eucalyptus celles qui ont été particulièrement encouragées.
La forêt native de la Réserve forestière d’Imataca, située à la limite Est du pays et dotée de paysages époustouflants ainsi que d’une riche diversité biologique, joue un rôle fondamental dans la protection du sol et de l’eau – fleuves Yuruan, Cuyuni, Orinoco, Brazo Imataca, río Grande, Botanamo, Barima, Orocaima – et constitue également la réserve culturelle et sacrée des peuples autochtones.
La lutte menée par ma famille et la persécution que nous avons subie est un exemple typique de ce qui se passe dans toutes les zones peuplées et pluvieuses de la campagne australienne. En 1984 nous avons déménagé dans le nord-ouest de la Tasmanie et choisi pour vivre une zone relativement isolée, qui était éloignée des exploitations agricoles utilisant des produits chimiques et où les étendues de forêt indigène étaient vastes et belles.