En 1972, le groupe norvégien Borregaard établit une usine de pâte à quelques kilomètres de la ville de Porto Alegre (État de Rio Grande do Sul), dans la municipalité de Guaíba, sur les berges du fleuve du même nom. L'usine fut fermée en 1975 par suite des pressions publiques dues à la pollution qu'elle provoquait. La même année, elle fut achetée par l'entreprise Klabin et reprit ses activités sous le nom de Riocell.
Les autres informations
La consommation et la pauvreté sont actuellement les deux extrêmes du marché mondial du papier. La manipulation des marchés, la cartellisation, la fixation des prix et d'autres pratiques semblables donnent à un groupe d'entreprises le pouvoir nécessaire pour le contrôler. Au milieu, la pollution de l'air, l'eau et le sol, l'accaparement de la terre par des étrangers, l'augmentation de l'échelle, l'intensification d'un mode de production qui utilise de moins en moins de travailleurs.
La iniciativa de Mumbai - Porto Alegre sobre los bosques
Comentarios de los doce principios por Ricardo Carrere
Les organisations et les représentants des mouvements sociaux d'Europe orientale et occidentale et d'Amérique du Nord et du Sud se sont réunis à Buenos Aires, Argentine, pendant la première quinzaine de décembre 2004, pour dire à la dixième Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations unies sur le Changement climatique d'exclure les arbres GM du Protocole de Kyoto, le traité international sur le réchauffement de la planète.
Lorsque la rencontre internationale sur le changement climatique a pris fin à Buenos Aires, le samedi 18 décembre 2004, les travailleurs avaient déjà commencé à démonter les installations. Or, après deux semaines de négociations, tout ce que les plus de 6 000 participants avaient réussi à définir était qu'il fallait se réunir à nouveau.
L'industrie de l'énergie hydro-électrique a toujours dépendu des subsides pour la construction des grands barrages. A présent, les défenseurs de l'hydro-électricité déclarent que les barrages sont « respectueux de l'environnement », en une tentative désespérée d'obtenir pour eux le financement du carbone.
« Pour éviter le changement climatique, nous devons changer. » [devise de la COP 10]
La possibilité de participer comme observateur à la 10 e Conférence des Parties à la Convention sur le Changement climatique, organisée à Buenos Aires en décembre dernier, a tout de suite éveillé en moi des expectatives contradictoires.
Solo disponible en inglés -
by Phetsavanh Sayboualaven
1) Introduction
Wangari Maathai et Florence Wambugu ont des opinions diamétralement opposées sur la plantation d’arbres au Kenya. L’approche de Maathai est anticolonialiste et favorable à l’autonomie de ceux qui plantent des arbres. Celle de Wambugu est néocolonialiste, et rend ceux qui plantent des arbres dépendants de la biotechnologie.
Les défenseurs des plantations industrielles d’arbres allèguent que les plantations peuvent diminuer la pression sur les forêts naturelles. Or, l’industrie brésilienne de la pâte et du papier montre bien qu’il s’agit là d’un mythe de la propagande pro-industrielle : plutôt que de planter plus de bois sur moins de terres, elle plante davantage de bois sur plus de terres. Chaque année, les plantations grandissent ; chaque année, les forêts diminuent.
Le secteur forestier chilien semble n’accepter pas de limites à l’expansion de ses monocultures de pins et d’eucalyptus. D’une part, il a eu recours à la répression et aux mensonges pour affronter l’opposition locale. D’autre part, il s’est étendu vers d’autres pays, tels que l’Argentine et l’Uruguay, où il a établi aussi bien des plantations que des entreprises forestières et papetières, atteignant ainsi de ses impacts d’autres environnements et populations.
Les 21 000 Yanomami, qui habitent environ 360 hameaux largement dispersés dans les montagnes et les collines boisées situées entre le Venezuela et le Brésil, n’avaient presque pas eu de contact avec les Occidentaux avant le milieu du XXe siècle.